maurice b. Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 Faire partir un locataire d'un HLM est impossible car il bénéficie d'un droit au maintien dans les lieux. Aussi, le gouvernement planche actuellement sur un décret (qui pourrait être applicable au 1 er janvier 2009) et qui fixerait un nouveau barême de loyers. Selon ce barême, un locataire ou un ménage dont les revenus seraient supérieurs de 90% au plafond en vigueur pour l'attribution d'un logement HLM, auraient à payer un loyer quasiment équivalent au prix du marché du secteur locatif privé de l'endroit *. Enfin, une bonne réforme qui incitera les locataires aisés à quitter leurs HLMs attribués à vie. * Selon la revue "Intêrèts Privés", le loyer de 150.000 logements HLM seraient ainsi alignés sur le secteur locatif privé, ce qui dissuaderait une partie des occupants d'y rester.
Harald Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 Enfin, une bonne réforme qui incitera les locataires aisés à quitter leurs HLMs attribués à vie. La bonne réforme consisterait à se séparer du parc de HLM, quitte à brader les appartements. C'est justement parce qu'il y a des locataires protégés - que ce soit en raison de leur statut social +/- élevé ou de leur insolvabilité réelle ou supposée - que le marché de l'immobilier locatif est bloqué avec des tarifs et des exigences (caution élevée, etc.) destinés à protéger les propriétaires. Mais bon, attendre ce genre de mesure d'un gouvernement qui fait un pas en avant et deux en arrière…
maurice b. Posté 10 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 10 juillet 2008 La bonne réforme consisterait à se séparer du parc de HLM, quitte à brader les appartements. Cher ami, un appartement (privé ou HLM) ne peut se vendre que s'il est vide et libre de ses occupants.
Harald Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 Cher ami, un appartement (privé ou HLM) ne peut se vendre que s'il est vide et libre de ses occupants. Il peut-être vendu à ses occupants. Ce serait même une manière de faire du social intelligemment pour une fois. Ceci dit, je doute que ce soit la préoccupation majeure de votre président plus occupé à faire de jolis cadeaux à ses amis de TF1 sur le dos des contribuables.
john_ross Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 Cher ami, un appartement (privé ou HLM) ne peut se vendre que s'il est vide et libre de ses occupants. C'est faux! Le locataire doit en être averti 6 mois à l'avance afin que si celui-ci le désire il puisse acheter l'appartement. Allez faire un tour chez foncia vous verrez des appartements loués en vente. PS : mon propriétaire à bien vendu l'appartement dans lequel j'étais locataire.
maurice b. Posté 10 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 10 juillet 2008 C'est faux!Allez faire un tour chez foncia vous verrez des appartements loués en vente. Oui, mais dans un cas de vente privé -> privé ça pose peu de problèmes (encore que le nouveau propriétaire ne soit pas obligé de conserver le montant du loyer fixé par l'ancien). Pour les HLMs c'est un tout autre problème. Pensez-vous qu'un promoteur privé accepterait de racheter des logements occupés sachant que le montant des loyers est fixé par un barême étatique et en fonction des revenus du locataire et que tous les travaux d'entretien des parties communes demeureraient à la charge du propriétaire de l'immeuble ? Seuls des logements vides pourraient interesser les promoteurs privés, si une telle opération de privatisation du parc HLM avait lieu .
john_ross Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 Par définition maurice si vous vendez un HLM c'est pour que celui-ci n'en soit plus un.
maurice b. Posté 10 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 10 juillet 2008 Par définition maurice si vous vendez un HLM c'est pour que celui-ci n'en soit plus un. Oui. Donc il faut qu'il soit vide; ça me parait évident pour que le propriétaire ait toute liberté d'en faire ce qu'il veut. Sinon occupé par des locataires sociaux invirables c'est une affaire INGERABLE.
Harald Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 Oui. Donc il faut qu'il soit vide; ça me parait évident pour que le propriétaire ait toute liberté d'en faire ce qu'il veut.Sinon occupé par des locataires sociaux invirables c'est une affaire INGERABLE. Et on dit merci à qui pour ça ?
