Patrick Smets Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 En fait, il n'y a que deux questions philosophiques. La première, c'est de savoir comment le monde devrait être, la seconde, c'est de savoir comment vivre. La première est un question pour branleurs qui ont du temps à perdre. C'est un passe-temps ni plus ni moins valable que de jouer au foot, de regarder un Godard ou de faire du tricot. Seule la réponse à la seconde question présente un quelconque intérêt et si le libéralisme n'a rien à dire à ce sujet, alors il peut être jeté aux orties.
José Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Tu tiens vraiment à nous démontrer que les contribuables belges ont payé tes études universitaires et ton doctorat pour les couilles du Pape ? Blague à part, le libéralisme propose déjà une manière de vivre ensemble sans trop nous mettre sur la gueule. C'est quand même pas rien. Non ?
h16 Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 C'est un passe-temps ni plus ni moins valable que de jouer au foot, de regarder un Godard ou de faire du tricot. [cmuller] Les études montrent que faire du tricot est réellement une activité productrice. Les conclusions sont nettement plus mitigées pour les deux autres propositions. [/cmuller]
Sous-Commandant Marco Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 [cmuller]Les études montrent que faire du tricot est réellement une activité productrice. Les conclusions sont nettement plus mitigées pour les deux autres propositions. [/cmuller] Et même pour les trois autres propositions.
Saucer Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 [cmuller]Les études montrent que faire du tricot est réellement une activité productrice. Les conclusions sont nettement plus mitigées pour les deux autres propositions. [/cmuller] [Cmuller] Je me permets de me contredire. Une étude en soit ne veut rien dire, quelles en sont les références, sur quelles bases scientifiques peut-on affirmer que le tricot est productif de manière absolue ? Le tricot est relatif. Vous tentez d'imposer le tissu à des personnes qui ne croient pas au tissu. Ogien parle d'ailleurs de "Panique textile", je crois qu'il a raison. [/Cmuller]
h16 Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 [cmuller] Je pense qu'il faut relativiser ce relativisme. Si, je peux l'admettre, le tricot est relatif, tenter de me contredire c'est essayer de contredire le relatif, et donc insérer un point fixe dans un magma qui n'en a pas. Or, il ne peut y en avoir. Il faut, en quelque sorte, être absolument relatif. Je m'auto-contredis relativement parlant. Ca fait un peu mal aux fesses et ça demande de la souplesse, mais le relativisme est à ce prix. [/cmuller]
José Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Vous êtes des pus. Pour une fois que notre croco ouvre un fil depuis des mois, vous le tavernisez en quatrième vitesse.
Saucer Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 [Cmuller] Pour le coup, +1 à moi-même. Ainsi je ne me contredis plus… Mouahahah ! Je suis diabolique (enfin, tout est relatif).[/Cmuller]
Punu Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Je ne vois pas en quoi le fait de regarder un Godard est comparable à celui de s'abrutir devant un match de foot.
Hidalgo Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 En fait, il n'y a que deux questions philosophiques.La première, c'est de savoir comment le monde devrait être, la seconde, c'est de savoir comment vivre. La première est un question pour branleurs qui ont du temps à perdre. C'est un passe-temps ni plus ni moins valable que de jouer au foot, de regarder un Godard ou de faire du tricot. Seule la réponse à la seconde question présente un quelconque intérêt et si le libéralisme n'a rien à dire à ce sujet, alors il peut être jeté aux orties. Pourquoi ne lançes-tu pas un fil sur le sens de la vie, sur le forum "Plus belle la vie"? Voici quelques réponses: 1. En respirant. 2. En ne mourrant pas.
CMuller Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Merci, merci, mes chers disciples, j'ai grand besoin de repos en ce moment, continuez ainsi à propager ma bonne parole aux quatre coins de l'univers. Et toi, Schnappi, mets toi à genoux devant la nouvelle Loi au lieu de dire des conneries. Pour vous aider dans cette tâche, un aphorisme de nature à démultiplier vos ardeurs, qu'il résonne et raisonne dans les cerveaux : "Le relatif est relatif : ainsi devient-il"
Sous-Commandant Marco Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 [cmuller]Je pense qu'il faut relativiser ce relativisme. Si, je peux l'admettre, le tricot est relatif, tenter de me contredire c'est essayer de contredire le relatif, et donc insérer un point fixe dans un magma qui n'en a pas. Or, il ne peut y en avoir. Il faut, en quelque sorte, être absolument relatif. Je m'auto-contredis relativement parlant. Ca fait un peu mal aux fesses et ça demande de la souplesse, mais le relativisme est à ce prix. [/cmuller] Hop, en signature.
