Taranne Posté 22 avril 2008 Auteur Signaler Posté 22 avril 2008 Voilà. Oui, c'est un peu du maire de Champignac en moins audacieux dans la pompe. La pompe est consubstantielle à la littérature française, mon cher. Et, sans être un grand admirateur de Hugo, j'apprécie que nous nous soyons affranchis des trois unités et du classicisme en général.
Ronnie Hayek Posté 22 avril 2008 Signaler Posté 22 avril 2008 La pompe est consubstantielle à la littérature française, mon cher. Une certaine littérature, oui. Et, sans être un grand admirateur de Hugo, j'apprécie que nous nous soyons affranchis des trois unités et du classicisme en général. Ce n'est pas moi qui dirai le contraire. De toute façon, le théâtre (quel que soit le canon utilisé) m'emmerde de plus en plus avec les années.
Ronnie Hayek Posté 22 avril 2008 Signaler Posté 22 avril 2008 Ah, c'est vrai, Guillemin n'aimait pas particulièrement Montalembert, me semble-t-il Sans doute son seul point commun avec Tocqueville, qu'il ne devait guère porter dans son coeur non plus.
roubachov Posté 23 avril 2008 Signaler Posté 23 avril 2008 Sans doute son seul point commun avec Tocqueville, qu'il ne devait guère porter dans son coeur non plus. De même, ni Tocqueville ni Guillemin n'avaient une grande admiration pour un libéral, défenseur de la Convention à l'époque de la Restauration et admirateur de Bonaparte avant de devenir beaucoup plus tard le principal fondateur de la "République conservatrice" - non sans avoir fait tiré sur les communards: Adolphe Thiers. Personnage du reste qui m'a toujours semblé assez proche d'un Mitterrand ou d'un Chirac, à la fois par sa longévité politique et ses retournements de positions.
Taranne Posté 23 avril 2008 Auteur Signaler Posté 23 avril 2008 De même, ni Tocqueville ni Guillemin n'avaient une grande admiration pour un libéral, défenseur de la Convention à l'époque de la Restauration et admirateur de Bonaparte avant de devenir beaucoup plus tard le principal fondateur de la "République conservatrice" - non sans avoir fait tiré sur les communards: Adolphe Thiers.Personnage du reste qui m'a toujours semblé assez proche d'un Mitterrand ou d'un Chirac, à la fois par sa longévité politique et ses retournements de positions. Sauf que ni Tonton ni NPAT n'ont jamais écrit ou fait écrire quoi que ce soit de ce calibre. Je ne suis même pas certain du reste que Thiers pourrait encore prononcer ce discours de nos jours…
Ash Posté 23 avril 2008 Signaler Posté 23 avril 2008 Personnage du reste qui m'a toujours semblé assez proche d'un Mitterrand ou d'un Chirac, à la fois par sa longévité politique et ses retournements de positions. Lui au moins avait des positions.
roubachov Posté 23 avril 2008 Signaler Posté 23 avril 2008 Sauf que ni Tonton ni NPAT n'ont jamais écrit ou fait écrire quoi que ce soit de ce calibre. Je ne suis même pas certain du reste que Thiers pourrait encore prononcer ce discours de nos jours… Certes, Thiers était semble-t-il un excellent orateur et en tout cas un écrivain brillant, ce que JC n'aura été à aucun moment de sa longue carrière. En revanche, Mitterrand, non pas bien sûr en tant que défenseur du libéralisme mais comme défenseur des traditions "républicaines-socialistes", n'était pas le premier venu lorsqu'il lisait un discours ou rédigeait ses chroniques politiques: l'influence de Chateaubriand y est d'ailleurs souvent perceptible.
roubachov Posté 23 avril 2008 Signaler Posté 23 avril 2008 Lui au moins avait des positions. Je suis convaincu que JC a, au contraire, toujours eu des convictions: l'hostilité à la peine de mort, le développement durable, le multiculturalisme, la paix dans le monde, … Malheureusement, ces orientations très PC ne constituaient pas, c'est le moins que l'on puisse dire, les préoccupations dominantes de son électorat . De même, il me semble évident que l'homme déteste le libéralisme, à qui il a prédit un sort pareil à celui du communisme Chirac ? L'homme qui a réussi à faire mentir Lincoln, comme l'écrivait Baverez: en quarante ans de carrière, il a réussi à constamment tromper la majeure partie de sa base militante, voire de son électorat ! Je ne suis pas certain que la chose se reproduira avec Sarko …
roubachov Posté 23 avril 2008 Signaler Posté 23 avril 2008 Sarko, il se trompe surtout lui-même. Je pense que le mois de mai 2007 a vu l'affrontement de deux nombrils sur patte … je regarderai avec intérêt l'interview télévisée de NS demain soir. Même si les réformes n'avancent guère, je suis satisfait qu'il semble mettre de côté - au moins provisoirement - la politique paillette.
Ash Posté 24 avril 2008 Signaler Posté 24 avril 2008 De même, il me semble évident que l'homme déteste le libéralisme, à qui il a prédit un sort pareil à celui du communisme Il a dit le contraire des années auparavant. C'est une girouette de la plus belle espèce.
roubachov Posté 24 avril 2008 Signaler Posté 24 avril 2008 Il a dit le contraire des années auparavant. C'est une girouette de la plus belle espèce. Certes, durant les années 80, il tenait un discours assez thatchero-reaganien; mais l'homme s'est persuadé que s'il avait perdu dans les grandes largeurs face à Mitterrand en 88 (54/46 quand même ), ce fut parce que son discours n'avait pas été suffisamment social. Comme tu le soulignes, en 40 ans de carrière, JC a dit tout et son contraire.
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