john_ross Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Comme dit plus haut cette mesure n'est intéressante que si elle correspond à des rémunérations suffisamment faibles avec des horaires suffisamment lourds pour inciter à aller dans le privé. D'ou ma question comment trouver un job avec peu de ressource et peu de temps? Donc on tourne en rond.
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 D'ou ma question comment trouver un job avec peu de ressource et peu de temps?Donc on tourne en rond. Je te rassure, il aurait le temps d'envoyer un CV.
john_ross Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Je te rassure, il aurait le temps d'envoyer un CV. Peut-être si il n'a pas 4h de transport à effectuer par jour. En tout cas il ne pourra répondre à aucune offre ou il faut se présenter sur place car les chomeurs indemnisés seront passés avant lui. Je vous rapelle que le public prioritaire que viserait la mesure sont des personnes sans qualifications.
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Il est évident qu'il aurait le droit de se rendre à des entretiens.
john_ross Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Vous faites comment pour répondre à une offre veuillez vous présenter au : ….. Quand l'offre est tombée à 10h et qu'elle est pourvue à 12h?
WALDGANGER Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Vous faites comment pour répondre à une offre veuillez vous présenter au : …..Quand l'offre est tombée à 10h et qu'elle est pourvue à 12h? Ca concerne quel pourcentage des offres? Par ailleurs je rappelle que personne n'est obligé d'accepter l'alloc.
Harald Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ce fil constituerait-il un début de prise en compte de la réalité ? Bien évidemment qu'il est totalement scandaleux que des gens puissent encore mourir de froid parce qu'ils sont obligés de vivre dans la rue. Bien évidemment il est scandaleux de voir que des mères de famille qui travaillent soient obligées de faucher du jambon pour nourrir leurs gamins parce que les charges qui pèsent sur elles ne leur permettent plus de subvenir aux besoins de leur familles et qu'elles n'ont droit à aucune aide. Et lorsque je fais ce constat je ne parle même pas de la longue théorie des immigrés légaux ou pas qui continuent malgré le chômage chronique qui frappe notre pays depuis 20 ans à s'entasser en France. C'est un fait que l'on ne peut pas ignorer. La marge de manœuvre est infime car il y a une autre réalité incontournable qui est que nous ne vivons pas dans un pays libéral. (au passage il faudra que l'on me désigne un pays libéral, quel que soit le degré, qui laisse crever ses miséreux.) Vous pourrez tourner et retourner le problème dans tous les sens, il y a une chose certaine, c'est que les solutions ne pourront pas être libérales. Quant à la révolution, si jamais elle devait éclater… les libéraux ne sont pas de taille.
Taishar Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Si les mouvements de gauche se rabattent sur les bobos et les étudiants, c’est bien parce qu’ils ont perdu les travailleurs, au risque de passer pour un gros trotskiste, les travailleurs ont un vrai pouvoir politique inexploité, et si ils ne sont certes pas libéraux, ils le sont en général plus que les étudiants, fonctionnaires, et cadres franciliens (dans le sens ou ils sont corporatistes sur leur activité, mais en général libéraux pour les autres, ce qui est un bon début…)Alors une autre solution : oui, parler aux ouvriers et laisser tomber les bobos… Ca va devenir de plus en plus complexe de convaincre les travailleurs dans la mesure où Sarkozy "le libéral" avait convaincu une partie de cet électorat. Sarkozy merdant actuellement, c'est l'échec du "libéralisme". Cela dit, il est toujours possible de parler aux ouvriers, sur le