0100011 Posté 28 mai 2008 Signaler Posté 28 mai 2008 Tiens, tu ne cites aucun Pachman ? J'ai les "Stratégies moderne", mais je ne trouve pas qu'il soit "earth shattering". Peux être que c'est bien pour acquérir les bases (mais mieux vaut se référer à Dieu qu'à ses saints c'est pourquoi je choisis Nimzo à la place).
h16 Posté 28 mai 2008 Signaler Posté 28 mai 2008 Tiens, tu ne cites aucun Pachman ? Il a arrêté de jouer aux jeuhx vihdéoh.
Fredo Posté 7 juin 2008 Signaler Posté 7 juin 2008 Ces livres, outre ceux cités (Nimzovitch) m'avaient bien aidé à l'époque : Je me demande si je n'en avais pas aussi un autre de Capablanca sur les finales, mais je ne retrouve plus la référence. Le "Livre dont vous êtes le héros" des échecs. Et enfin :
0100011 Posté 8 juin 2008 Signaler Posté 8 juin 2008 Génial le Krogious, mais pas spécifiquement pour mieux jouer aux échecs. J'ai récemment découvert une nouvelle perle, c'est un livre d'ouverture, très spécialisé donc, sur la Grünfeld qui est un excellent livre d'échecs tout court. Les idées clefs stratégiques sont particulièrement bien mises en avant et l'auteur ne se livre pas à une exploration encyclopédique. Il a un style très fleuris, d'aucuns diraient verbeux, l'instar d'un Nimzo (il donne un petit nom au pion 'd', trouve ses propres dénominations pour les ouvertures°. C'est understanding the Grünfeld de Rowson : Vraiment une bonne surprise : il est nettement meilleur que le bouquin de Dearing que je pré citais par exemple (même si celui de Dearing m'est largement plus utile : mais si vous ne jouez pas le Dragon c'est moins important). Par contre "understanding the grunfeld" est un vrai cours d'échecs en soi utile à tous même les non joueurs de Grünfeld.
Saucer Posté 8 juin 2008 Signaler Posté 8 juin 2008 Voici ce que ce bon Poe pense des échecs : (c'est long, mais ça en vaut la peine) Les facultés de l’esprit qu’on définit par le terme analytiques en elles-mêmes fort peu susceptibles d’analyse. Nous ne les apprécions que par leurs résultats. Ce que nous en savons, entre autre choses, c’est qu’elles sont pour celui qui les possède à un degré extraordinaire une source de jouissances des plus vives. De même que l’homme fort se réjouit dans son aptitude physique, se complaît dans les exercices qui provoquent les muscles à l’action, de même l’analyse prend sa gloire dans cette activité spirituelle dont la fonction est de débrouiller. Il tire du plaisir même des plus triviales occasions qui mettent ses talents en jeu. Il raffole des énigmes, des rébus, des hiéroglyphes ; il déploie dans chacune des solutions une puissance de perspicacité qui, dans l’opinion vulgaire, prend un caractère surnaturel. Les résultats, habilement déduits par l’âme même et l’essence de sa méthode, ont réellement tout l’air d’une intuition.Cette faculté de résolution peut-être une grande force de l’étude des mathématiques, et particulièrement de la très haute branche de cette science, qui, fort improprement et simplement en raison de ses opérations rétrogrades, a été nommée l’analyse, comme si elle était l’analyse par excellence. Car, en somme, tout calcul n’est pas en soi une analyse. Un joueur d’échecs, par exemple, fait fort bien l’un sans l’autre. Il suit de là que le jeu d’échecs, dans ses effets sur la nature spirituelle, est fort mal apprécié. Je ne veux pas écrire ici un traité de l’analyse, mais simplement mettre en tête d’un récit passablement singulier quelques observations jetées tout à fait à l’abandon et qui lui serviront de préface. Je prends