Blondie Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Arreter ce Cmuller-age, j'ai du mal a le lire sans m'endormir
Invité jabial Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 En fait, il n'y a que deux questions philosophiques.La première, c'est de savoir comment le monde devrait être, la seconde, c'est de savoir comment vivre. Tu viens de redécouvrir une vérité première : - à partir d'un critère discriminant (ici, intérieur true/false) on peut classer toutes les questions du monde en 3 catégories : oui/non/ne s'applique pas) - si ce critère discriminant peut s'appliquer à tout (c'est le cas du tien) alors on n'a plus que deux catégories Et par conséquent il y a effectivement de deux catégories de questions philosophiques : celles qui concernent l'intérieur (comment vivre) et celles qui concernent l'extérieur (comment le monde devrait être). Il y a tout de même deux problèmes : il n'y a pas "que eux questions" mais bien deux catégories de questions dont l'étude du plus petit détail est une question philosophique en soi d'une part, et il existe une multitude d'autres critères permettant de classer les questions philosophiques en deux catégories, d'autre part. Je vais considérer que tu étais en petite forme La première est un question pour branleurs qui ont du temps à perdre. C'est un passe-temps ni plus ni moins valable que de jouer au foot, de regarder un Godard ou de faire du tricot. C'est un magnifique troll En gros, tu dis qu'il faut se regarder le nombril. C'est un choix de vie, après tout, hein. Seule la réponse à la seconde question présente un quelconque intérêt et si le libéralisme n'a rien à dire à ce sujet, alors il peut être jeté aux orties. Les libéralisme est une idéologie politique. A la question "comment vivre", il répond essentiellement "sans marcher sur les pieds des autres".
CMuller Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 En fait, il n'y a que deux questions philosophiques.La première, c'est de savoir comment le monde devrait être, la seconde, c'est de savoir comment vivre. La première est un question pour branleurs qui ont du temps à perdre. C'est un passe-temps ni plus ni moins valable que de jouer au foot, de regarder un Godard ou de faire du tricot. Seule la réponse à la seconde question présente un quelconque intérêt et si le libéralisme n'a rien à dire à ce sujet, alors il peut être jeté aux orties. Bon, je m'en voudrais que notre premier échange se limite aux plaisanteries de mes fidèles sectateurs. Le problème que je vois dans ton propos est le suivant : le Thierry Henry Absolu. Tu sais j'imagine que toute chose existe selon une fin, que toute fin a un principe, et que ce principe se nomme l'absolu de la fin de la chose qui existe. Si tu ne le sais pas, ce n'est pas grave, on te l'expliquera en ce lieu. De ce qui précède, observe Thierry Henry (tu l'ignores peut-être, c'est un footballeur, un avant-centre, qui ne marque jamais de but, sauf par hasard, et qui coûte très cher, raisons pour lesquelles il est Français). Ne t'abandonne pas aux détails, cependant, va directement au Thierry Henry Absolu. Il se trouve que le Thierry Henry Absolu joue au foot par essence de son principe. Donc, pour reprendre tes mots, le foot est le comment-vivre du Thierry Henry Absolu. Mais tu désignes le foot comme le passe-temps des gens qui se demandent comment-être. Or, à l'évidence, le Thierry Henry Absolu ne se pose jamais une telle question, puisqu'il ne marque jamais de but, sauf par hasard, ce qui est en contradiction avec la fin du principe de son comment-vivre. Tu as là une démonstration simple de l'inanité de ton propos. Sur lequel le libéralisme n'a rien à dire.
Sous-Commandant Marco Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Très bien, même si Thierry Henry n'était pas sélectionné par le grand philosophe Domenechovitch, je propose de fusionner ce fil avec celui sur l'Euro 2008.
