Iliya Posté 6 février 2011 Signaler Posté 6 février 2011 Citation Le multiculturalisme, quant à lui, est la revendication top-down ou l'imposition bottom-up de droits différents, segmentant la société et tendant à empêcher ses diverses composantes de se rencontrer et de se brasser, quand bien même elles le voudraient. C'est quasiment la thèse de Huntington, à ceci près que celui-ci voit, comme prolongement du cloisonnement culturel, un affrontement entre les différentes cultures en présence, et où des "outsider culturels" tentent de remplacer à la culture "dominante".
jubal Posté 6 février 2011 Signaler Posté 6 février 2011 Rincevent a dit : Pour faire simple, le cosmopolitisme est l'état d'esprit d'une société où règne le "droit à l'indifférence" dans la mesure du respect de certaines normes locales minimalistes, comme dans toutes les villes-mondes et les capitales des empires du passé. Le multiculturalisme, quant à lui, est la revendication top-down ou l'imposition bottom-up de droits différents, segmentant la société et tendant à empêcher ses diverses composantes de se rencontrer et de se brasser, quand bien même elles le voudraient. C'est un peu le rêve de Stefan Zweig contre un cauchemar de René Girard, d'une certaine manière. Ok, défini comme ça je comprend mieux les critiques du multiculturalisme ici. Je trouve quand même cette définition contre-intuitive, j'ai du mal a m'y faire. C'est un peu comme si multinational voulait dire "qui sépare les nations", ça me trouble Je pense en tout cas que c'est la source de nombreux malentendus.
Nirvana Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Citation Et si le Diable était anglais ?"Je crois qu'il est temps de tourner la page sur les politiques du passé qui ont échoué". Quelques mois après Angela Merkel, c'est au tour de David Cameron de donner un gros coup de pioche dans la statue du multiculturalisme radieux. Évidemment, les réactions indignées robotiques (approuvées par Stéphane Hessel) ne se sont pas faites attendre. Ce discours est "une attaque dévastatrice contre 30 ans de multiculturalisme !" s'emporte The Independent. Voilà que les progressistes jouent aux réactionnaires ! Veulent-ils que l'on poursuive encore 30 ans, 100 ans, 1 000 ans dans une voie manifestement sans issue avant que l'on puisse seulement débattre de la possibilité de faire demi-tour ? "Impensable", hurlent les commentateurs et antiracistes professionnels. "Incompatible avec nos valeurs, avec les Droits de l'homme, avec notre tradition d'accueil et d'ouverture et caetera". Il ne suffit pas de désirer les choses, au nom d'une quelconque morale universelle, pour que ces choses arrivent. Les incantations médiatiques ne suffiront pas : faire venir l'Islam est une chose, lui faire déposer les armes et le rendre compatible avec des siècles de chrétienté en est une autre. Pourtant, on ne pourra pas dire que les pays européens n'ont pas essayé. Pour accueillir, ils ont accueilli, sans doute à un point qu'aucun de nos ancêtres n'aurait imaginé. Pour tolérer, ils ont toléré, comme jamais nos nations fières et belliqueuses n'ont toléré leurs adversaires. Pour accepter, les peuples ont accepté, les insultes, les lois, les brimades, les offrandes, les efforts, les consensus, les exigences, les humiliations, pour permettre à l'Islam de se sentir chez soi chez nous, tandis que les commentateurs parlaient de rejet et d'exclusion, alors que l'Europe n'avait jamais autant offert à quiconque… Et que fait-on du principe de précaution ? Pas une seule société qui s'est essayée à l'expérience multiculturelle (souvent malgré elle) n'y a gagné autre chose que des parcellisations et des conflits interminables. Pas une seule. Face à la réalité, il y a le rêve du vivre-ensemble. Mais l'Islam est là, chez les Bisounours : les peuples ne peuvent plus rêver. et les politiciens ne peuvent plus l'ignorer. Plus personne ne peut l'ignorer. Aujourd'hui, des séries de sondages montrent que les européens sont sur la même ligne : la méfiance et le rejet. C'est le cas en Allemagne, en Angleterre et en France. Va-t-on construire encore longtemps l'Europe de la bureaucratie et de l'utopie sans les écouter ni les consulter ? Partout en Europe, les partis nationalistes se développent et commencent à peser, même dans des pays où ils étaient jusque là inexistants. Continuera-t-on à leur cracher à la figure, à leur faire barrage en tendant des crucifix (ou plutôt des croissants) contre le retour de la bête, sans jamais se demander ce que veulent dire ces symptômes ? Les milliers de militants de l'English défense league ne sont pas qu'une "résurgence" d'on ne sait quelle époque. Ils reflètent l'exaspération et l'inquiétude d'une grande part de l'opinion. Il est vrai que pour les antiracistes, s'inquiéter ou douter, c'est déjà trop grave. Quitte à passer pour une ordure, autant y aller franchement, voilà ce qui semble être la très maladroite idéologie de l'EDL. Bien sûr, ces crânes rasés rendent service aux antiracistes, chaque gros plan fait douter les honnêtes gens, qu'on veut convaincre que tout rejet