donc cette occasion de proclamer que la haute puissance de la réflexion est bien plus activement et plus profitablement exploitée par le modeste jeu de dames que par toute la laborieuse futilité des échecs. Dans ce dernier jeu, où les pièces sont douées de mouvements divers et bizarres, et représentent des valeurs diverses et variées, la complexité est prise – erreur fort commune – pour de la profondeur. L’attention y est puissamment mise en jeu. Si elle se relâche d’un instant, on commet une erreur, d’où il résulte une perte ou une défaite. Comme les mouvements possibles sont non seulement variés, mais inégaux en puissance, les chances de pareilles erreurs sont très multipliées ; et dans neuf cas sur dix, c’est le joueur le plus attentif qui gagne et non pas le plus habile. Dans les dames, au contraire, où le mouvement est simple dans son espèce et ne subit que peu de variations, les probabilités d’inadvertance sont beaucoup moindres, et l’attention n’étant pas absolument et entièrement accaparée, tous les avantages remportés par chacun des joueurs ne peuvent être remportés que par une perspicacité supérieure. Pour laisser là ces abstractions, supposons un jeu de dames où la totalité des pièces soit réduite à quatre dames, et où naturellement il n’y ait pas lieu de s’attendre à des étourderies. Il est évident qu’ici la victoire ne peut être décidée, – les deux parties étant absolument égales, – que par une tactique habile, résultat de quelque puissant effort de l’intellect. Privé des ressources ordinaires, l’analyste entre dans l’esprit de son adversaire, s’identifie avec lui, et souvent découvre d’un seul coup d’œil l’unique moyen – un moyen quelquefois absurdement simple – de l’attirer dans une faute ou de le précipiter dans un faux calcul. On a longtemps cité le whist pour son action sur la faculté du calcul ; et on a connu des hommes d’une haute intelligence qui semblaient y prendre un plaisir incompréhensible et dédaigner les échecs comme un jeu frivole. En effet, il n’y a aucun jeu analogue qui fasse plus travailler la faculté de l’analyse. Le meilleur joueur d’échecs de la chrétienté ne peut guère être autre chose que le meilleur joueur d’échecs ; mais la force au whist implique la puissance de réussir dans toutes les spéculations bien autrement importantes où l’esprit lutte avec l’esprit. Quand je dis la force, j’entends cette perfection dans le jeu qui comprend l’intelligence de tous les cas dont on peut légitimement faire son profit. Ils sont non seulement divers, mais complexes, et se dérobent souvent dans des profondeurs de la pensée absolument inaccessibles à une intelligence ordinaire. Observer attentivement, c’est se rappeler distinctement ; et, à ce point de vue, le joueur d’échecs capable d’une attention très intense jouera fort bien au whist, puisque les règles de Hoyle, basées elles mêmes sur le simple mécanisme du jeu, sont facilement et généralement intelligibles. Aussi, avoir une mémoire fidèle et procéder d’après le livre sont des points qui constituent pour le vulgaire le summum bien jouer. Mais c’est dans les cas situés au-delà de la règle que le talent de l’analyste se manifeste ; il fait en silence une foule d’observations et de déductions. Ses partenaires en font peut-être autant ; et la différence d’étendue dans les renseignements ainsi acquis ne gît pas tant dans la validité de la déduction que dans la qualité de l’observation. L’important, le principal est de savoir ce qu’il faut observer. Notre joueur ne se confine pas dans son