CMuller Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 En fait, il n'y a que deux questions philosophiques.La première, c'est de savoir comment le monde devrait être, la seconde, c'est de savoir comment vivre. (…) (…) La troisième est de savoir pourquoi ce sont les deux seules questions (tribute to jabial).
h16 Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Je ne vois pas en quoi le fait de regarder un Godard est comparable à celui de s'abrutir devant un match de foot. C'est très comparable, en réalité. Dans les deux cas, l'envie de cogner quelque chose est très présente, on s'emmerde ferme, et la fin ne surprend personne.
walter-rebuttand Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 La question:" comment vivre?" est en effet assez peu présente dans nos discussions alors que c'est une question centrale. Je trouve assez piquante la mansuétude auxquels ont droit chez les intellectuels ceux qui ne mènent pas une vie en accord avec leurs principes. (Ce qui est la moindre des choses)
h16 Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Bon, je m'en voudrais que notre premier échange se limite aux plaisanteries de mes fidèles sectateurs. Le tétracapillectomiste et ses sectateurs : on dirait une œuvre postmoderne de philosophie. Ou de jardinage. La question:" comment vivre?" est en effet assez peu présente dans nos discussions alors que c'est une question centrale. Toutes conneries mises à part, je suis assez d'accord avec ça.
LeSanton Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 En fait, il n'y a que deux questions philosophiques. Poser les deux mêmes questions chaque année au bac? Nan…
azerty Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 En fait, il n'y a que deux questions philosophiques.La première, c'est de savoir comment le monde devrait être, la seconde, c'est de savoir comment vivre. La première est un question pour branleurs qui ont du temps à perdre. C'est un passe-temps ni plus ni moins valable que de jouer au foot, de regarder un Godard ou de faire du tricot. Seule la réponse à la seconde question présente un quelconque intérêt et si le libéralisme n'a rien à dire à ce sujet, alors il peut être jeté aux orties. Avec le temps qui passe et depuis que je suis père, la seconde question m'intéresse bien plus que la première. Est-ce la vie qui m'émousse, ou est-ce la sagesse qui me gagne ? Quoiqu'il en soit, je n'ai plus vraiment envie de passer ma vie à refaire le monde. Et ça va très bien comme ça ! Et toi, Schnappi, t'es-tu toujours plus intéressé à la seconde question qu'à la première, ou bien est-ce le résultat d'une évolution ?
walter-rebuttand Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Avec le temps qui passe et depuis que je suis père, la seconde question m'intéresse bien plus que la première. Est-ce la vie qui m'émousse, ou est-ce la sagesse qui me gagne ? Quoiqu'il en soit, je n'ai plus vraiment envie de passer ma vie à refaire le monde. Et ça va très bien comme ça !Et toi, Schnappi, t'es-tu toujours plus intéressé à la seconde question qu'à la première, ou bien est-ce le résultat d'une évolution ? Je crois que c'est un peu le cas de tout le monde. D'ailleurs les idéologies de type révolutionnaire/totalitaire se basent sur l'exaltation de la jeunesse pour cette raison-là.
azerty Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 En gros, tu dis qu'il faut se regarder le nombril. On peut estimer aussi que passer son temps à refaire le monde, c'est se détourner du monde pour tourner autour de son nombril.
CMuller Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 La question:" comment vivre?" est en effet assez peu présente dans nos discussions alors que c'est une question centrale.(…) En quoi est-ce étonnant ? Si la question est sincère, on attend une réponse que l'on n'a pas. Or, on peut se demander : a/ pourquoi un individu ne saurait pas comment vivre ; b/ pourquoi d'autres individus le sauraient mieux que lui. Il me semble que le présupposé de sens commun est que tout individu adulte sait comment vivre. Et particulièrement dans la philosophie libérale, fondée sur le principe que chaque individu est le mieux placé pour savoir ce qu'il veut pour lui-même. Non ?
trump Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Je trouve assez piquante la mansuétude auxquels ont droit chez les intellectuels ceux qui ne mènent pas une vie en accord avec leurs principes. (Ce qui est la moindre des choses) C'est très vrai ! Et pourtant, par conformisme mou, combien de libéraux sont en réalité totalement soumis aux diktats de notre société ? Combien de philosophes idéalistes aux mains pures pratiquent le SM chez maîtresse Alexandra ? Même le pape s'affiche ouvertement avec son amant, c'est pour dire.