de la "religion d'amour et de paix" ne peut mener qu'à ça. Pourtant, ces techniques habituelles ne suffisent plus. Peut-être a-t-on trop appris aux gens à ne plus "stigmatiser". Toujours est-il qu'ils finissent par ne plus se faire avoir. Pour l'heure, Cameron et Merkel n'osent pas remettre franchement en question le multiculturalisme : prudents, ils prônent simplement une "meilleure intégration". Sont-ce uniquement des paroles électorales ? Depuis Rocard, nous avons entendu ce genre de discours des centaines de fois. Quelles conclusions doit-on en tirer ? Quels actes concrets ? Quelles mesures ? La France a pu sans problème assimiler un million de Polonais et d'Italiens. Il n'y a que les journalistes de Libération pour penser qu'il est tout aussi facile d'assimiler dix millions d'Africains, dans le contexte économique que nous connaissons. Nous avançons à grande vitesse, mais nous avançons dans le noir : une telle politique d'immigration massive est absolument sans précédent, il n'y a guère plus que l'inénarrable démographe Hervé le Bras pour dire le contraire (le même qui accusait la démographie de "devenir un moyen d'expression du racisme"). La plupart des spécialistes (soigneusement choisis par les médias) nous diront en général que l'immigration a été si importante ces trente dernières années qu'il est désormais impossible de revenir en arrière. Rendre irréversible la situation, voilà le rêve de tout bon antiraciste qui se respecte. Le mal est fait ? Les conséquences sont manifestes, dans toutes les grandes villes : les communautés religieuses s'attribuent carrément des territoires. De véritables zones ethniques se recréent partout à l'échelle des quartiers. Au-delà d'un certain seuil, la diversité n'existe plus, puisque les autochtones (comprenez les Français de souche, les seuls qui n'ont pas droit à une identité) fuient ces zones qu'ils considèrent vite comme étrangères, en dépit de tous les milliards investis dans les projets de rénovation urbaine et autres plans de mixité sociale. Comme le disait encore Jean Raspail la semaine dernière, dans l'émission Ce soir ou jamais, peut-être que le modèle multiculturel peut fonctionner. Peut-être. Nous aurons la réponse dans quelques décennies. Ce qui est certain, c'est que la France, l'Angleterre et l'Allemagne ne seront plus jamais la France, l'Angleterre et l'Allemagne. Qu'attendent les journalistes pour s'inquiéter des exigences paradoxales de l'ONU, qui demande aux Européens de se plier sans réserve au multiculturalisme tout en souhaitant à tout prix préserver l'homogénéité ethnique, culturelle et territoriale des tribus amazoniennes ? N'y a-t-il ici aucune spécificité à défendre ? Veut-on aller à Londres pour visiter une arrière boutique du Pakistan ? La réalité, c'est que les antiracistes, qui se détestent profondément et qui n'ont aucune conscience de leur héritage, pensent que l'Europe est tellement coupable de son passé qu'elle doit être condamnée à mort. C'est l'objectif terminal de leur militantisme : faire disparaitre l'Europe sous un flux migratoire continu. Est-on obligé de préciser immédiatement que l'on a bien sûr rien contre les Pakistanais ? Pendant que certains veulent notre mort, nous passons notre temps à mesurer nos paroles et à préparer nos excuses. Partout en Europe, l'antiracisme règne sur les débats autorisés. La tolérance illimitée d'une poignée de renégats médiatiques à l'égard de ceux qui viennent d'ailleurs est comparable avec l'intolérance féroce affichée à l'égard des autochtones simplement inquiets de voir leur pays changer si rapidement de visage. Sadiq Khan, du Labour, a accusé le premier ministre d'avoir "écrit la propagande pour l'English défense league". L'infamie, voilà le premier réflexe. Calomniez, il en restera toujours quelque chose. C'est un "tollé", un "dérapage", un "appel du pied à l'extrême droite". Tant que l'on ne se décide pas à rejeter fermement ces critiques hystériques (les mêmes dans tous les pays de l'Union), tout débat serein est impossible. Les critiques modérées ne sont pourtant pas les moins ridicules : "Le multiculturalise vise à créer un facteur commun sociétal plus fort. L'approche de David Cameron nous condamne à chercher le plus petit dénominateur commun", affirme l'éditorialiste de The Independant. C'est pourtant la seule vision de société possible : Cameron réduit le diviseur communautaire à un unique dénominateur commun. Inayat Bunglawla, du groupe Muslims4UK, y va carrément de son petit chantage : "M.Cameron devrait réfléchir à ce qui s'est passé depuis 2001, depuis l'invasion de l'Afghanistan, l'invasion de l'Irak, qui sont, selon tous les commentateurs considérées comme la principale raison de la radicalisation de la jeunesse musulmane à laquelle on a assisté". Belle leçon de loyauté ! La politique extérieure du pays devrait donc s'aligner sur l'avis de minorités ne partageant manifestement pas du tout les intérêts de l'Angleterre. En cas de guerre, de quel côté se rangeront ces gens ? Preuve qu'il y a encore du chemin à faire pour se dégager de la terreur de