jeu, et, bien que ce jeu soit l’objet actuel de son attention, il ne rejette pas pour cela les déductions qui naissent d’objets étrangers au jeu. Il examine la physionomie de son partenaire, il la compare soigneusement avec celle de chacun de ses adversaires. Il considère la manière dont chaque partenaire distribue ses cartes ; il compte souvent, grâce aux regards que laissent échapper les joueurs satisfaits, les atouts et les honneur, un à un. Il note chaque mouvement de la physionomie, à mesure que le jeu marche, et recueille un capital de pensées dans les expressions variées de certitude, de surprise, de triomphe ou de mauvaise humeur. À la manière de ramasser une levée, il devine si la même personne en peut faire une autre dans la suite. Il reconnaît ce qui est joué par feinte à l’air dont c’est jeté sur la table. Une parole accidentelle, involontaire, une carte qui tombe, ou qu’on retourne par hasard, qu’on ramasse avec anxiété ou avec insouciance ; le compte des levées et l’ordre dans lequel elles sont rangées ; l’embarras, l’hésitation, la vivacité, la trépidation, – tout est pour lui symptôme, diagnostic, tout rend compte de cette perception, – intuitive en apparence, – du véritable état des choses. Quand les deux ou trois premiers tours ont été faits, il possède à fond le jeu qui est dans chaque main, et peut dès lors jouer ses cartes en parfaite connaissance de cause, comme si tous les autres joueurs avaient retourné les leurs. La faculté d’analyse ne doit pas être confondue avec la simple ingéniosité ; car, pendant que l’analyste est nécessairement ingénieux, il arrive souvent que l’homme ingénieux est absolument incapable d’analyse. La faculté de combinaison, ou constructivité, à laquelle les phrénologues – ils ont tort, selon moi, – assignent un organe à part, en supposant qu’elle soit une faculté primordiale, a paru dans des êtres dont l’intelligence était limitrophe de l’idiotie, assez souvent pour attirer l’attention générale des écrivains psychologistes. Entre l’ingéniosité et l’aptitude analytique, il y a une différence beaucoup plus grande qu’entre l’imaginative et l’imagination, mais d’un caractère rigoureusement analogue. En somme, on verra que l’homme ingénieux est toujours plein d’imaginative, et que l’homme vraiment n’est jamais autre chose qu’un analyste.
Legion Posté 8 juin 2008 Auteur Signaler Posté 8 juin 2008 À se demander pourquoi presque personne ne joue aux dames
Saucer Posté 8 juin 2008 Signaler Posté 8 juin 2008 À se demander pourquoi presque personne ne joue aux dames Parce que voir des rondelles qui se sautent, c'est moins amusant qu'imaginer un fou bouffant un cavalier.
0100011 Posté 8 juin 2008 Signaler Posté 8 juin 2008 Parce que voir des rondelles qui se sautent, c'est moins amusant qu'imaginer un fou bouffant un cavalier. J'ai un copain qui fut vice champion de France aux dames : son témoignage de l'intérieur est que les dames c'est un jeu de bourin, il faut juste calculer comme un porc sans vraiment de réflexions d'ordre stratégique (bon il bourinait bien aussi, un joueur d'est-indienne quoi). D'un autre côté quand on voit comment on jouait aux échecs à l'époque de Poe : période romantique où l'art de la défense était non seulement inconnu mais impensable… Sur ces remarques ça me fait aussi penser à cette citation de Tartakover : celui qui gagne est celui qui commet l'avant dernière erreur.
Invité jabial Posté 10 juin 2008 Signaler Posté 10 juin 2008 Les évolutions des règles FIDE, c'est quoi? Tu peux décrire le Chu Shogi?