terrain des impôts par exemple. Ah oui Napoleon, bien sur… Alloc' ou pas, l'etat n'a strictement aucun droit de forcer quelqu'un a travailler, point. L'état ne devrait pas non plus prendre la moitié de l'argent des Français, or il le fait. Puis, ce n'est pas du travail forcé ; ils ont toujours le choix de travailler ou de ne pas travailler. Si tu travailles, t'as des allocations, si tu ne travailles pas, débrouille-toi avec tes proches ou compte sur des associations pour t'aider. Cela dit, le RSA me semble être la solution la moins pire dans l'état actuel des choses. C'est d'ailleurs assez amusant cette idee, puisque cela sous-entend que toute activite de travail est productive i.e. il suffit que quelqu'un travaille pour qu'il cree de la richesse et donc qu'il "rembourse" son alloc'. He bien non, il est tout a fait possible de travailler a quelque chose et que ce quelque chose soit absolument inutile au sens ou il coute plus qu'il ne rapporte. C'est vrai. La situation francaise est d'ailleurs plus celle de chomeurs restant chez eux plutot que de rmiste satisfaits de leur sort. J'espère bien, sinon la France a vraiment un très gros problème, même si le problème actuel est bien qu'il y a trop de "désincitants" au travail et à l'embauche. Comment feraient ces gens pour trouver un travail avec le temps qu'ils doivent consacrer pour bénéficier de la maigre alloc que leur donne l'état?De plus si ils ont des enfants et que les deux parents doivent travailler en échange des allocs qui va les garder? On peut tout à fait imaginer un système qui permettrait à ces travailleurs de s'absenter pour se rendre à un entretien. Puis, au moins, ils ne perdent pas la dynamique du travail
Tremendo Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ce fil constituerait-il un début de prise en compte de la réalité ?Bien évidemment qu'il est totalement scandaleux que des gens puissent encore mourir de froid parce qu'ils sont obligés de vivre dans la rue. Bien évidemment il est scandaleux de voir que des mères de famille qui travaillent soient obligées de faucher du jambon pour nourrir leurs gamins parce que les charges qui pèsent sur elles ne leur permettent plus de subvenir aux besoins de leur familles et qu'elles n'ont droit à aucune aide. Et lorsque je fais ce constat je ne parle même pas de la longue théorie des immigrés légaux ou pas qui continuent malgré le chômage chronique qui frappe notre pays depuis 20 ans à s'entasser en France. C'est un fait que l'on ne peut pas ignorer. La marge de manœuvre est infime car il y a une autre réalité incontournable qui est que nous ne vivons pas dans un pays libéral. (au passage il faudra que l'on me désigne un pays libéral, quel que soit le degré, qui laisse crever ses miséreux.) Vous pourrez tourner et retourner le problème dans tous les sens, il y a une chose certaine, c'est que les solutions ne pourront pas être libérales. Quant à la révolution, si jamais elle devait éclater… les libéraux ne sont pas de taille. Il est bien évident que les gens devraient être beaucoup plus solidaires, je suis tout à fait d'accord, j'estime que c'est une chose de plus en plus rare, d'ailleurs de ce point de vue, j'ai été frappé à quel point les américains que j'ai rencontré étaient tous beaucoup plus accueillants, chaleureux et aidants que les français, et cela parce qu'ils ont laissé la solidarité volontaire se développer davantage que celle forcée par nos abrutis d'étatistes. La situation actuelle empêche financièrement d'être solidaire, quand la moitié de ton revenu est volé en impôts, c'est beaucoup plus dur d'être solidaire, c'est une réalité. Mais la situation actuelle empêche surtout moralement d'être solidaire, car après tout, le pékin du coin se dit bien qu'il y en a qui sont payés pour cela et que lui par conséquent en est exempté.
