Sous-Commandant Marco Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Ce livre d'Arkadi Vaksberg fourmille d'informations et se lit comme un roman. En faisant la lumière sur un grand nombre de morts mystérieuses, dont les Russes hésitent encore à parler aujourd'hui tellement la chape de plomb soviétique était dure, Vaksberg commence par démontrer le caractère indéniablement meurtrier, non pas seulement du régime communiste d'URSS, mais de ses dirigeants en tant que personnes: Lénine, Staline, Beria, Khrouchtchev… Mais ce qui est incroyable, c'est que ce laboratoire des poisons soviétique est encore à l'oeuvre aujourd'hui, sous l'égide du FSB, dans la vague de morts d'opposants et d'hommes d'affaires qui touche la Russie depuis sa sortie officielle du communisme. Pour donner un seul exemple: le maire de St-Petersbourg, Anatoli Sobtchak, ancien mentor et également possible rival politique de Poutine, en aurait fait les frais. Les attentats contre les immeubles de Moscou de 1999 ainsi que la prise d'otages du théatre de Moscou de 2002, attribués aux terroristes tchétchènes, seraient des opérations montées de toutes pièces par le FSB et d'autres organisations du pouvoir. Le gaz mystérieux prétendûment employé pour libérer les otages et qui a fait plus de 100 morts parmi ces derniers, serait un pur produit du laboratoire en question, utilisé sans aucune vergogne par les sbires de Poutine. On savait le régime poutinien dictatorial et criminel mais ces nouvelles révélations atteignent un niveau extraordinaire de précision.
Ronnie Hayek Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Ce livre d'Arkadi Vaksberg fourmille d'informations et se lit comme un roman. En faisant la lumière sur un grand nombre de morts mystérieuses, dont les Russes hésitent encore à parler aujourd'hui tellement la chape de plomb soviétique était dure, Vaksberg commence par démontrer le caractère indéniablement meurtrier, non pas seulement du régime communiste d'URSS, mais de ses dirigeants en tant que personnes: Lénine, Staline, Beria, Khrouchtchev… Mais ce qui est incroyable, c'est que ce laboratoire des poisons soviétique est encore à l'oeuvre aujourd'hui, sous l'égide du FSB, dans la vague de morts d'opposants et d'hommes d'affaires qui touche la Russie depuis sa sortie officielle du communisme. Pour donner un seul exemple: le maire de St-Petersbourg, Anatoli Sobtchak, ancien mentor et également possible rival politique de Poutine, en aurait fait les frais. Les attentats contre les immeubles de Moscou de 1999 ainsi que la prise d'otages du théatre de Moscou de 2002, attribués aux terroristes tchétchènes, seraient des opérations montées de toutes pièces par le FSB et d'autres organisations du pouvoir. Le gaz mystérieux prétendûment employé pour libérer les otages et qui a fait plus de 100 morts parmi ces derniers, serait un pur produit du laboratoire en question, utilisé sans aucune vergogne par les sbires de Poutine. On savait le régime poutinien dictatorial et criminel mais ces nouvelles révélations atteignent un niveau extraordinaire de précision. = ?
Harald Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Tout fout l'camp, j'vous l'dit. Il fut un temps où le KGB se débarrassait de ses traîtres en les brûlant vifs dans la chaudière de la Loubianka. Triste époque, on ne sait plus s'amuser.
Sous-Commandant Marco Posté 20 juin 2008 Auteur Signaler Posté 20 juin 2008 Tout fout l'camp, j'vous l'dit. Il fut un temps où le KGB se débarrassait de ses traîtres en les brûlant vifs dans la chaudière de la Loubianka. Ou en les ébouillantant… mais ce n'est pas le sujet du livre. Triste époque, on ne sait plus s'amuser. Le laboratoire des poisons est spécifiquement destiné aux cas difficiles, dont on ne peut se débarrasser en les faisant simplement disparaître, en les fusillant ou en les exécutant d'une balle dans la nuque, parce qu'ils sont trop connus, trop estimés par la population, à l'étranger, sous la protection d'autres puissances, etc… Le but est précisément de rendre les commanditaires du meurtre indétectables ou inattaquables, voire de "faire d'une pierre deux coups" en blâmant des ennemis politiques, comme pour Galan, écrivain ukrainien proche du pouvoir soviétique prétendûment exécuté par des indépendantistes mais qui en réalité avait commencé à prendre ses distances avec Staline.
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