Legion Posté 10 juin 2008 Auteur Signaler Posté 10 juin 2008 Les évolutions des règles FIDE, c'est quoi?Tu peux décrire le Chu Shogi? Alors, l'évolution des règles des échecs en Europe, ça peut se résumer ainsi : -Les échecs arrivent en Europe vers le 9ème siècle, sous leur forme arabo-persane (shatranj). -Vers 1200, les premiers changements apportés seront le renforcement de la dame et des fous, qui deviennent des places semblables à ce qu'on connaît aujourd'hui (au shatranj le fou saute de deux cases en diagonales, la reine ne bouge que d'une seule case en diagonale). -Vers 1475, on introduit pour les pions la possibilité de bouger de deux cases au premier coup (et sa conséquence, la règle de prise en passant), ainsi que la possibilité de roque pour le roi. Cette dernière connaîtra beaucoup de variations, les anciennes versions donnaient souvent beaucoup de possibilités de mouvement au roi, mais la version actuelle (avec simplement deux possibilités), est attestée en France à partir de 1620. -De même, le pat (le joueur dont c'est le tour n'est pas en échec mais ne peut bouger aucune pièce sans se mettre en échecs) connaitra toutes les variations possibles et imaginables (victoire du joueur en pat, victoire de l'autre joueur, le joueur en pat passe son tour, coup illégal), mais la version actuelle (partie nulle) est attestée dès le 14ème siècle en Italie. -Les règles des 3 répétitions et des 50 coups (si la même position est répétée 3 fois de suite, ou si 50 coups sont joués sans qu'aucune pièce ne soit prise et sans aucun mouvement de pion, la partie est nulle) datent aussi de ces périodes, mais là encore ont connu beaucoup de variations historiques. -De manière générale, il y aura pas mal de variation et de divergences locales dans les règles (y compris dans les tentatives de codification officielle) jusqu'au 19ème siècle. -La standardisation et l'internationalisation des règles fera un pas décisif avec la fondation de la Fédération Internationale des Échecs (FIDE) en 1924, et depuis, les règles n'ont pratiquement plus bougé ; il y a eut toutefois quelques amendements sur des points de règles imprécis qui, interprétés de façon un peu détournée, permettaient certaines bizarreries (promotion d'un pion en pièce adverse, roque vertical avec un pion sous promu en tour sur la colonne du roi). Pour ce qui est du Chu Shogi, les caractéristiques essentiels sont les suivantes : Le jeu se joue sur un plateau de 12 x 12 cases, avec 46 pièces de 21 types différent par joueur. Comme au Shogi normal, presque toutes les pièces peuvent être promues. À la différence de ce dernier, les pièces capturées le sont définitivement et ne peuvent pas être remises en jeu. Pièces de bases : -2 lances, placées aux extrémités de la première rangées. Les lances bougent d'autant de cases qu'elles veulent en avançant, mais ne peuvent aller dans aucune direction (elle ne peuvent même pas reculer). Promotion en "cheval blanc". -2 léopards féroces, placés sur la première rangée après les lances. Ils bougent d'une case dans n'importe quelle direction sauf horizontalement. Promotion en fou. -2 généraux de cuivre, placés sur la première rangée après les léopards féroces. Ils bougent d'une case en diagonale ou orthogonale vers l'avant, ou d'une case orthogonale vers l'arrière. Promotion en "marcheur latéral". -2 généraux d'argent, placés sur la première rangée après les généraux de cuivre. Ils bougent d'une case en diagonale ou d'une case vers l'avant. Promotion en "marcheur vertical". -2 généraux d'or, placés sur la première rangée après les généraux d'argents. Ils bougent d'une case dans n'importe quelle direction sauf sur les diagonale arrières. Promotion en tour. -1 roi, placé sur la première rangée après les généraux d'or, case de gauche. Similaire au roi des échecs. Pas de promotion. -1 éléphant ivre, placé à droite du roi. Il bouge d'une case dans n'importe quelle direction sauf la verticale arrière. Promotion en prince couronné. -2 charriots renversés, placés aux extrémités de la deuxième rangée, devant les lances. Ils bougent de n'importe quel nombre de case, uniquement verticalement, en avant ou en arrière. Promotion en baleine. -2 fous, placés sur la deuxième rangée, devant les généraux de cuivre. Comme les fous des