l'Islam, Cameron lui-même y allé de son aberration, en proposant "de traiter à la racine les causes du mal-être des Musulmans dans les sociétés européennes", en évoquant notamment parmi leurs motifs de mécontentement "la situation des Palestiniens"… Sous-entendu, amis Israéliens, soyez gentils de vous laisser envahir : ça les calmera. Tout un pogrom, pardon, tout un programme. Utopie : Israël a le sens de la souveraineté. Et quand bien même, si Israël n'était pas là, on trouverait toujours d'autres explications pour excuser le "mal-être des Musulmans" et finalement accepter les revendications et le comportement de certains d'entre eux. Exactement comme on peut le faire vis-à-vis de nos délinquants. Faisal Hanjra, l'un des responsables du Conseil musulman britannique, regrette que la "communauté musulmane soit traitée comme faisant partie du problème, et non comme pouvant faire partie de la solution". Surprise : nous pensions que seule Ségolène Royal était capable de dire une chose pareille. Voici ce que l'on peut lire dans l'AFP : "À l'inverse de pays comme la France qui ont fait le choix de l'assimilation, la Grande-Bretagne a opté pour le multiculturalisme qui a vu affluer de l'ex-Empire ce que d'aucuns ont appelé le "black million". Un choix dicté par la "honte vis-à-vis du passé colonial", selon le journal The Independent". Seule la culpabilisation individuelle et collective permet de faire avaler l'utopie multiculturelle. La France a-t-elle fait le choix de l'assimilation ? Elle a abandonnée cette idée depuis belle lurette. Notre pays est multiculturel de fait. Comment en serait-il autrement ? Comment pourrait-on assimiler 120 000 immigrés supplémentaires -officiels- par an ? Dans les grandes villes, c'est souvent à l'autochtone de s'intégrer ou de partir. La valise ou la mosquée. Pour aller contre la vague médiatique et son emprise terroriste sur l'opinion, il faut du courage. Nous assistons depuis quelques mois à des déclarations fracassantes, outre-manche, jusque là inédites. On connaissait le conférencier Robert Spencer ou le politicien Nigel Farrage, voici maintenant le journaliste Douglas Murray : Une belle leçon. En effet, il ne suffit plus de mépriser l'inquiétude. Ils ne suffit plus de reprocher aux gens peu enthousiastes d'avoir "peur", surtout quand on a soi-même une terreur bleue de la démocratie réelle (passage en force du traité de Lisbonne, réactions insultantes aux votations suisses). Si les peuples ne sont pas d'accord avec ce qu'on leur sert, qui a la légitimé pour décider de continuer à leur place ? Les journalistes de The Independent et du Monde ? Sont-ce uniquement eux qui font l'Europe, dans le dos des citoyens ? Jamais rien n'est pardonné à un raciste : on ne lui cherche jamais la moindre excuse sociale, la moindre raison environnementale. Notre époque compte plus de spécialistes, d'experts, de politologues et de sociologues qu'aucune autre. Ne trouve-t-on pas curieux qu'aucun d'entre eux ne soit capable d'expliquer concrètement les causes de la xénophobie ? Les fables sur le ventre encore fécond, les convocations des heures les plus sombres, la culpabilisation coloniale, tout ça ne suffit plus. Chaque société fonctionne avec une double morale : une morale endogame et une morale exogame. Depuis toujours, on ne traite pas l'étranger comme son compatriote, le prochain comme le lointain. Cameron reconnait que cette double morale existe toujours, mais à rebours: "Nous avons adopté un double standard de réactions. Lorsqu'un homme blanc commet un acte raciste ou profère des injures racistes, nous le condamnons fermement et unanimement… mais lorsque le racisme est dirigé contre nous et provient de personnes étrangères à notre civilisation, nous sommes soudain prudents et hésitants à nous confronter à eux". Notons au passage que Cameron déplore une liberté surdimensionnée qui aurait encouragé les Musulmans à créer des sociétés fermées à l'intérieur de la société, au lieu de s'intégrer et d'adopter les schémas culturels européens. Et la France ? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a jamais laissée à ses compatriotes une "liberté surdimensionnée". Pourtant, le résultat est le même : dans une société qui n'est plus qu'un lieu de villégiature (pour ne pas dire un poste avancé), l'islam prime sur la carte d'identité. On peut essayer d'étouffer cette loyauté sacrée sous le confort et l'opulence : ça ne suffira pas. Ce cruel constat moral est bien entendu rejeté par les utopistes. Un fanatique croit jusqu'au bout en sa religion, en particulier quand les choses tournent mal. Ce sont bien nos utopistes les plus dangereux des kamikazes : ils sont prêts à couler avec la société qu'ils auront si ardemment sabordée. Ce sont eux, ces terroristes intellectuels, qui rejetteront de manière hystérique tout forme de débat, quitte à nier et à criminaliser les réalités les plus évidentes. Pas évident que ceux-ci s'entendent avec ceux-là : leurs objectifs sont les mêmes. Il y a un lien évident entre le multiculturalisme et le terrorisme, tout comme il y a un lien évident entre le