Shilong Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Face à la crise actuel des réactions de toute part que ce soit en France comme aux États Unis demande une régulation du système, le retour de l'État providence, le New Deal, dénonçant par ailleurs "les dérives de ce capitalisme ultralibéral"et je ne citerai pas le reste. On peut déjà voir la nationalisation des 2 grandes banques américaines et ce n'est qu'un début. J'aimerais savoir ce que vous en pensez et qu'est ce que nous en tant que libéraux pouvont nous faire, surtout face aux constructiviste de tout bord.
h16 Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Nous allons droit vers de nouveaux conflits. Achète des conserves.
Jesrad Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Et creuser un bunker dans un coin isolé. D'ailleurs je vais le noter sur ma liste de trucs à faire immédiatement. Pour pas oublier.
Hernando Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 La France moins soviétique que les USA, vous l'auriez cru ça ?
Ash Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 http://policedumondeparodique.blogspot.com…-un-effort.html
Tremendo Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Et creuser un bunker dans un coin isolé. D'ailleurs je vais le noter sur ma liste de trucs à faire immédiatement. Pour pas oublier. La crise des missiles de Cuba à côté c'était rien. En tout cas, oui tout part en sucette, y'a plus de saison ma ptite dame, les étatistes trouvent là l'occasion rêvée pour ressortir leurs solutions miracles, remarque à chaque crise c'est la même chose, ils ne font que repousser la faillite générale à plus tard, mais la crise suivante est toujours plus importante.
toccata Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Si l'argent devient plus difficile à trouver, l'Etat risque d'en faire dangereusement les frais. La France doit trouver chaque année 40 milliards d'euros pour équilibrer son budget. Et selon Woerth la crise devrait coûter 5 milliards d'euros de rentrée fiscale en moins. Soit 45 milliards à trouver dans un climat de suspicion ou les prêteurs demanderont une garantie plus sérieuse que l'exploit d'avoir réussi à s'endetter à hauteur de 1200 milliards d'euros sans trop s'en alarmer…
ts69 Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Oui, c'est peut-être ça le cote le plus intéressant de cette crise
Silhouette Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 http://policedumondeparodique.blogspot.com…-un-effort.html J'adoooooooooooooooooooooooore ce blog. Le ou les graphistes sont géniaux ! Je crois bien que c'est sur liborg que je l'ai découvert d'ailleurs. Shilong, tu serais pas grenoblois ?
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Si l'argent devient plus difficile à trouver, l'Etat risque d'en faire dangereusement les frais. La France doit trouver chaque année 40 milliards d'euros pour équilibrer son budget. Et selon Woerth la crise devrait coûter 5 milliards d'euros de rentrée fiscale en moins. Soit 45 milliards à trouver dans un climat de suspicion ou les prêteurs demanderont une garantie plus sérieuse que l'exploit d'avoir réussi à s'endetter à hauteur de 1200 milliards d'euros sans trop s'en alarmer… Surtout si l'on sait que , nous , les français , nous avons notre SUBPRIME bien à nous c'est-à-dire la CADES ( Caisse d'Amortissement de la Dette Sociale ) . Bien avant les américains , on avait inventé la titrisation de produits financiers à risque , mais seulement , on a refilé cette scorie aux organismes financiers internationaux ( voir l'ouvrage " Sécurité Sociale , main basse sur le trou " de Leslie Varenne et Philippe Blanchard ) . Autrement dit , la SECURITE SOCIALE c'est notre SUBPRIME !!! . Si les préteurs internationaux baissent la notation d'évaluation concernant notre capacité de remboursement , compte tenu de notre DETTE de près de 2500 milliards d'Euros , je vois très mal comment nos étatistes de poils vont continuer à agir de la sorte , puisque la SEULE solution c'est de faire des coupes brutales dans les dépenses de l'Etat . Au lieu de critiquer les Etats-Unis , on ferait mieux de balayer devant notre porte !!! ( La dette de 2500 milliards d'Euros ne concerne pas seulement les dettes étatiques et les dettes sociales , il faut penser aux provisionnements des retraites des fonctionnaires ( Ce dernier poste , on a trop tendance à l'oublier ) . On a la facheuse habitude de ne considérer que la dette étatique et la dette sociale , qui s'évaluent , effectivement , à 1200 milliards d'Euros ) .
h16 Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Au lieu de critiquer les Etats-Unis , on ferait mieux de balayer devant notre porte !!! Malheureux, tu n'y penses pas ! Cela obligerait les politiques à l'introspection ! Au mieux, ils sombrent dans un trou noir, au pire, les remugles abominables risquent de les asphyxier … Surtout si l'on sait que , nous , les français , nous avons notre SUBPRIME bien à nous c'est-à-dire la CADES ( Caisse d'Amortissement de la Dette Sociale ) . Il y a aussi tous les prêts-relais sur les gens en taux variables non-capés (et même capés), et les constructions "Robien". Ca va bien cartonner, ça.