échecs. Promotion en "dragon cheval". -2 tigres aveugles, placés sur la deuxième rangée, devant les généraux d'or. Ils bougent d'une case dans n'importe quelle direction sauf la verticale avant. Promotion en lucane (littéralement : "cerf volant"). -1 kirin, placé sur la deuxième rangée, devant le roi. Il peut au choix sauter de deux case orthogonalement ou bouger d'une case en diagonale. Promotion en lion. -1 phénix, place sur la deuxième rangée, devant l'éléphant ivre. Il peut au choix sauter de deux cases en diagonale ou bouger d'une orthogonalement. Promotion en "roi libre". -2 marcheurs latéraux, placés aux extrémités de la troisième rangée, devant les charriots renversés. Ils bougent d'autant de cases qu'ils le désirent horizontalement, ou bien d'une case verticalement. Promotion en "sanglier libre". -2 marcheurs verticaux, placés sur la troisième rangée, après les marcheurs latéraux. Ils bougent d'autant de cases qu'ils le désirent verticalement, ou bien d'une case horizontalement. Promotion en "bœuf volant". -2 tours, placés sur la troisième rangée, après les marcheurs verticaux, devant les fous. Comme les tours des échecs. Promotion en "dragon roi". -2 dragons chevaux, placés sur la troisième rangée après les tours. Bougent comme des fous ou bien d'une case orthogonalement. Promotion en "faucon cornu". -2 dragons rois, placés sur la troisième rangée après les dragons chevaux, devant les tigres aveugles. Bougent comme des tours ou bien d'une case en diagonale. Promotion en "aigle montant". -1 lion, placé sur la troisième rangée, devant le kirin. Le lion bouge de deux cases de n'importe quelle façon pourvue que les cases soient orthogonalement ou diagonalement adjacentes. Il peut changer de direction au cours du mouvement, il peut capturer deux fois s'il en a la possibilité, il peut capturer une pièce avec laquelle il est en contact, et ensuite revenir sur sa case de départ (ce qui équivaut à capturer sans se déplacer). Pas de promotion (faut pas déconner non plus). -1 roi libre, placé sur la troisième rangée, devant le phénix. Bouge comme la reine des échecs. Pas de promotion. -12 pions, garnissant entièrement la quatrième rangée. Ils peuvent avancer *et* prendre d'une case vers l'avant, et d'aucune autre façon. Promotion en général d'or. -2 infiltrateurs ("go-between", en anglais), placé sur la 5ème rangée, sur les colonnes des généraux d'argent. Ils bougent d'une seule case verticalement, en avant ou en arrière. Promotion en éléphant ivre. (Pour le joueur adverse, la disposition est la même de son point de vue - symétrie circulaire). Pièces spéciales (accessibles uniquement via la promotion) : -Lucane : se déplace verticalement, en avant on en arrière, de n'importe quel nombre de case, ou bien se déplacer d'une case dans toutes les autres directions. -Bœuf volant : se déplace d'autant de cases que désiré dans n'importe quelle direction, sauf horizontalement. -Sanglier libre : se déplace d'autant de cases que désiré dans n'importe quelle direction, sauf verticalement. -Baleine : se déplace d'autant de cases que désiré verticalement en avant ou en arrière, ainsi que sur les diagonales arrières. -Cheval blanc : se déplace d'autant de que désiré verticalement en avant ou en arrière, ainsi que sur les diagonales avants. -Prince couronné : identique en tous points au roi - si un joueur a un prince couronné en jeu, il faut capturer les deux (roi + prince) pour gagner (ou plutôt, capturer l'un, et mettre l'autre mate, mais l'ordre est libre : on peut d'abord capturer le roi puis mater le prince si on le désire). -Faucon cornu : se déplace d'autant de cases que désiré dans n'importe quelle direction, sauf sur la verticale avant. Il peut bouger comme un lion sur les deux cases de la verticale avant (et donc capturer deux pièces, ou bien capturer une pièce qui se trouve juste devant lui et revenir à sa position de départ). -Aigle montant : se déplace d'autant de cases que désiré dans n'importe quelle directions, sauf sur les diagonales avant. Il peut bouger comme un lion sur les deux cases d'une des deux diagonales avant. La zone de promotion correspond au 4 premières rangées de l'adversaire. La promotion n'est pas cumulative (un pion promu en général d'or ne peut être à nouveau promu en tour).