multiculturalisme et la délinquance. L'immigration massive et a fortiori islamique n'a aucune pertinence. Satisfaire une quelconque "curiosité culturelle" de trois décennies n'est pas un argument suffisant pour jeter à bas les siècles qui ont patiemment construit l'équilibre de nos sociétés. Bien entendu, l'antiracisme ne lâche pas un pouce de terrain (les places sont bien payées) : ils hurlent à l'outrance, au blasphème, criminalisent déjà Cameron, pour s'assurer qu'il ne s'avisera pas d'aller plus loin, c'est-à-dire pour qu'il ne remette pas carrément en cause l'immigration. D'ici 2012, la France devra quoiqu'il arrive se positionner sur ce débat inévitable. Pas question ici de causeries préfectorales sur l'Identité nationale, où l'on s'interdit à l'avance d'aborder (autrement que par son prisme positif) la plus grande partie de la question : l'immigration. C'est bien l'immigration massive et culturellement très éloignée qui mène un pays comme la France à se poser la question de son identité. Se refuser à aborder le sujet intelligemment conduira un jour les populations européennes à l'aborder brutalement. Ce consensus commun contre le multiculturalisme peut devenir la première base de la véritable Europe des peuples. Si l'antiracisme bureaucrate s'entête (ce qui est probable), il signera la mort de l'Europe communautaire, au profit d'une Europe des communautés. Les bulletins de vote, l'intégration, la tolérance et la paix, tous ces symboles nous sembleront alors bien loin de notre réalité. Laurent Obertone http://www.surlering.com/article/article.p…-etait-anglais-
Tremendo Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Rincevent a dit : Pour faire simple, le cosmopolitisme est l'état d'esprit d'une société où règne le "droit à l'indifférence" dans la mesure du respect de certaines normes locales minimalistes, comme dans toutes les villes-mondes et les capitales des empires du passé. Le multiculturalisme, quant à lui, est la revendication top-down ou l'imposition bottom-up de droits différents, segmentant la société et tendant à empêcher ses diverses composantes de se rencontrer et de se brasser, quand bien même elles le voudraient. C'est un peu le rêve de Stefan Zweig contre un cauchemar de René Girard, d'une certaine manière. +1
free jazz Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 jubal a dit : Ok, défini comme ça je comprend mieux les critiques du multiculturalisme ici.Je trouve quand même cette définition contre-intuitive, j'ai du mal a m'y faire. Ce n'est pas du tout contre-intuitif, il y a autant d'écart entre la reconnaissance d'un fait multiculturel et le multiculturalisme qu'entre un fait social et le socialisme, ou entre association laïque et doctrine laïciste. Le multiculturalisme est une idéologie normative indissociable d'une production étatique de transformation sociale définie dans un sens égalitariste par Will Kymlicka et Charles Taylor, dont les nouvelles élites politico-médiatiques ont fait un instrument de contrôle et d'oppression de la majorité. Elle part d'une critique de la neutralité libérale de l'Etat garantissant l'équité en droit d'individus indifférenciés contre l'arbitraire, accusant la conception classique du libéralisme d'avoir institué un droit pour des citoyens désincarnés qui fait abstraction des inégalités frappant les minorités. Alors que le libéralisme proposait de protéger la majorité des individus de la tyrannie d'une minorité, le multiculturalisme a fourni une doctrine de tyrannie des minorités en phase avec les ambitions des nouvelles oligarchies en quête de respectabilité. Inspirée par la théorie rawlsienne de la justice sociale, cette théorie affirme que l'Etat ne peut rester neutre par rapport à la capacité réelle des minorités d'exercer des droits spécifiques conformes à leurs revendications. Selon elle, l'Etat doit donc intervenir au moyen d'une batterie de dispositifs gouvernementaux volontaristes pour corriger les dicriminations de fait. Une planification de la diversité qui subventionne les associations communautaires et l'accueil des immigrés, encourage l'expression des identités allogènes, la déconstruction des identités indigènes, une politique éducative de discrimination positive et d'intégration forcée instaurant des quotas de représentation, une législation particulière garantissant l'exercice de droits culturels collectifs aux minorités. Ces nouveaux droits culturels (parfois nommés accommodements raisonnables) étant d'essence collectiviste, ils dérivent logiquement sur une uniformisation et une orthopraxie sociale, un contrôle policier de l'opinion imposant une rectitude disciplinaire des comportements qualifiés de discriminatoires. Or on voit que tous ces programmes de tolérance répressive mis en pratique depuis 30 ans, loin de produire cette utopie pluraliste revendiquée, ont partout entraîné davantage de ressentiment et de tensions communautaires, de pillage des contribuables et de recul de la liberté d'expression, de désagrégation sociale, de violence politique pour la conquête des droits culturels et religieux.