Rolanddezar Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Ca va bien cartonner, ça. Oui mais non, si ca part en couille, ca fera comme US, c'est les contribuables qui mettra la main à la poche d'une façon ou d'une autre. Rien de plus. C'est d'ailleurs ce qui se passe depuis des années, et c'est pas prés de changer.
h16 Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 C'est d'ailleurs ce qui se passe depuis des années, et c'est pas prés de changer. En France, il y a deux facteurs qui vont jouer : - les Français sont, bêtement, moins nombreux que les américains - les Français sont, connement, nettement moins riches - l'état français est, gravement, plus endetté que l'état américain (en structure de dette). La marge de manoeuvre est nettement plus étroite.
Rolanddezar Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 En France, il y a deux facteurs qui vont jouer :- les Français sont, bêtement, moins nombreux que les américains - les Français sont, connement, nettement moins riches - l'état français est, gravement, plus endetté que l'état américain (en structure de dette). La marge de manoeuvre est nettement plus étroite. Oui, sauf que quoiqu'on en dise, la marge de manoeuvre est encore large et les politiciens le savent. Du fric, en france, il y en a encore beaucoup à piller. Il est loin d'être urgent de lever de nouveaux impôts, c'est pour ca qu'il ne se passe pas encore grand chose. La taxe pique nique, c'est du pipi de chien. Je fais confiance à nos politiciens pour lever de nouveaux fonds à grands coups de cuillère à pot quand il le faudra vraiment.
Jesrad Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Si l'argent devient plus difficile à trouver, l'Etat risque d'en faire dangereusement les frais. La France doit trouver chaque année 40 milliards d'euros pour équilibrer son budget. Et selon Woerth la crise devrait coûter 5 milliards d'euros de rentrée fiscale en moins. Soit 45 milliards à trouver dans un climat de suspicion ou les prêteurs demanderont une garantie plus sérieuse que l'exploit d'avoir réussi à s'endetter à hauteur de 1200 milliards d'euros sans trop s'en alarmer… Les états dangereusement endettés (350% du PIB pour les US, 250% pour la France) doivent impérativement trouver du cash très régulièrement et en masse pour solder+renouveler leurs bons et assurer leur fonctionnement. Ça fait deux bonnes raisons d'avoir peur lors d'une crise de liquidités, surtout qu'avec la hausse des taux le poids des intérêts de la dette peut facilement doubler. Du fric, en france, il y en a encore beaucoup à piller. Il est loin d'être urgent de lever de nouveaux impôts, c'est pour ca qu'il ne se passe pas encore grand chose. La taxe pique nique, c'est du pipi de chien. Je fais confiance à nos politiciens pour lever de nouveaux fonds à grands coups de cuillère à pot quand il le faudra vraiment. Malheureusement, c'est toujours comme ça que les grandes crises ont été surmontées par l'état français, historiquement Problème: la prospérité à court terme dépend des richesses engagées dans l'économie: si on les liquide pour rembourser les trous, on dilapide notre avenir immédiat.
ledubitatif Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Les états dangereusement endettés (350% du PIB pour les US, 250% pour la France) doivent impérativement trouver du cash très régulièrement et en masse pour solder+renouveler leurs bons et assurer leur fonctionnement. Ça fait deux bonnes raisons d'avoir peur lors d'une crise de liquidités, surtout qu'avec la hausse des taux le poids des intérêts de la dette peut facilement doubler. Qu'est ce qu'on risque concrètement alors, disons dans l'année qui vient ? Quelles chances y a-t-il pour que que l'état Français (en particulier mains bon les autres aussi) peine à trouver du cash sur les marchés ? Et quelles conséquences (disons à court et moyen terme, pas la version fin du monde) ? Edit : j'ai rendu au verbe avoir son espace vital, l'apostrophe est partie.
h16 Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Note : "y a-t-il" ; pas d'apostrophes. Si Gadrel passe par ici, il va y avoir du sang. La situation de l'état français est un peu particulière dans la mesure où, monétairement parlant, il est lié aux autres pays de la zone euro. Il n'est pas improbable qu'une partie des difficultés françaises soient "absorbées" par les autres pays aussi ; en clair, toute la zone euro supportera les frasques des pays dépensiers, à commencer par la France et l'Italie par exemple. Concrètement, dans l'immédiat, on risque une sévère déflation : soit les prix restent les mêmes et le pouvoir d'achat diminue, soit les prix augmentent mais pas les salaires. C'est difficile, de toute façon, d'avoir une vision claire tant les cartes sont brouillées à présent ; savoir quel sera l'état du paysage après le passage d'un ouragan alors que celui-ci n'en est qu'au début, c'est tenter une prévision pour le moins hardie.
