Dilbert Posté 26 décembre 2004 Signaler Posté 26 décembre 2004 Ce discours de notre petit bonaparte sarkoziste montre, s'il en était encore besoin, que l'expression "politicien libéral" est un oxymore : http://www.ladroitelibre.com/site/site.php…position=57#a57 Tantôt je suis un libéral révolutionnaire (dans le contexte français, ce qui relativise l'expression !), fustigeant la "conception étatique de la gestion de l’économie" : je défends la baisse de l’impôt sur le revenu (assorti d’un prélèvement à la source, de la fusion avec la CSG, et de la réduction du nombre de tranches), et des taxes sur les produits pétroliers (…), la suppression pure et simple de l’ISF à terme pour favoriser le retour des capitaux en France (ISF qui est devenu un simple second impôt sur les biens et la propriété), de la TVA et des droits de succession (biens personnels ou transmission d’entreprises) tantôt je reste un étatiste convaincu : On peut aussi imaginer une revalorisation conséquente du SMIC horaire afin de sortir des logiques d’assistanat. tantôt je prétends être libéral : Nous sommes libéraux. Etre un libéral, c’est défendre les libertés économiques avec pour seuls buts une croissance et une consommation stables puis en progression, seules conditions permettant l’investissement concret à long terme (en matière de Recherche par exemple ou d’acquisitions immobilières). tantôt je reste encore et toujours un étatiste convaincu : Il ne faut pas avoir peur de le dire : le social passe par l’entreprise. Dans le même temps, l’entreprise a un devoir moral d’engagement et de résultats, et je ne suis pas opposé à un contrôle des inspecteurs du travail quant au respect des droits (mais aussi des devoirs !) des salariés. Pour lutter contre le chômage, il faut favoriser le retour à l’emploi notamment des chômeurs âgés de plus de 50 ans ; aussi, l’instauration du Revenu Minimum d’Activité en constitue l’un des leviers essentiels. Je passe sur la politique de la santé et celle du logement, qui sont socialo-UMPistes au possible. Et je n'oublie pas mon petit coup de brosse à reluire : l’attente principale des Français en 2002 était plus la lutte contre l’insécurité (admirablement bien menée par Nicolas SARKOZY) qu’un grand plan social. S'ils croient gagner les élections avec ça, ils se mettent le doigt dans l'oeil (de Moscou) jusqu'au coude…
geo Posté 27 décembre 2004 Signaler Posté 27 décembre 2004 C'est en effet assez contradictoire. Peut-être essaie-t-il de faire passer des idées libérales tout en étant fidèle au socialisme UMP…
Chitah Posté 27 décembre 2004 Signaler Posté 27 décembre 2004 Ce type est extraordinaire: c'est un socialiste mais il ne le sait pas.
guigui Posté 27 décembre 2004 Signaler Posté 27 décembre 2004 Ce type est extraordinaire: c'est un socialiste mais il ne le sait pas. <{POST_SNAPBACK}> exact, comme un tas de types qui se disent libéraux, et qui contribuent à dénaturer la pensee libérale
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