Tremendo Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 free jazz a dit : Ce n'est pas du tout contre-intuitif, il y a autant d'écart entre la reconnaissance d'un fait multiculturel et le multiculturalisme qu'entre un fait social et le socialisme, ou entre association laïque et doctrine laïciste. Le multiculturalisme est une idéologie normative indissociable d'une production étatique de transformation sociale définie dans un sens égalitariste par Will Kymlicka et Charles Taylor, dont les nouvelles élites politico-médiatiques ont fait un instrument de contrôle et d'oppression de la majorité. Elle part d'une critique de la neutralité libérale de l'Etat garantissant l'équité en droit d'individus indifférenciés contre l'arbitraire, accusant la conception classique du libéralisme d'avoir institué un droit pour des citoyens désincarnés qui fait abstraction des inégalités frappant les minorités. Alors que le libéralisme proposait de protéger la majorité des individus de la tyrannie d'une minorité, le multiculturalisme a fourni une doctrine de tyrannie des minorités en phase avec les ambitions des nouvelles oligarchies en quête de respectabilité. Inspirée par la théorie rawlsienne de la justice sociale, cette théorie affirme que l'Etat ne peut rester neutre par rapport à la capacité réelle des minorités d'exercer des droits spécifiques conformes à leurs revendications. Selon elle, l'Etat doit donc intervenir au moyen d'une batterie de dispositifs gouvernementaux volontaristes pour corriger les dicriminations de fait. Une planification de la diversité qui subventionne les associations communautaires et l'accueil des immigrés, encourage l'expression des identités allogènes, la déconstruction des identités indigènes, une politique éducative de discrimination positive et d'intégration forcée instaurant des quotas de représentation, une législation particulière garantissant l'exercice de droits culturels collectifs aux minorités. Ces nouveaux droits culturels (parfois nommés accomodements raisonnables) étant d'essence collectiviste, ils dérivent logiquement sur une uniformisation et une orthopraxie sociale, un contrôle policier de l'opinion imposant une rectitude disciplinaire des comportements qualifiés de discriminatoires. Or on voit que tous ces programmes de tolérance répressive mis en pratique depuis 30 ans, loin de produire cette utopie pluraliste revendiquée, a partout entraîné davantage de ressentiment et de tensions communautaires, de pillage des contribuables et de recul de la liberté d'expression, de désagrégation sociale, de violence politique pour la conquête des droits culturels et religieux. Tout est dit.
tisserand Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Rincevent a dit : Pour faire simple, le cosmopolitisme est l'état d'esprit d'une société où règne le "droit à l'indifférence" dans la mesure du respect de certaines normes locales minimalistes, comme dans toutes les villes-mondes et les capitales des empires du passé. Le multiculturalisme, quant à lui, est la revendication top-down ou l'imposition bottom-up de droits différents, segmentant la société et tendant à empêcher ses diverses composantes de se rencontrer et de se brasser, quand bien même elles le voudraient. C'est un peu le rêve de Stefan Zweig contre un cauchemar de René Girard, d'une certaine manière. Le cosmopolisme est une logique d'élite, le multiculturalisme est une logique de masse. Le cosmopolitisme, c'est picasso à paris, le multiculturalisme c'est 50 maliens dans ton immeuble. Le cosmopolitisme c'est accueillir des écrivains russes, espagnols, italiens, le multiculturalisme c'est construire une mosquée. Le cosmopolitisme c'est de considérer le génie individuel au delà des origines, le multiculturalisme c'est exactement l'inverse: l'estime des cultures indépendament de la nullité de ceux qui les portent. Pour un multiculturaliste, kandinsky ou un éboueur marabout pro excision sont chacun des " passeurs de culture''. Le multiculturalisme est la maladie sénile du progressisme.
free jazz Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 tisserand a dit : Le cosmopolisme est une logique d'élite, le multiculturalisme est une logique de masse. Le cosmopolitisme, c'est picasso à paris, le multiculturalisme c'est 50 maliens dans ton immeuble. Le cosmopolitisme c'est accueillir des écrivains russes, espagnols, italiens, le multiculturalisme c'est construire une mosquée. Le cosmopolitisme c'est de considérer le génie individuel au delà des origines, le multiculturalisme c'est exactement l'inverse: l'estime des cultures indépendament de la nullité de ceux qui les portent. Pour un multiculturaliste, kandinsky ou un éboueur marabout pro excision sont chacun des " passeurs de culture''. Le multiculturalisme est la maladie sénile du progressisme. Très juste, encore que le cosmopolitisme philosophique va plus loin que ça. Vous pointez une transformation majeure des mentalités que j'ai soulignée en parlant de déconstruction des identités indigènes. Le multiculturalisme c'est aussi sur le plan moral, le relativisme poussé jusque dans ses conséquences les plus extrêmes et destructrices de toute civilité. Y compris la reconnaissance des tribunaux islamiques et leur intégration à la common law.
Aurel Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 tisserand a dit : Le cosmopolisme est une logique d'élite, le multiculturalisme est une logique de masse. Elite pour qui ? Les masses c'est quoi ? Les rastaquouères méprisés hier font partie de la culture élitiste aujourd'hui. Tu aurais certainement exigé l'interdiction des impressionnistes, décadents et scandaleux, lors du salon des refusés. Et tu aurais insulté Picasso et son art au début du XXeme siècle.
José Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 tisserand a dit : Le cosmopolisme est une logique d'élite, le multiculturalisme est une logique de masse. N'importe quoi ! Le cosmopolistisme, c'est quand un Juif te pique ton pognon. Le multiculturalisme, c'est quand un Arabe te pique ton gsm.
Chitah Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 C'est marrant comme un simple message de Rincevent (juste au demeurant à mon avis) peut déclencher une telle vague de ressentiment, consistant à intellectualiser une ou deux érucatations telles que "y'a trop de noirs en France". Très intéressant à observer. Et surtout, j'aime bien le concept de "cosmopolitisme = élite" : parle d'élite dans un pays comme la France où, décennie après décennie, les français (de souche) s'abêtissent toujours un peu plus est assez croustillant. En témoigne les comparaisons internationales de niveau scolaire.
free jazz Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Aurel a dit : Elite pour qui ? Les masses c'est quoi ? Les rastaquouères méprisés hier font partie de la culture élitiste aujourd'hui. Tu aurais certainement exigé l'interdiction des impressionnistes, décadents et scandaleux, lors du salon des refusés. Et tu aurais insulté Picasso et son art au début du XXeme siècle. C'est à la limite du révisionnisme esthétique boboïde. Ni les impressionnistes ni les cubistes n'ont jamais été des artistes maudits. Picasso encore moins que les autres. Pas même la secte influente des surréalistes. Ils ont au contraire rapidement écrasé l'ancien académisme, ce sont les "pompiers" comme Gérôme qui furent dénigrés et jetés aux oubliettes de la peinture parce que pas assez modernes. Chitah a dit : Et surtout, j'aime bien le concept de "cosmopolitisme = élite" : parle d'élite dans un pays comme la France où, décennie après décennie, les français (de souche) s'abêtissent toujours un peu plus est assez croustillant. En témoigne les comparaisons internationales de niveau scolaire. Moi je vois un lien assez clair entre l'idéologie multicultu, l'intégration forcée et l'enfoncement progressif au fond des classements Pisa.
Aurel Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 free jazz a dit : C'est à la limite du révisionnisme esthétique boboïde. Ni les impressionnistes ni les cubistes n'ont jamais été des artistes maudits. Ai-je parlé d'artistes maudits ? Ils l'étaient par une société bien pensante, conservatrice, qui les considérait décadents et nocifs pour la patrie et les beaux arts. Cela n'interdisait pas à d'affreux collectionneurs d'acheter leurs oeuvres et de les soutenir. Des progressistes, sûrement.
Chitah Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 free jazz a dit : Moi je vois un lien assez clair entre l'idéologie multicultu, l'intégration forcée et l'enfoncement progressif au fond des classements Pisa. Tellement clair qu'il n'est ni besoin de le préciser, ni de le démontrer à ce que je vois.
jubal Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 free jazz a dit : Ce n'est pas du tout contre-intuitif, il y a autant d'écart entre la reconnaissance d'un fait multiculturel et le multiculturalisme qu'entre un fait social et le socialisme, ou entre association laïque et doctrine laïciste. Le multiculturalisme est une idéologie normative indissociable d'une production étatique de transformation sociale définie dans un sens égalitariste par Will Kymlicka et Charles Taylor, dont les nouvelles élites politico-médiatiques ont fait un instrument de contrôle et d'oppression de la majorité. Elle part d'une critique de la neutralité libérale de l'Etat garantissant l'équité en droit d'individus indifférenciés contre l'arbitraire, accusant la conception classique du libéralisme d'avoir institué un droit pour des citoyens désincarnés qui fait abstraction des inégalités frappant les minorités. Alors que le libéralisme proposait de protéger la majorité des individus de la tyrannie d'une minorité, le multiculturalisme a fourni une doctrine de tyrannie des minorités en phase avec les ambitions des nouvelles oligarchies en quête de respectabilité. Inspirée par la théorie rawlsienne de la justice sociale, cette théorie affirme que l'Etat ne peut rester neutre par rapport à la capacité réelle des minorités d'exercer des droits spécifiques conformes à leurs revendications. Selon elle, l'Etat doit donc intervenir au moyen d'une batterie de dispositifs gouvernementaux volontaristes pour corriger les dicriminations de fait. Une planification de la diversité qui subventionne les associations communautaires et l'accueil des immigrés, encourage l'expression des identités allogènes, la déconstruction des identités indigènes, une politique éducative de discrimination positive et d'intégration forcée instaurant des quotas de représentation, une législation particulière garantissant l'exercice de droits culturels collectifs aux minorités. Ces nouveaux droits culturels (parfois nommés accommodements raisonnables) étant d'essence collectiviste, ils dérivent logiquement sur une uniformisation et une orthopraxie sociale, un contrôle policier de l'opinion imposant une rectitude disciplinaire des comportements qualifiés de discriminatoires. Or on voit que tous ces programmes de tolérance répressive mis en pratique depuis 30 ans, loin de produire cette utopie pluraliste revendiquée, ont partout entraîné davantage de ressentiment et de tensions communautaires, de pillage des contribuables et de recul de la liberté d'expression, de désagrégation sociale, de violence politique pour la conquête des droits culturels et religieux. Merci pour cette explication, c'est un sujet sur lequel je débarque un peu. J'ai donc bien compris comment était entendu le terme multiculturalisme ici, mais je reste persuadé que beaucoup de gens ne le comprennent pas comme ça, et que bien des débats qu'on voit sont d’énorme malentendus. En tout cas c'est limpide pour moi maintenant, je vais pouvoir suivre les discussions la dessus plus facilement
Poil à gratter Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Lucilio a dit : N'importe quoi !Le cosmopolistisme, c'est quand un Juif te pique ton pognon. Le multiculturalisme, c'est quand un Arabe te pique ton gsm. Hahahaha, c'est un sacrément bon résumé.