Invité jabial Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Ce qui casse la solidarité c'est que le système de redistribution forcée fait des ultra-pauvres (ceux qui sont assez pauvres pour être consommateurs nets d'impôts) des ennemis objectifs de tous les imposés nets. On va proposer à une pauvre femme qui a deux gosses à nourrir de la loger chez X et de lui donner un bout de la bouffe de Y ; vous croyez quoi, qu'elle va dire non? C'est exactement ce qui se passe, sauf que le circuit emprunté par l'argent permet de voler et de racketter en toute bonne conscience et sans jamais avoir à se salir les mains. Et après, vous croyez que le gars à qui ont vient de piquer ce qu'il a construit (parce que l'impôt, c'est ça pour l'immense majorité des gens, y compris ceux qui sont considérés comme très riches) va considérer ces gens avec sympathie? Ces gens sont ses ennemis objectifs. C'est comme ça que le socialisme marche : en réalisant la fausse prophétie marxiste. Paupérisation d'abord, par l'action anti-économique de l'Etat. Lutte des classes ensuite, par les divers mécanismes de redistribution racket dont certains s'annulent les uns les autres. Mise en dépendance enfin : pour 90% des gens, on pique 20 à A pour donner 15 à B et dans le même temps 20 à B pour donner 15 à A, mais aussi bien A que B s'imagine qu'ils seraient baisés si ça cessait. Soyons clair : ce que je propose dans ce fil n'est ni plus ni moins que de remplacer une politique socialiste par une autre politique socialiste moins pire. Ce n'est pas un remplacement pour le passage au libéralisme - c'est à mener en parallèle. La révolution libérale est un travail dont la préparation commence avant-hier et dont on ne verra les premiers résultats que dans une demi-douzaine d'années au strict minimum, peut-être bien plus. En attendant il faut survivre et pour survivre il faut transiger. Reste à ne pas perdre nos âmes - et je ne crois pas, en l'occurrence, que ce soit ici le cas. Pour clarifier : je ne parle pas ici des allocations chômage, qui sont dues pour une durée limitée à des gens ayant payé des cotisations qui y donnent droit ; je parle des allocations "gratuites" telles que le RMI et la mise à disposition d'un logement à titre gratuit par exécution du DALO. Le seul combat qui peut être gagné, c'est d'y associer un travail ; ça ne rendra pas ça moins socialiste mais ça en diminuera l'impact décivilisateur. L'allocation universelle, le logement universel, on y arrive. On ne luttera pas contre ça dans les circonstances actuelles.
Mael Posté 26 septembre 2008 Signaler Posté 26 septembre 2008 Un lien qui va intéresser jabial : http://books.google.fr/books?id=aYMIAAAAQA…1&ct=result On voit par les préambules de ces diverses ordonnances que dans les tentatives répétées pour soumettre les mendians valides à un travail obligé on échouait tour à tour contre un double écueil tantôt assimilés aux criminels ces infortunés étaient protégés par la pitié publique tantôt traités avec faveur ils se multipliaient en raison des libéralités qui étaient répandues sur eux.
Volkhen Posté 27 septembre 2008 Signaler Posté 27 septembre 2008 Sauf s'il y a eu du changement, le droit opposable au logement est une vaste farce : http://frederic-rolin.blogspirit.com/archi…u-logement.html Par contre, imaginer que les aides gratuites ne soient fournies qu'à condition d'effectuer certaines tâches n'est pas une trop mauvaise idée (l'état se fera toujours sa marge dans l'histoire). Quand on voit que ce sont des militaires qui sont envoyés nettoyer les plages lors de problèmes pétroliers, ou le fait qu'il n'y a jamais assez de pompiers, il n'est pas dur d'imaginer un paiement contre service. Le problème est tout de même qu'on ne sort pas encore du principe de l'état pourvoyeur de ressources aux "malchanceux" et que la transition entre cette étape intermédiaire et l'absence d'aide d'état risquerait d'être plus dur à mettre en place. L'effet de légitimisation de ces aides étant plus important et donnant la création d'une espèce de sous-fonctionnariat.
Invité jabial Posté 2 octobre 2008 Signaler Posté 2 octobre 2008 Un lien qui va intéresser jabial :http://books.google.fr/books?id=aYMIAAAAQA…1&ct=result Il y a une énorme différence entre soumettre un mendiant (ie, quelqu'un qui mendie et à qui l'Etat ne donne rien) à un travail forcé et demander un travail en échange d'une indemnité qui en serait, d'une certaine façon, le salaire. Celui qui préfère mendier, qu'il mendie ; si ses aumônes lui suffisent, tant mieux pour lui.
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