CMuller Posté 5 juin 2008 Signaler Posté 5 juin 2008 (…)Ce n'est d'ailleurs pas normal. A ce titre, je propose donc une grande semaine européenne de la Drogue et de la Pute, où un tarif réduit serait imposé sur le bien et le service, avec des packages familiaux, des tarifs de groupe et des bons de réduction (3 rails consommés ? 1 pute gratuite), et, pourquoi pas, une barre chocolatée pour toute commande de plus de 500 €. L'égalité, ça passe aussi par là ! Le DAD (droit à la drogue) et le DASP (droit à la sexualité payante) me semble en effet des droits fondamentaux niés par l'ultracapitalisme inégalitaire. Je vais appeler Albert J., Emmanuelle B., Jane B. et quelques autres stars pour voir si l'on peut faire quelque chose. Comme il y a des logements occupés par le DAL, ce ne doit pas être si difficile d'y inviter quelques dealers et putes conscients de leur immense responsabilité sociétale face à l'exclusion.
Leepose Posté 6 juin 2008 Auteur Signaler Posté 6 juin 2008 La réponse de h16, que je partage, consiste à te dire qu'il n'y a pas accord nécessaire (chez les individus) sur les tentations demandant un tel éclairage particulier du consentement. J'avais bien compris. Dès le début, je signalais donc qu'il s'agit d'un choix collectif. Je vais réflechir a l'exemple de la vodka… après un petit fou rire sur la réponse de Lucilio.
Leepose Posté 6 juin 2008 Auteur Signaler Posté 6 juin 2008 Nous voyons bien ce que tu veux dire. Le problème se situe plus en amont dans ta réflexion. Ce qui est vrai pour le couple "came/orange" est vrai pour le couple "red bull/jus d'orange" ou encore "alcool/jus d'orange". Le libre-arbitre, c'est justement être confronté à ses propres choix, et à la possibilité de faire des choix non-éclairés. C'est la base de l'apprentissage, de l'expérimentation sociale ou humaine, et c'est ce qui donne le sel à la liberté. C'est précisément parce qu'il m'est possible de faire un choix que je peux aussi exercer ma responsabilité derrière, et faire preuve d'un minimum de fermeté d'esprit en ne cédant pas à n'importe quelle impulsion. Ca s'apprend et c'est ce qui permet de devenir adulte. Je reprends cette partie là… Je n'ai rien contre cette argumentation. Ce que je dis depuis le début c'est qu'il faut, non pas choisir entre légaliser et interdire (car il faut tout légaliser), mais qu'il faut voir dans quel cadre concret se passe l'exercice de ce libre-arbitre. Il faut que de bons arbitrages publics permettent a la liberté individuelle de s'exprimer le mieux possible. Bon, je ne suis pas sur que ce fil aille beaucoup plus loin… alors merci a ceux qui ont participé. et bon week-end!
h16 Posté 6 juin 2008 Signaler Posté 6 juin 2008 34 messages, effectivement, on est dans ta moyenne haute.
Jaimepasmonpseudo Posté 7 juin 2008 Signaler Posté 7 juin 2008 Moi je l'aime bien la vie de Leepose ^^
Wallace Posté 8 juin 2008 Signaler Posté 8 juin 2008 Moi je l'aime bien la vie de Leepose ^^ [dailymotion]x1nza9&related=1[/dailymotion]
Fredo Posté 8 juin 2008 Signaler Posté 8 juin 2008 je crois quand meme pouvoir dire que beaucoup finissent par "y aller" alors que ca n'était pas leur intention initiale. En psychologie sociale ça peut s'expliquer par la théorie de l'engagement. Ajoute à ça le besoin de cohérence (même si illusoire) qui fait que diverses expériences mettent en évidence la prédominance des actions précédentes (de quelques minutes à quelques heures) dans une forme d'auto-conditionnement. Ils sortent d'un bar, légèrement alcoolisés et tombent sur Julia, 24 ans, Tchèque, 1,70 m…. Irena et Monika sont quand même mieux. Mais elles ne vendent pas ces services…
Fredo Posté 8 juin 2008 Signaler Posté 8 juin 2008 Le libre-arbitre, c'est justement être confronté à ses propres choix, et à la possibilité de faire des choix non-éclairés. C'est la base de l'apprentissage, de l'expérimentation sociale ou humaine, et c'est ce qui donne le sel à la liberté. C'est précisément parce qu'il m'est possible de faire un choix que je peux aussi exercer ma responsabilité derrière, et faire preuve d'un minimum de fermeté d'esprit en ne cédant pas à n'importe quelle impulsion. Ca s'apprend et c'est ce qui permet de devenir adulte. Le plus difficile à gérer reste le cas où les deux options nous paraissent également valables. Y'a de quoi en être tiraillé. Vanille ou chocolat ? D'où le constat et la proposition de définition faite par Marvin Minsky. Paradoxe de Freydkin : plus deux options nous paraissent aussi attirantes l'une que l'autre, plus le choix nous est difficile. Alors qu'en l'occurence il importe d'autant moins.
CMuller Posté 8 juin 2008 Signaler Posté 8 juin 2008 (…)Paradoxe de Freydkin : plus deux options nous paraissent aussi attirantes l'une que l'autre, plus le choix nous est difficile. Alors qu'en l'occurence il importe d'autant moins. Ce n'est pas certain : si les options ont des conséquences très différentes, au-delà de l'identité du plaisir immédiat qu'elles procurent, le choix est important.
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