free jazz Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Chitah a dit : Tellement clair qu'il n'est ni besoin de le préciser, ni de le démontrer à ce que je vois. Il suffit de le constater, par exemple en lisant le dernier rapport du HCI. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20…unautarisme.php Aurel a dit : Ai-je parlé d'artistes maudits ? Ils l'étaient par une société bien pensante, conservatrice, qui les considérait décadents et nocifs pour la patrie et les beaux arts. Cela n'interdisait pas à d'affreux collectionneurs d'acheter leurs oeuvres et de les soutenir.Des progressistes, sûrement. ça doit être pour ça qu'ils ont vite monopolisé les grandes expo internationales, que les réalistes qui anticipaient le cinéma furent éjectés par la bonne société de l'époque. Faire des impressionnistes et des cubistes des transgressifs incompris de la bourgeoisie, c'est une totale reconstruction selon les canons contemporains dans l'air du temps. Comme on ne tolère aujourd'hui que l'art officiellement rebellocrate, il faut tirer un Picasso de ce côté alors qu'il n'y a jamais eu peintre plus autorisé ni aussi courtisé. Autre grosse différence: aujourd'hui on est sommés par le clergé culturel d'admirer des graffiti miteux en espace alternatif au Palais de Tokyo. On peine à contester qu'un crevard déclamant du slam vaut Mozart, on n'a pas le droit de dire que le rap est une sous-culture de merde.
Invité Arn0 Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Lucilio a dit : N'importe quoi !Le cosmopolistisme, c'est quand un Juif te pique ton pognon. Le multiculturalisme, c'est quand un Arabe te pique ton gsm. +1
Invité Arn0 Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 jubal a dit : Merci pour cette explication, c'est un sujet sur lequel je débarque un peu.J'ai donc bien compris comment était entendu le terme multiculturalisme ici, mais je reste persuadé que beaucoup de gens ne le comprennent pas comme ça, et que bien des débats qu'on voit sont d’énorme malentendus. Il n'y aucun malentendus, c'est la même chose. Sauf que pour certains dire qu'on veut pas des noirs et des arabes en France ce n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. ^–^
Fenster Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Le constructivisme social c'est mal! Fin de l'histoire!
tisserand Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Arn0 a dit : Il n'y aucun malentendus, c'est la même chose. Sauf que pour certains dire qu'on veut pas des noirs et des arabes en France ce n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. ^–^ Sauf que pour certains dire qu'on veut baisser les impôts en France ce n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. Sauf que pour certains dire qu'on veut s'enrichir n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. En fait on peut appliquer ce genre de formule à peu près à tout.
john_ross Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 tisserand a dit : En fait on peut appliquer ce genre de formule à peu près à tout. Aux niakoués et aux indiens en priorité.
free jazz Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Arn0 a dit : Il n'y aucun malentendus, c'est la même chose. Sauf que pour certains dire qu'on veut pas des noirs et des arabes en France ce n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. ^–^ Il ne s'agit pas d'une problématique franco-française. La politique multiculturaliste a d'abord été expérimentée au Canada. Renseigne-toi un minimum avant de faire le flic. Citation Canada Main article: Multiculturalism in CanadaMulticulturalism was adopted as the official policy of the Canadian government during the premiership of Pierre Elliot Trudeau in the 1970s and 1980s.[23] The Canadian government has often been described as the instigator of multicultural ideology because of its public emphasis on the social importance of immigration.[24] Multiculturalism is reflected in the law through the Canadian Multiculturalism Act[25] and section 27 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms.[26] In 2001, approximately 250,640 people immigrated to Canada. The newcomers settle mostly in the major urban areas of Toronto, Vancouver and Montreal.[27] By the 1990s and 2000s, the largest component of Canada’s immigrants came from Asia, including the Middle East, South Asia, South-East Asia and East Asia.[28] Canadian society is often depicted as being very progressive, diverse, and multicultural. Accusing a person of racism in Canada is usually considered a serious slur.[29] Canadian political parties are now cautious about criticizing their country's high level of immigration, because, as noted by the Globe and Mail, "in the early 1990s, the old Reform Party was branded 'racist' for suggesting that immigration levels be lowered from 250,000 to 150,000."[30] Argentina Main article: Demographics of Argentina Though not called Multiculturalism as such, the preamble of Argentina's constitution explicitly promotes immigration, and recognizes the individual's multiple citizenship from other countries. Though 97% of Argentina's population self-identify as of European descent[31][32] to this day a high level of multiculturalism remains a feature of the Argentine's culture,[33] allowing foreign festivals and holidays (e.g. Saint Patrick's Day), supporting all kinds of art or cultural expression from ethnic groups, as well as their diffusion through an important multicultural presence in the media; for instance it is not uncommon to find newspapers[34] or radios programs in English, German, Italian or French in Argentina. http://en.wikipedia.org/wiki/Multiculturalism
