Suger Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Je suis actuellement en deuxième année en Sciences Politiques et Lettres modernes dans Institut privé. Nous devons mener jusqu'au mois de mai un travail de recherche sur un sujet choisi. Voici le mien: "La volonté individuelle et l'Etat dans la pensée libertarienne" (à travers la pensée de Nozick). Je me suis dit qu'il serait peut être bénéfique d'avoir quelques indications, des points de vue sur le sujet en question pour m'aider dans mes recherches. Merci.
Tremendo Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Je suis actuellement en deuxième année en Sciences Politiques et Lettres modernes dans Institut privé. Nous devons mener jusqu'au mois de mai un travail de recherche sur un sujet choisi. Voici le mien:"La volonté individuelle et l'Etat dans la pensée libertarienne" (à travers la pensée de Nozick). Je me suis dit qu'il serait peut être bénéfique d'avoir quelques indications, des points de vue sur le sujet en question pour m'aider dans mes recherches. Merci. Nozick? Demande à Ronnie Hayek, c'est un de ses auteurs préférés http://www.wikiberal.org/wiki/Nozick
h16 Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Nozick, avec un "z". Ca indique plein de choses.
Tremendo Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Personnellement, je ne trouve pas que Nozick ait grandement fait évoluer intellectuellement la pensée libérale, il ne fait que rappeler du Locke et du Rothbard à sa sauce mais c'est tout.
Ronnie Hayek Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 Personnellement, je ne trouve pas que Nozick ait grandement fait évoluer intellectuellement la pensée libérale, il ne fait que rappeler du Locke et du Rothbard à sa sauce mais c'est tout. C'est un minanarcap, en vérité.
Tremendo Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 C'est un minanarcap, en vérité. C'est-à-dire que de ce point de vue-là, sa position n'est pas très claire, il semble ne pas se décider ou préférer un état ultra-minimal, mais c'est quoi un état ultra-minimal? Tu mets que des nains à la tête du gouvernement?
Harald Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 mais c'est quoi un état ultra-minimal? Tu mets que des nains à la tête du gouvernement? La France serait le fer de lance ?
Herbert West Posté 20 septembre 2008 Signaler Posté 20 septembre 2008 C'est-à-dire que de ce point de vue-là, sa position n'est pas très claire, il semble ne pas se décider ou préférer un état ultra-minimal, mais c'est quoi un état ultra-minimal? Tu mets que des nains à la tête du gouvernement? Je crois qu'il dit qu'il est anarchiste mais que, dans la pratique, un état minimal s'impose de toutes façons car c'est quelque chose d'inévitable. Maintenant, je n'ai lu (voire survolé) que certaines parties de son bouquin. Parce que question style, c'est aussi imbuvable que du Balzac…
Etienne Posté 21 septembre 2008 Signaler Posté 21 septembre 2008 Personnellement, je ne trouve pas que Nozick ait grandement fait évoluer intellectuellement la pensée libérale, il ne fait que rappeler du Locke et du Rothbard à sa sauce mais c'est tout. A sa sauce tomate radioactive, alors ! Plus sérieusement, Nozick est historiquement important dans l'histoire de la philosophie politique contemporaine car il a été l'une des deux personnes (l'autre étant Walzer) disposant d'une visibilité académique dans le domaine en question à avoir critiqué rapidement la Théorie de la Justice de Rawls. C'est dans cette optique là qu'il faut voir Anarchy, State and Utopia, qui, si Nozick se situe explicitement dans la lignée de Locke et de Kant, est une radicalisation de leurs travaux. Rothbard n'était pas un philosophe universitaire et a publié Ethics of Liberty en 1982 alors que Anarchy, State and Utopia l'a été en 1974 - trois ans après le bouquin de Rawls. Et enfin, si Nozick a livré une critique et une théorie beaucoup moins systématique que celle de Rawls, au moins y mettait-il les formes - l'invective étant une spécialité de Rothbard. Quoiqu'il en soit, les deux bouquins en question (de Nozick et de Rothbard) ne sont intéressants que par leurs erreurs.
Ronnie Hayek Posté 21 septembre 2008 Signaler Posté 21 septembre 2008 Nozick est à la philosophie politique ce que, par exemple, Emerson, Lake & Palmer sont au rock : une curiosité seventies, à ranger à côté des pantalons pattes d'eph et des chemises au col pelle à tarte.