Taranne Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 N'empêche que sur le fond il y a un véritable projet: nombre de HLM sont occupés par des gens qui pourraient parfaitement se loger dans le privé, d'où pénurie qui conduit, dans certaines régions, au grand retour des bidonvilles. Et le pire c'est que ces parasites sont non seulement tolérés, mais préservés comme facteurs de "mixité sociale". Pas besoin d'une nouvelle loi, juste de rappeler un principe de base: les HLM c'est pour les pauvres et les revenus modestes, si tu n'es ni l'un ni l'autre tu vas voir ailleurs. Et si tu t'entêtes, eh bien, ma foi… Inutile de dire que ce n'est pas pour demain.
maurice b. Posté 10 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 10 juillet 2008 Et on dit merci à qui pour ça ? Les méthodes employées dans différents domaines, pour réformer, donnent une idée de la stratégie sarkozienne. Il a compris qu'il ne passerait pas en force et que c'est par la contrainte financière qu'il y parviendra en mettant les gens devant leurs responsabilités. C'est triste à dire mais en France c'est la seule méthode qui semble marcher. On l'a vu avec les grèves. A partir du moment où les jours de grève sont soigneusement comptabilisés et retenus, les mouvements de grève abusifs, pour un oui ou pour un non, s'estompent très vite. La sur-consommation de médicaments qui plombent les comptes de la sécu n'a jamais pu être réglé par la pédagogie et l'appel au civisme et la raison.Il sera réglé, en partie, par la franchise à payer sur chaque boite de medicament (50 centimes pour l'instant et davantage si ça ne suffit pas). La gabegie inflationniste à Francetélévisions (qui demande toujours plus de moyens pour faire des programmes de plus en plus nuls) sera réglé selon la même méthode; en asphixiant financièrement l'entreprise, qui sera obligé de "faire le ménage" ou de céder progressivement des filiales au privé.
EcoGuy Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 Faire partir un locataire d'un HLM est impossible car il bénéficie d'un droit au maintien dans les lieux.Aussi, le gouvernement planche actuellement sur un décret (qui pourrait être applicable au 1 er janvier 2009) et qui fixerait un nouveau barême de loyers. Selon ce barême, un locataire ou un ménage dont les revenus seraient supérieurs de 90% au plafond en vigueur pour l'attribution d'un logement HLM, auraient à payer un loyer quasiment équivalent au prix du marché du secteur locatif privé de l'endroit *. Enfin, une bonne réforme qui incitera les locataires aisés à quitter leurs HLMs attribués à vie. * Selon la revue "Intêrèts Privés", le loyer de 150.000 logements HLM seraient ainsi alignés sur le secteur locatif privé, ce qui dissuaderait une partie des occupants d'y rester. * Vente des HLM aux occupants: La Dame de Fer l'a fait en son temps. Donc, c'est possible. * Si on fait partir les locataires "aisés" alors seuls les "cas" resteront. Cela signifie, nonobstant les loyers modérés, que l'organisme de gestion n'aura plus que des "mauvais payeurs", ce qui va immanquablement dégrader la situation financière, déjà fragile, de nombre de ces organismes. Conclusion: soit cela conduira à vendre les HLM devant leur coût exhorbitant et alors bien visible soit cela conduira l'Etat à les renflouer (encore et toujours) avec l'argent du contribuable Affaire à suivre dans la durée.
john_ross Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 Oui. Donc il faut qu'il soit vide; ça me parait évident pour que le propriétaire ait toute liberté d'en faire ce qu'il veut.Sinon occupé par des locataires sociaux invirables c'est une affaire INGERABLE. Ils ne seront plus locataires sociaux. Et il suffit de changer la lois pour qu'un propriétaire puisse virer un locataire. Et accessoirement appliquer la lois.
Taranne Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 * Si on fait partir les locataires "aisés" alors seuls les "cas" resteront.Cela signifie, nonobstant les loyers modérés, que l'organisme de gestion n'aura plus que des "mauvais payeurs", ce qui va immanquablement dégrader la situation financière, déjà fragile, de nombre de ces organismes. Je ne pense pas. C'est précisément parce qu'il y a des locataires "aisés" - donc corvéables à merci en langage administratif - que les organismes HLM et les municipalités qui les pilotent peuvent héberger ad vitam aeternam des gens qui ne peuvent/veulent pas acquitter leur loyer. Il suffit en effet d'augmenter ceux qui "ont les moyens" en proportion du manque à gagner.
maurice b. Posté 10 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 10 juillet 2008 Ils ne seront plus locataires sociaux. En principe ils le resteront puisque le nouveau propriétaire aurait l'obligation de respecter leur contrat de loc. (si j'ai bien compris quand on achète un bien occupé on doit reprendre le bail existant entre l'ancien proprio et le locataire ?). C'est à dire un ménage qui paye seulement 250 euros de location charges comprises (pour un appart qui vaudrait dans le privé 750 euros par mois), s'il paye régulièrement impossible de le virer et …………comme le bail est à vie. Aucun promoteur privé ne voudra aller se fourrer dans cette galère !