Tremendo Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Arn0 a dit : Il n'y aucun malentendus, c'est la même chose. Sauf que pour certains dire qu'on veut pas des noirs et des arabes en France ce n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. ^–^
Chitah Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 tisserand a dit : Sauf que pour certains dire qu'on veut baisser les impôts en France ce n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. Sauf que pour certains dire qu'on veut s'enrichir n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. En fait on peut appliquer ce genre de formule à peu près à tout. Arn0 a absolument raison. Et effectivement, les libéraux dont moi souhaitons une baisse des impôts. C'est le but. Et il existe une théorie pour l'expliquer. Nous l'admettons aisément, sans aucun problème, je ne vois pas où est le mal. De même : Citation pour certains dire qu'on veut pas des noirs et des arabes en France ce n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. Maintenant, toi ou d'autres serez-vous capables de tout simplement l'admettre, que ce qui te pose problème, au-delà de leur apport culturel réel, c'est tout simplement la présence de 50 maliens* dans ton immeuble? * : car en effet, le malien se déplace en troupeau, héritage de sa mentalité clanique. D'après le Pr. Dehaur-Lénoir, cette organisation sociale est essentiellement due à la faiblesse du QI du malien, comparativement à celle du caucasien (comme Jean-Claude van Damme ou Mickaël Vendetta).
tisserand Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Chitah a dit : C'est marrant comme un simple message de Rincevent (juste au demeurant à mon avis) peut déclencher une telle vague de ressentiment, consistant à intellectualiser une ou deux érucatations telles que "y'a trop de noirs en France".Très intéressant à observer. Et surtout, j'aime bien le concept de "cosmopolitisme = élite" : parle d'élite dans un pays comme la France où, décennie après décennie, les français (de souche) s'abêtissent toujours un peu plus est assez croustillant. En témoigne les comparaisons internationales de niveau scolaire. Ce sont les mauvais qui font plonger la France dans les classement internationaux pas les bons. Les premiers 20% en France sont au même niveau que les premiers 20% d'à peu près tous les pays développés. Travaux sur l'effet de l'immigration dans les résultats scolaires : http://scholar.google.com/scholar?q=immigr…hercher&lr= Corrélation entre courbe de QI au sein des pays et résultats PISA: http://scholar.google.com/scholar?hl=fr&am…o=&as_vis=0
Chitah Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 tisserand a dit : Travaux sur l'effet de l'immigration dans les résultats scolaires :http://scholar.google.com/scholar?q=immigr…hercher&lr= Corrélation entre courbe de QI au sein des pays et résultats PISA: http://scholar.google.com/scholar?hl=fr&am…o=&as_vis=0 J'apporte une petite précision aux travaux que tisserand cite (et que personne ne lira, le principal intéressé en premier d'ailleurs) : ces statistiques ne concernent, bien entendu, que l'apport négatif des noirs et des arabes. Les autres immigrés ayant eux un apport capital (asiatiques, etc.) pour une raison simple, c'est avant qu'ils ne sont ni arabes ni noirs. Berk. On citera par exemple, en France, la réussite sociale du commissaire Van Loc (le Yves Rénier du XIIIème arrondissement).
Invité Arn0 Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 tisserand a dit : Ce sont les mauvais qui font plonger la France dans les classement internationaux pas les bons. Les premiers 20% en France sont au même niveau que les premiers 20% d'à peu près tous les pays développés. Tu veux montrer que les mauvais ne tire pas les bons vers le bas et que leur présence n'est donc pas un problème ? Je suis bien d'accord avec toi.
Invité Arn0 Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 tisserand a dit : Sauf que pour certains dire qu'on veut baisser les impôts en France ce n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. Sauf que pour certains dire qu'on veut s'enrichir n'est pas assez subtil, alors on pond une théorie ad hoc pour le justifier. En fait on peut appliquer ce genre de formule à peu près à tout. Les opposants à la "politique multiculturaliste" réelle ou supposée de la France ne disent pas : je n'aime pas que les noirs et les arabes soient présent en France. En le disant ils montreraient leur vrai visage (dans ton cas avec le coup des maliens, de la mosquée et du "dysgénisme" je dois avouer que tu ne prends pas beaucoup de précautions oratoires). Moi je dis clairement : je n'aime pas les impots. Donc la différence saute au yeux. Mon vrai visage c'est d'être contre les impôts, je ne dis pas : j'ai rien contre les impôts mais il faut les baisser.
h16 Posté 7 février 2011 Signaler Posté 7 février 2011 Arn0 a dit : Moi je dis clairement : Moui bon pas toujours.
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