0100011 Posté 10 juin 2008 Signaler Posté 10 juin 2008 -Les règles des 3 répétitions et des 50 coups (si la même position est répétée 3 fois de suite, ou si 50 coups sont joués sans qu'aucune pièce ne soit prise et sans aucun mouvement de pion, la partie est nulle) datent aussi de ces périodes, mais là encore ont connu beaucoup de variations historiques. Il y a eu des évolutions quand sont apparues les tables de Nalimov sur les finales de moins de 4 pièces : dans certaines position (notamment tour+fou contre tour) il y a extension à 75 coups.
0100011 Posté 4 juillet 2008 Signaler Posté 4 juillet 2008 Intéressant reportage d'ESPN sur la pratique boxe-échec. A noter que Lenox Lewis pourrait se mesurer à Vitaly Klitchko, deux ex-champions du monde poids lourd qui jouent aux échecs (mais bon aux échecs je les étale comme eux m'étaleraient sur un ring d'après les parties que j'ai pu voir). Le président de la fédé (un mafieux notoire) se déclare plutôt intéressé : http://english.sport-express.ru/summary/1_2801/
Legion Posté 4 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 4 juillet 2008 Légion, connais-tu le Hnefatafl ? J'en ai testé une petite dizaine de versions, mais c'est difficile d'en trouver une qui ne soit pas fortement déséquilibrée en faveur de l'un des deux joueurs. Généralement, moins il y a de pièces, plus le camp du roi est avantagé, parce que s'il y a suffisamment de pièces, le camp adverse la possibilité de bloquer les 4 coins du plateau de façon parfaite - ce qui fait que la partie ne peut plus aboutir qu'à un nul ou à la victoire du camp non-royal. Le pire en la matière c'est le Ard-Ri : http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Ard-Ri_board.svg Si le camp non royal joue parfaitement ici, il ne peut que gagner, même si le camp royal joue également parfaitement. À l'inverse, dans une variante comme le brandud : http://en.wikipedia.org/wiki/Image:283px-Brandub_board.png Gagner avec le camp non royal est pratiquement impossible.
0100011 Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Championnat du monde de réunification (le n+1ème) entre Anand et Kramnik à Bonn en ce moment. Ca chauffe sur l'échiquier avec de belles parties et un Anand très tactique et courageux qui aligne deux victoires de suite avec les noirs sur une variante d'équilibriste : http://chessbase.com/newsdetail.asp?newsid=4969
Yozz Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Tiens, ça me fait penser à un troll que je voulais lancer: d'après les spécialistes des échecs, quel est le plus grand joueur de tous les temps (documentés au moins)? Je pense surtout au niveau créativité.
Citronne Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Personellement, en jouant un peu avec les databases, k ai compris que finalement, la machine aura du mal a vraiment depasser l homme un jour. Pour le World Championship, des parties interessantes mais classiques et franchement, j ai toujours deteste les ouvertures en defensive..
h16 Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Tiens, ça me fait penser à un troll que je voulais lancer: d'après les spécialistes des échecs, quel est le plus grand joueur de tous les temps (documentés au moins)? Je pense surtout au niveau créativité. Moi. Je joue aux échecs avec des pions de petits chevaux en respectant les règles des dames ET du scrabble. Question créativité, ça tue.
0100011 Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Tiens, ça me fait penser à un troll que je voulais lancer: d'après les spécialistes des échecs, quel est le plus grand joueur de tous les temps (documentés au moins)? Je pense surtout au niveau créativité. Va voir là : http://db.chessmetrics.com/ tu auras toutes les réponses à des questions que tu ne te posais même pas sur le sujet. Il s'agit d'un site qui offre un gros traitement statistique des parties jouées disons depuis un siècle par les champions du monde (tu as les classements sur 1/2/3/4/5/10/15/20 ans glissants et Kasparov est toujours le premier). Au niveau créativité ? Fischer disait que c'était Morphy, on cite aussi souvent Capablanca (qui passait son temps à draguer les nénettes plutot que de bosser son jeu) comme le plus gros talent naturel de tous les temps.
h16 Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 on cite aussi souvent Capablanca (qui passait son temps à draguer les nénettes plutot que de bosser son jeu) Capablanca, avec Humprey Bopart et Ingrip Berpman ?