Boz Posté 21 septembre 2008 Signaler Posté 21 septembre 2008 Nozick est à la philosophie politique ce que, par exemple, Emerson, Lake & Palmer sont au rock : une curiosité seventies, à ranger à côté des pantalons pattes d'eph et des chemises au col pelle à tarte.
Roniberal Posté 21 septembre 2008 Signaler Posté 21 septembre 2008 Je me suis dit qu'il serait peut être bénéfique d'avoir quelques indications, des points de vue sur le sujet en question pour m'aider dans mes recherches. Oui, change de sujet!
Régis S. Posté 5 avril 2011 Signaler Posté 5 avril 2011 Je remonte ce sujet parce que j'ai une question sur le gouvernement imaginé par Nozick au dernier chapitre de Anarchy, State, and Utopia (il existe un autre topic sur le forum, "Etat minimal", mais comme ma question porte sur Nozick même, remonter le présent sujet me semble plus approprié). Ma connaissance de Nozick est loin d'être parfaite (seulement de seconde main). Je fais donc peut-être des erreurs dans ce qui suit. Selon son utopie, Nozick souhaite un monde fédéral, au sens où le monde entier serait composé de centaines, voire des milliers, de territoires juridiques différents (chaque groupe humain avec ses propres règles de droit). Ces territoires rivalisent. Chaque personne peut, s'il le souhaite, sortir du territoire où il vivait, pour migrer vers un autre. Les territoires juridiques n'ont pas le droit de rivaliser au moyen de la force. « Utopia is a framework for utopias, a place where people are at liberty to join together voluntarily to pursue and attempt to realize their own vision of the good life in the ideal community but where no one can impose his own utopian vision upon others. » Ma question est la suivante : Est-ce que Nozick préconise, pour faire appliquer une telle utopie, un État mondial ? On sait que maints libéraux, par exemple Hayek, se sont prononcé contre cela. Il estimait que la création d'un gouvernement mondial serait probablement un danger plus grand pour l’avenir de la civilisation que la guerre elle-même. Mais quid de Nozick ? Comment faire appliquer son utopie ? Merci pour vos lumières !
Tremendo Posté 6 avril 2011 Signaler Posté 6 avril 2011 Je remonte ce sujet parce que j'ai une question sur le gouvernement imaginé par Nozick au dernier chapitre de Anarchy, State, and Utopia (il existe un autre topic sur le forum, "Etat minimal", mais comme ma question porte sur Nozick même, remonter le présent sujet me semble plus approprié). Ma connaissance de Nozick est loin d'être parfaite (seulement de seconde main). Je fais donc peut-être des erreurs dans ce qui suit.Selon son utopie, Nozick souhaite un monde fédéral, au sens où le monde entier serait composé de centaines, voire des milliers, de territoires juridiques différents (chaque groupe humain avec ses propres règles de droit). Ces territoires rivalisent. Chaque personne peut, s'il le souhaite, sortir du territoire où il vivait, pour migrer vers un autre. Les territoires juridiques n'ont pas le droit de rivaliser au moyen de la force. « Utopia is a framework for utopias, a place where people are at liberty to join together voluntarily to pursue and attempt to realize their own vision of the good life in the ideal community but where no one can impose his own utopian vision upon others. » Ma question est la suivante : Est-ce que Nozick préconise, pour faire appliquer une telle utopie, un État mondial ? On sait que maints libéraux, par exemple Hayek, se sont prononcé contre cela. Il estimait que la création d'un gouvernement mondial serait probablement un danger plus grand pour l’avenir de la civilisation que la guerre elle-même. Mais quid de Nozick ? Comment faire appliquer son utopie ? Merci pour vos lumières ! C'est une utopie de courir après un monde de cités-Etats, c'est préférable mais on n'en prend pas le chemin du tout. Les gens regardent de moins en moins dans leur chapelle, à mesure que le monde s'est ouvert grace aux échanges les gens regardent au-delà désormais de leur quartier ou de leur patelin. Il n'y a qu'à voir l'abstention aux élections, les élections locales ont bien moins de participation. C'est malheureux et peut-être peut-on assister à un retour en arrière, mais franchement j'y crois pas.
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