Harald Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 Les méthodes employées dans différents domaines, pour réformer, donnent une idée de la stratégie sarkozienne.Il a compris qu'il ne passerait pas en force et que c'est par la contrainte financière qu'il y parviendra en mettant les gens devant leurs responsabilités. C'est triste à dire mais en France c'est la seule méthode qui semble marcher. Arrêtez. Ce genre de discours cela va faire 30 ans que je l'entends. C'est l'excuse des écouillés pour ne rien faire.
john_ross Posté 10 juillet 2008 Signaler Posté 10 juillet 2008 En principe ils le resteront puisque les nouveaux propriétaire devrait respecter leur contrat de loc. (si j'ai bien compris quand tu achètes un bien occupé tu dois reprendre le bail existant entre l'ancien proprio et le locataire ?). C'est à dire un ménage qui paye 200 euros de location charges comprises (pour un appart qui vaudrait dans le privé 750 euros par mois), s'il paye régulièrement impossible de le virer et …………comme le bail est à vie. Aucun promoteur privé ne voudra aller se fourrer dans cette galère ! Le gros avantage de l'état c'est qu'il peut changer unilatéralement par la lois les termes d'un contrat. C'est ce que souhaite faire Boutin en ramenant la durée à 6 ans. http://www.logement.gouv.fr/article.php3?id_article=6165 C'est à croire que vous ne suivez pas l'action de l'UMP. Donc rien n'empêche l'état de faire un bail de 1 an.
maurice b. Posté 10 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 10 juillet 2008 Si on fait partir les locataires "aisés" alors seuls les "cas" resteront. En principe faire libérer les logements HLM des locataires qui ont des revenus suffisants pour se loger dans le secteur privé, est d'abord destiné à servir plus vite les gens qui sont sur les listes d'attente et qui doivent attendre, des années durant, la construction de nouveaux HLM car dans le parc existant, tout est bloqué et il n'y a pratiquement aucune rotation. Personnellement, je connais des situations assez scandaleuses de logements HLM en Ile de France qui sont inoccupés 250 jours/an ; leurs occupants étant des retraités aisés partis habiter en province et refusant de restituer le logement parisien à l'office HLM. Cela signifie, nonobstant les loyers modérés, que l'organisme de gestion n'aura plus que des "mauvais payeurs", ce qui va immanquablement dégrader la situation financière, déjà fragile, de nombre de ces organismes. La relation entre "faibles revenus" et "mauvais payeurs" n'est pas aussi évidente que cela.
maurice b. Posté 11 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 11 juillet 2008 C'est ce que souhaite faire Boutin en ramenant la durée à 6 ans. C. Boutin ne cache pas que, même en tant que Ministre, elle a du mal avec les offices HLM. Ce n'est pas étonnant, ils sont très puissants. Historiquement, c'est en 1946 (il y a plus de 60 ans) que le Ministre communiste du Logement de l'époque a mis en place ce système pyramidal collectiviste des HLMs. Tout cela a été fait en prenant exemple sur ce qui se faisait en Union Sovétique ! Les anciennes lois d'encouragement pour l'accès à la propriété privée individuelle des années 30 ont été balayées au profit des diktats communistes. Aujourd'hui encore, le marché pour l'entretien des HLM n'est pas libre mais sous controle. Les entreprises autorisées à travailler dans les immeubles HLM ….doivent étre agréés par les offices HLM. C'est une véritable sociale-magouille mafieuse. Alors qu'une entreprise du secteur de la libre concurrence mettra 2 mois pour ravaler un immeuble privé, les entreprises agréés HLM qui ont le monopole vont carrément facturer 6 mois de travaux pour un immeuble HLM identique et les mêmes travaux.C'est un vrai scandale que personne n'ose dénoncer.
José Posté 11 juillet 2008 Signaler Posté 11 juillet 2008 …c'est en 1946 (il y a plus de 60 ans) que le Ministre communiste du Logement de l'époque a mis en place ce système pyramidal collectiviste des HLMs. Merci qui ? Merci De Gaulle.
maurice b. Posté 11 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 11 juillet 2008 Merci qui ? Merci De Gaulle. Oui. Il n'était intéressé que par la politique extèrieure de la France. Le logement il s'en foutait totalement et a laissé ça aux communistes..
john_ross Posté 11 juillet 2008 Signaler Posté 11 juillet 2008 De 1958 à 1969 il y avait le temps de mettre de l'ordre juste tout de même.