Rolanddezar Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 mais il avait dit de dire hardie..
vincponcet Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Surtout si l'on sait que , nous , les français , nous avons notre SUBPRIME bien à nous c'est-à-dire la CADES ( Caisse d'Amortissement de la Dette Sociale ) . Bien avant les américains , on avait inventé la titrisation de produits financiers à risque , mais seulement , on a refilé cette scorie aux organismes financiers internationaux ( voir l'ouvrage " Sécurité Sociale , main basse sur le trou " de Leslie Varenne et Philippe Blanchard ) . Autrement dit , la SECURITE SOCIALE c'est notre SUBPRIME !!! .Si les préteurs internationaux baissent la notation d'évaluation concernant notre capacité de remboursement , compte tenu de notre DETTE de près de 2500 milliards d'Euros , je vois très mal comment nos étatistes de poils vont continuer à agir de la sorte , puisque la SEULE solution c'est de faire des coupes brutales dans les dépenses de l'Etat . Au lieu de critiquer les Etats-Unis , on ferait mieux de balayer devant notre porte !!! ( La dette de 2500 milliards d'Euros ne concerne pas seulement les dettes étatiques et les dettes sociales , il faut penser aux provisionnements des retraites des fonctionnaires ( Ce dernier poste , on a trop tendance à l'oublier ) . On a la facheuse habitude de ne considérer que la dette étatique et la dette sociale , qui s'évaluent , effectivement , à 1200 milliards d'Euros ) . La CADES, c'est 100 milliards, c'est une misère. Et elle est implicitement garantie par l'Etat qui a déjà une dette "officielle" de 1000 milliards, on n'est pas à 10% près. Si tu comptes la retraite des fonctionnaires en tant que dette hors bilan, il faudrait alors aussi compter les retraites des salariés du privé (et des régimes spéciaux), je ne sais pas à combien cela se chiffre, mais certainement à plus de 1000 milliards, vu que le budget annuel de la cnav est déjà de plus de 100 milliards.
ibinico Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Concrètement, dans l'immédiat, on risque une sévère déflation : soit les prix restent les mêmes et le pouvoir d'achat diminue, soit les prix augmentent mais pas les salaires. Inflation plutôt non ? Déflation, c'est la baisse des prix. En revanche on peut assister à une déflation des actifs problématique, voire plus que l'inflation en caisse.
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 La CADES, c'est 100 milliards, c'est une misère. Et elle est implicitement garantie par l'Etat qui a déjà une dette "officielle" de 1000 milliards, on n'est pas à 10% près.Si tu comptes la retraite des fonctionnaires en tant que dette hors bilan, il faudrait alors aussi compter les retraites des salariés du privé (et des régimes spéciaux), je ne sais pas à combien cela se chiffre, mais certainement à plus de 1000 milliards, vu que le budget annuel de la cnav est déjà de plus de 100 milliards. C'est bien pour cela que Claude Reichman , Laure Allibert , Georges Lane et Michel de Poncins ont combattu le monopole de la Sécurité Sociale , chacun à sa façon , et ce , depuis 1992 , date des directives européennes 92/49/CEE , 92/50/CEE et 92/96/CEE , abrogeant le monopole de la Sécurité Sociale et qu'il aurait fallu IMPERATIVEMENT les appliquer dès 1994 , à l'extrème rigueur , pour passer de la répartition à la capitalisation , mais de façon responsable et sérieuse , si l'on voulait ou si l'on s'était donné la peine de prévoir l'inversion démographique ( papy boom : voir l'ouvrage de Michet Godet " Le choc de 2006 " ) , d'une part , et les aléas économiques , d'autre part . Ceci n'a pas été fait , alors que les autres pays , notamment , l'Allemagne , la Belgique , les Pays-Bas , le Luxembourg , l'Irlande , parce qu'ils ont su anticiper , déjà en réformant leur conception de la Sécurité Sociale , et par là même , en ayant réformé leur fiscalité , en conséquence , et bien ces pays s'en sortiront beaucoup mieux que nous , car eux ont des marges de manoeuvre , nous aucune . Il faudrait alors étudier le lien possible entre la répartition et l'accroissement de la dette . Ce serait un étude très intéressante et très riche d'enseignement . Tiens , cela me donne une occasion d'étudier ce problème .
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