Aller au contenu

L'affaire des bornes Visionex


maurice b.

Messages recommandés

Posté

L'hebdomadaire "Le Point" relate la mésaventure terrible qui est arrivée à un entrepreneur privé, qui concurrençait la Française des Jeux.

Olivier S. a eu l'idée de monter une entreprise pour mettre au point et installer dans les bars et les hotels une borne de jeux, reliée à Internet et baptisée Visionex.

Fin 2006, il prend contact avec la Direction de la Concurrence ainsi que les Douanes pour savoir si sa borne sera en règle avec la législation.

Il obtient seulement l'approbation écrite des Douanes mais les autres organismes contactés restent silencieux.

Relançant la sous-direction des libertés publiques, il obtient oralement un feu-vert.

Il lance alors l'installation, courant 2007, de 350 bornes Visionex dans plusieurs établissements commerciaux en France.

Mais le 5 Février 2008, quatre policiers débarquent dans son entreprise d'où il est emmené pour une longue garde à vue, suivie de perquisitions au domicile, du blocage des ses comptes bancaires et de la neutralisation technique des serveurs Visionex.

Puis transféré à Créteil, on lui annonce qu'il est mis en examen pour non-respect de la loi de 1983 sur les jeux de hasard.

Pendant sa garde à vue, il est choqué par les propos d'un policier qui lui dit "C'est fini pour vous et votre entreprise, on va vous anéantir ".

Décidé à ne pas se laisser intimider, il prend contact avec l'ancien Ministre de la Justice Albin Chalandon et lui raconte sa mésaventure. Celui-ci est scandalisé et il écrit à Rachida Dati et à Michèle Alliot-Marie.

On lui dit, qu'il aurait été victime d'une dénonciation anonyme auprès de la Française des Jeux qui aurait alors fait agir en sous-main les RG, pour faire constater une présence des bornes Visionex dans des points de vente du PMU et de la Française des Jeux.

Finalement, le dossier est transmis au Directeur de Cabinet de M.Alliot-Marie qui promet une enquête administrative mais se garde bien de donner raison à l'industriel.

Pour l'heure, Olivier S. est toujours dans l'expectative et ne sait pas s'il va devoir liquider sa société.

Posté
Mais le 5 Février 2008, quatre policiers débarquent dans son entreprise d'où il est emmené pour une longue garde à vue, suivie de perquisitions au domicile, du blocage des ses comptes bancaires et de la neutralisation technique des serveurs Visionex.

Puis transféré à Créteil, on lui annonce qu'il est mis en examen pour non-respect de la loi de 1983 sur les jeux de hasard.

Pendant sa garde à vue, il est choqué par les propos d'un policier qui lui dit "C'est fini pour vous et votre entreprise, on va vous anéantir ".

:icon_up:

Posté
C'est dingue de lire ça :

Ah non non. C'est parfaitement commun. Des cas comme celui-là, il y en a plein les cartons de plein de journaux.

Quand on a eu à faire avec les gens de l'URSSaf, du Fisc, ou n'importe quel anus d'une administration avec des pouvoirs, on trouve ça même extrêmement banal.

Posté
Ah non non. C'est parfaitement commun. Des cas comme celui-là, il y en a plein les cartons de plein de journaux.

Quand on a eu à faire avec les gens de l'URSSaf, du Fisc, ou n'importe quel anus d'une administration avec des pouvoirs, on trouve ça même extrêmement banal.

Oui, mais ça reste quand même dingue :icon_up:

Posté
L'hebdomadaire "Le Point" relate la mésaventure terrible qui est arrivée à un entrepreneur privé, qui concurrençait la Française des Jeux.

Olivier S. a eu l'idée de monter une entreprise pour mettre au point et installer dans les bars et les hotels une borne de jeux, reliée à Internet et baptisée Visionex.

Fin 2006, il prend contact avec la Direction de la Concurrence ainsi que les Douanes pour savoir si sa borne sera en règle avec la législation.

Il obtient seulement l'approbation écrite des Douanes mais les autres organismes contactés restent silencieux.

Relançant la sous-direction des libertés publiques, il obtient oralement un feu-vert.

Il lance alors l'installation, courant 2007, de 350 bornes Visionex dans plusieurs établissements commerciaux en France.

Mais le 5 Février 2008, quatre policiers débarquent dans son entreprise d'où il est emmené pour une longue garde à vue, suivie de perquisitions au domicile, du blocage des ses comptes bancaires et de la neutralisation technique des serveurs Visionex.

Puis transféré à Créteil, on lui annonce qu'il est mis en examen pour non-respect de la loi de 1983 sur les jeux de hasard.

Pendant sa garde à vue, il est choqué par les propos d'un policier qui lui dit "C'est fini pour vous et votre entreprise, on va vous anéantir ".

Décidé à ne pas se laisser intimider, il prend contact avec l'ancien Ministre de la Justice Albin Chalandon et lui raconte sa mésaventure. Celui-ci est scandalisé et il écrit à Rachida Dati et à Michèle Alliot-Marie.

On lui dit, qu'il aurait été victime d'une dénonciation anonyme auprès de la Française des Jeux qui aurait alors fait agir en sous-main les RG, pour faire constater une présence des bornes Visionex dans des points de vente du PMU et de la Française des Jeux.

Finalement, le dossier est transmis au Directeur de Cabinet de M.Alliot-Marie qui promet une enquête administrative mais se garde bien de donner raison à l'industriel.

Pour l'heure, Olivier S. est toujours dans l'expectative et ne sait pas s'il va devoir liquider sa société.

On nage en plein cauchemar orwellien !

Posté

Exact. Je pense qu'il ne faut pas se formaliser de ce genre de crasses, parce que la bête pense que les Français sont endormis, et par conséquent en profite pour en rajouter. Après bien sûr, mon étonnement ne sert à rien ici, mais je préfère tout de même le signaler.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...