Taranne Posté 27 juin 2008 Signaler Posté 27 juin 2008 En Colombie, Alvaro Uribe défie la Cour suprême en demandant une présidentielle anticipéeLEMONDE.FR avec AFP et AP | 27.06.08 | 08h51 • Mis à jour le 27.06.08 | 10h24 e président colombien, Alvaro Uribe, a demandé au congrès, lors d'une allocution télévisée, jeudi 26 juin, d'organiser un référendum populaire pour savoir si une élection présidentielle anticipée pourrait se tenir. "Je convoquerai le congrès de la République pour qu'il engage avec la plus grande célérité un projet de loi pour un référendum", a-t-il déclaré. Cette annonce intervient alors que la Cour suprême avait décidé jeudi de réviser la réforme constitutionnelle qui avait permis au chef de l'Etat d'être élu pour un second mandat en 2006, ce qui l'empêcherait de se présenter une troisième fois. La haute juridiction s'est penchée sur cette réforme du fait d'un scandale de corruption : la voix d'une ancienne congressiste, qui a changé son vote au dernier moment, avait été achetée en faveur d'Alvaro Uribe. Yidis Medina avait reconnu les faits et a été condamnée à quarante-trois mois de prison. A la suite de l'annonce d'Alvaro Uribe d'organiser un référendum en vue d'une élection anticipée, le Parti libéral, dans l'opposition, a accusé le président de vouloir"provoquer une crise institutionnelle". Cecilia Lopez, porte-parole du parti au Sénat, a ajouté : "Ce qui se passe est très préoccupant. Cette annonce est très grave car c'est une attitude de défi du président face à la justice. Le gouvernement a réagi à chaud et tente de provoquer une crise institutionnelle." La prochaine élection présidentielle ne devait pas se tenir avant 2010.
José Posté 27 juin 2008 Signaler Posté 27 juin 2008 Autant j'aime bien Uribe, autant, pour le coup, je pense qu'il déconne en voulant se la jouer au plébiscite gaullien.
free jazz Posté 27 juin 2008 Signaler Posté 27 juin 2008 Oui, c'est d'autant regrettable que cette réforme constitutionnelle serait similaire sur ce point à celle qu'avait tenté d'instaurer Chavez avec son référendum perdu (possibilité de se représenter indéfiniment à son mandat) ; bien que cette dernière comprenait d'autres aspects beaucoup plus autoritaires, comme la marche forcée vers une collectivisation poussée et des pouvoirs spéciaux.
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