Harald Posté 11 juillet 2008 Signaler Posté 11 juillet 2008 Oui. Il n'était intéressé que par la politique extèrieure de la France.Le logement il s'en foutait totalement et a laissé ça aux communistes.. Pur bullshit. Le vieux a préféré l'alliance avec les communistes plutôt que de voir le pays sous protectorat SHAEF pour 2 ou 3 ans. Il avait le choix entre l'indépendance nationââle et l'alliance avec le diable.
maurice b. Posté 11 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 11 juillet 2008 Pur bullshit. Non, tous les historiens sont d'accord pour constater l'indifférence affichée, de tous temps, par de Gaulle pour les problèmes intérieur *. C'est bien pour cela qu'il n'a pas vu venir Mai 68. * concernant le logement, ce sujet était à mille lieux de l'intéresser et le laisser gérer par un ministre communiste, ne peut en aucun cas être assimilée de sa part à une volonté d' alliance avec les communistes.
Harald Posté 11 juillet 2008 Signaler Posté 11 juillet 2008 Non, tous les historiens sont d'accord pour constater l'indifférence affichée, de tous temps, par de Gaulle pour les problèmes intérieur *.C'est bien pour cela qu'il n'a pas vu venir Mai 68. * concernant le logement, ce sujet était à mille lieux de l'intéresser et le laisser gérer par un ministre communiste, ne peut en aucun cas être assimilée de sa part à une volonté d' alliance avec les communistes. En 1945, les préoccupations de politique extérieures étaient proches de zéro, les préoccupations majeures étaient la reconstruction, l'approvisionnement et la reconstruction des services de l'Etat. En revanche, ce que vous avancez est réel à partir de 1958. Quant à l'alliance avec les cocos à la libération elle s'est faite pour les motifs cités. On notera au passage qu'il a laissé les FFI, noyautés par le PCF jusqu'au trognon, se livrer à une véritable guerre civile (11592 exécutions sommaires !) que l'on s'est empressé de maquiller sous le terme peu glorieux d'épuration.
maurice b. Posté 11 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 11 juillet 2008 Il avait le choix entre l'indépendance nationââle et l'alliance avec le diable. Certains ont cherché à minimiser l'influence de de Gaulle auprès des Anglais. Il suffit de consulter les archives du Times (mises en ligne gratuitement) et de taper 'de Gaulle' dans le moteur de recherche…… pour se persuader du contraire. Archives du Times (1785/1985)
vincponcet Posté 11 juillet 2008 Signaler Posté 11 juillet 2008 En principe ils le resteront puisque le nouveau propriétaire aurait l'obligation de respecter leur contrat de loc. (si j'ai bien compris quand on achète un bien occupé on doit reprendre le bail existant entre l'ancien proprio et le locataire ?). C'est à dire un ménage qui paye seulement 250 euros de location charges comprises (pour un appart qui vaudrait dans le privé 750 euros par mois), s'il paye régulièrement impossible de le virer et …………comme le bail est à vie. Aucun promoteur privé ne voudra aller se fourrer dans cette galère ! Il n'y a pas de bail pour les HLMs. Le droit d'occupation est présumé à vie, mais il n'y a rien qui n'indique cela.
Harald Posté 11 juillet 2008 Signaler Posté 11 juillet 2008 Certains ont cherché à minimiser l'influence de de Gaulle auprès des Anglais.Il suffit de consulter les archives du Times (mises en ligne gratuitement) et de taper 'de Gaulle' dans le moteur de recherche…… pour se persuader du contraire. Archives du Times (1785/1985) Ca, c'est ce qui s'appelle une esquive.
Sekonda Posté 12 juillet 2008 Signaler Posté 12 juillet 2008 Pour l'instant, le gouvernement reste partisan de la "mixité sociale". Dans ce cas et s'il ne veut pas vendre, il faut faire un choix : soit on veux garder cette mixité et on augmente les loyers de ceux qui n'ont pas de raison d'avoir un loyer anormalement bas, soit on abandonne l'idée et on leur donne six mois pour partir.
maurice b. Posté 12 juillet 2008 Auteur Signaler Posté 12 juillet 2008 on augmente les loyers de ceux qui n'ont pas de raison d'avoir un loyer anormalement bas . Il faut pour cela se donner les moyens de pouvoir controler de manière régulière les revenus des locataires. Or, sauf erreur, pour le moment, ce contrôle avec présentation des justificatifs n'a lieu qu'au moment de la demande de logement.
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