jmserigny Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 J'ai coupé l'article. Je crois qu'on n' a plus le droit citer le figaro. Le lien Peut-être trouveront-ils un début de réponse dans ce livre d'entretiens avec le patron de Libération, Laurent Joffrin. Sans parvenir à quitter le terrain qu'il connaît le mieux, celui de Paris, Delanoë y évoque ses origines, son engagement à gauche, sa vision des médias, de l'immigration, de l'écologie ou de la lutte contre le terrorisme. Mais l'audace arrive surtout sur le terrain économique, où Delanoë revendique sa modernité.Accepter le libéralisme. Le «sarkozysme, ce bonapartisme modéré par la désinvolture, est profondément antilibéral». Bertrand Delanoë veut reconquérir le terrain perdu par la gauche sur le plan des idées en défendant la «liberté» au sens philosophique. «M. Sarkozy se veut souverain omnipotent : le libéralisme, c'est le contraire, c'est la tolérance devant les démarches individuelles. Je suis libéral. La droite ne l'est pas. La gauche doit se réapproprier avec fierté le mot et la chose.» Pour le maire de Paris, «libertaire» qui n'a «jamais été marxiste», la gauche doit adopter «une doctrine de la liberté et de la justice dans une société imparfaite et non une doctrine de la lutte des classes qui nous promet une société égalitaire et parfaite». Il va même jusqu'à employer des mots tabous : «Si les socialistes du XXIe siècle acceptent enfin pleinement le libéralisme, s'ils ne tiennent plus les termes de “concurrence” ou de “compétition” pour des gros mots, c'est tout l'humanisme libéral qui entrera de plein droit dans leur corpus idéologique. Il faut choisir : la synthèse est morte. Voici venu le temps des différences assumées.» Revendiquant l'importance de l'impôt et la place de l'État, il nuance : «Ce qui est inacceptable pour un progressiste, c'est de hisser le libéralisme au rang de fondement économique et même sociétal avec ses corollaires, désengagement de l'État et laisser-faire économique.» La gauche managériale. «Pour être un bon socialiste, désormais, il faut être un bon manager.» S'en suivent plusieurs pages d'exemples parisiens : Delanoë voudrait accréditer l'idée qu'on peut diriger la France comme il a géré Paris. «Pour gagner [une présidentielle] il faut être crédible». Une méthode pour cela : savoir trouver des marges de manœuvre. «Ces ressources résident notamment dans les gains d'efficacité que nous pouvons réaliser dans le fonctionnement de l'État et des services publics. C'est ce que nous avons fait à Paris.» Delanoë revendique aussi les idées d'«autorité» et de «sanction». «Pour diriger, il faut avoir de l'autorité.» De l'audace, éditions Robert Laffont, 299 p., 20 euros.
José Posté 21 mai 2008 Signaler Posté 21 mai 2008 Doublon du fil : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=37332
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