walter-rebuttand Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 En quoi est-ce étonnant ? Si la question est sincère, on attend une réponse que l'on n'a pas. Or, on peut se demander : a/ pourquoi un individu ne saurait pas comment vivre ; b/ pourquoi d'autres individus le sauraient mieux que lui. Il me semble que le présupposé de sens commun est que tout individu adulte sait comment vivre. Et particulièrement dans la philosophie libérale, fondée sur le principe que chaque individu est le mieux placé pour savoir ce qu'il veut pour lui-même. Non ? Encore faut-il se connaître. Or, on discute assez peu ici des moyens de se connaître, des actions licites qu'on s'empêche pour des raisons morales, du mode de vie à adopter (qui n'est pas nécessairement qu'une question de goût etc.)
Patrick Smets Posté 2 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 2 juillet 2008 Blague à part, le libéralisme propose déjà une manière de vivre ensemble sans trop nous mettre sur la gueule. C'est quand même pas rien. Non ? Non, ce n'est pas rien ! C'est de la branlette pour puceau naïf. Vous êtes des pus. Pour une fois que notre croco ouvre un fil depuis des mois, vous le tavernisez en quatrième vitesse. Note bien qu'il suffirait que la modération fasse son travail Bon, je m'en voudrais que notre premier échange se limite aux plaisanteries de mes fidèles sectateurs.Le problème que je vois dans ton propos est le suivant : le Thierry Henry Absolu. Tu sais j'imagine que toute chose existe selon une fin, que toute fin a un principe, et que ce principe se nomme l'absolu de la fin de la chose qui existe. Si tu ne le sais pas, ce n'est pas grave, on te l'expliquera en ce lieu. De ce qui précède, observe Thierry Henry (tu l'ignores peut-être, c'est un footballeur, un avant-centre, qui ne marque jamais de but, sauf par hasard, et qui coûte très cher, raisons pour lesquelles il est Français). Ne t'abandonne pas aux détails, cependant, va directement au Thierry Henry Absolu. Il se trouve que le Thierry Henry Absolu joue au foot par essence de son principe. Donc, pour reprendre tes mots, le foot est le comment-vivre du Thierry Henry Absolu. Mais tu désignes le foot comme le passe-temps des gens qui se demandent comment-être. Or, à l'évidence, le Thierry Henry Absolu ne se pose jamais une telle question, puisqu'il ne marque jamais de but, sauf par hasard, ce qui est en contradiction avec la fin du principe de son comment-vivre. Tu as là une démonstration simple de l'inanité de ton propos. Sur lequel le libéralisme n'a rien à dire. Voilà un texte que j'aurais aimé écrire. C'est dommage qu'à la fin tu te sentes obligé de hurler avec les loups. Mais bon, je sais que tu souffres beaucoup sur le reste du forum et je connais ce besoin impérieux de réintégrer le groupe qui vous haït. Avec le temps qui passe et depuis que je suis père, la seconde question m'intéresse bien plus que la première. Est-ce la vie qui m'émousse, ou est-ce la sagesse qui me gagne ? Quoiqu'il en soit, je n'ai plus vraiment envie de passer ma vie à refaire le monde. Et ça va très bien comme ça !Et toi, Schnappi, t'es-tu toujours plus intéressé à la seconde question qu'à la première, ou bien est-ce le résultat d'une évolution ? Je me suis branlé plus qu'à mon tour, mais plusieurs événements de cette dernière année m'ont amené à me pénétrer de cette vérité prtemière. Et comme il y a sur ce forum des gens que j'aime et qui souffre pour l'avoir oubliée, il était de mon devoir de venir la leur rappeler. Que m'importent les railleries des enfants ?
h16 Posté 2 juillet 2008 Signaler Posté 2 juillet 2008 Note bien qu'il suffirait que la modération fasse son travail Je suis bien d'accord. Ce petit emmerdeur d'h16 commence à bien faire. Je l'ai à l'œil.
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