0100011 Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Capablanca, avec Humprey Bopart et Ingrip Berpman ? José-Raoul de son prénom
Yozz Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Va voir là : http://db.chessmetrics.com/ tu auras toutes les réponses à des questions que tu ne te posais même pas sur le sujet. Il s'agit d'un site qui offre un gros traitement statistique des parties jouées disons depuis un siècle par les champions du monde (tu as les classements sur 1/2/3/4/5/10/15/20 ans glissants et Kasparov est toujours le premier). Au niveau créativité ? Fischer disait que c'était Morphy, on cite aussi souvent Capablanca (qui passait son temps à draguer les nénettes plutot que de bosser son jeu) comme le plus gros talent naturel de tous les temps. Merci Je vois que les quatre auxquels je pensais (Kasparov, Capablanca, Fischer et Karpov) sont effectivement de bons prétendants (Je ne connaissais pas Lasker, un sacré lascar apparemment). Question subisidiare: est-ce que ces rankings numériques "suffisent" pour les départager, selon toi? Je ne sais pas trop comment ces points sont calculés, donc j'ai tendance à penser qu'à ce niveau de jeu, tu peuxpréférer un joueur "inférieur" à un autre parce que son jeu te plait plus. Cas typique, Fischer, qui souffre un peu dans les classements à long terme pour les raisons que l'on sait, mais qui fait quand même baver tous les amateurs d'échecs que je connais. Autre manière de poser la même question: peut-on contester le titre de plus grand joueur de tous les temps à Kasparov?
0100011 Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Merci Je vois que les quatre auxquels je pensais (Kasparov, Capablanca, Fischer et Karpov) sont effectivement de bons prétendants (Je ne connaissais pas Lasker, un sacré lascar apparemment). Question subisidiare: est-ce que ces rankings numériques "suffisent" pour les départager, selon toi? Je ne sais pas trop comment ces points sont calculés, donc j'ai tendance à penser qu'à ce niveau de jeu, tu peuxpréférer un joueur "inférieur" à un autre parce que son jeu te plait plus. Cas typique, Fischer, qui souffre un peu dans les classements à long terme pour les raisons que l'on sait, mais qui fait quand même baver tous les amateurs d'échecs que je connais. Autre manière de poser la même question: peut-on contester le titre de plus grand joueur de tous les temps à Kasparov? Les classements numériques sont très fiables pour donner le résultat sportif statistique sur x rencontres. Après, par exemple, on a des joueurs comme Ivanchuk, qui est à mon avis aussi un des plus gros talents échiquéen de tous les temps, qui n'ont pas le chiffre qui correspond à leur "meilleur niveau". Pour caricaturer c'est peut être Ivanchuk le plus fort quand il est bien dans sa tête (il a ridiculisé Kasparov plus d'une fois : je dis pas battu mais bien ridiculisé), mais qui sait si ses pétages de plombs ne font pas parti intégrante de ce qui fait sa force (ce qui lui fait envisager des trucs que personne d'autre n'envisagerait) ? D'autre part il y a le problème de la cumulativité : les champions apprennent énormément des autres champions donc très durs à départager entre un Lasker en 1900 et un Kasparov des années 2000. Mais franchement le Kaspy il a été au dessus du lot (et loin loin loin devant) pendant 20 ans. Ca me parait dur de ne pas le citer comme le plus fort joueur. Sinon en termes de style j'aime bien Lasker justement, un filou qui jouait beaucoup sur les aspects psychologiques du jeu et un très bon défenseur/provocateur : je me reconnais bien dans sa filiation
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