LeSanton Posté 6 octobre 2008 Signaler Posté 6 octobre 2008 Les bourses mondiales s'effondrent, autant regarder la télé, on verra bien demain. Ce soir, sur Arte:
Rémy Posté 30 octobre 2008 Signaler Posté 30 octobre 2008 Les bourses mondiales s'effondrent yoyotent, autant regarder la télé, on verra bien demain. Ce soir, sur Arte:
LeSanton Posté 30 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 30 octobre 2008 Merci de le signaler. Je confonds peut-être, mais il n'y avait pas eu une version avec Marlon Brando?
Taranne Posté 30 octobre 2008 Signaler Posté 30 octobre 2008 Merci de le signaler. Je confonds peut-être, mais il n'y avait pas eu une version avec Marlon brando? A ma connaissance, non. Vous confondez peut-être avec L'homme à la peau de serpent ou Reflets dans un oeil d'or?
LeSanton Posté 30 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 30 octobre 2008 Ne l'a-t-il pas joué au théâtre? (oups! ça commence, adieu!)
free jazz Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 Ce soir sur Aaaaaaahrte, un doc sur l'Affaire Kravchenko: Durée : 50 minutesLe sujet La guerre froide à Paris, à travers le procès spectaculaire qui, en 1949, opposa un célèbre dissident soviétique à des intellectuels communistes français. En 1949, à Paris, Victor Kravchenko, dignitaire soviétique passé à l'Ouest et auteur du best-seller «J'ai choisi la liberté», attaque en diffamation le journal communiste «Les Lettres françaises», qui l'a violemment dénigré dans ses colonnes. Dans une salle d'audience bondée de journalistes, Kravchenko fait venir des témoins qui racontent pour la première fois la famine en Ukraine, les purges staliniennes et, quinze ans avant Soljenitsyne, l'enfer des camps soviétiques. Face à lui, soutenu par Moscou, le journal communiste a réuni témoins et intellectuels (comme le physicien et Prix Nobel Frédéric Joliotcurie ou l'écrivain Vercors) qui, en ordre de bataille, s'acharnent à nier l'évidence. Dans ces années d'après-guerre, le Parti communiste français est, en effet, le «parti des fusillés», le symbole de la Résistance. La critique Qui songerait aujourd'hui à réfuter les révélations de Kravchenko, dans «J'ai choisi la liberté», sur les grandes famines en Ukraine des années 1930, sur les exécutions massives ordonnées par Staline et les déportations de millions de personnes au Goulag ? Elles ont été pleinement confirmées par l'oeuvre de Soljenitsyne et d'autres dissidents russes ainsi que par les archives soviétiques désormais accessibles. Attaqué dans «les Lettres françaises» par un mystérieux Sim Thomas qui présentait son livre comme un tissu de mensonges et comme une fabrication de la propagande américaine dont il n'aurait été que le prête-nom, l'ancien diplomate soviétique en poste à Washington, passé à l'Ouest pendant la guerre, avait intenté, en 1949, un procès en diffamation contre l'hebdomadaire communiste. Et il l'avait gagné. Mais ce fut une victoire à la Pyrrhus. La presse de droite elle-même l'avait mollement soutenu. Dans les attendus du verdict, le président Durkheim rappelait que les responsables de la publication condamnée, Claude Morgan et André Wurmser, avaient été des «résistants et patriotes» alors que Kravchenko avait «abandonné son pays en pleine guerre». «J'ai choisi la liberté» avait été un best-seller planétaire. Après un second livre qui n'eut aucun succès et des tentatives malheureuses dans les affaires, Kravchenko se suicida le 25 février 1966, à l'hôtel Plazza à New York. Son fils a toujours affirmé qu'il avait été «suicidé» par des agents soviétiques. Très parisien par la brochette d'intellectuels qui vinrent témoigner ou suivre les débats, le procès Kravchenko passionna l'opinion. Mais ce ne fut pas l'affaire Dreyfus. En arrière-fond, le coup de Prague, le blocus de Berlin et les grèves insurrectionnelles en France orchestrées par la CGT créaient un climat de tension Est-Ouest qui faisait de ce procès littéraire un terrain d'opération, parmi d'autres, de la guerre froide. La CIA avait favorisé la diffusion du livre de Kravchenko et financé ses traductions. Les attaques des «Lettres françaises» n'étaient pas non plus le fruit du hasard. Sous le pseudonyme de Sim Thomas se cachait André Ulmann, responsable du PCF directement lié à l'appareil soviétique. La campagne contre Kravchenko avait été décidée par Moscou, qui avait choisi la France parce que le livre y rencontrait un vif succès. La forte implantation du PCF, encore tout auréolé du titre glorieux de «parti des fusillés» qu'il se décernait lui-même, permettait en outre d'escompter chez les ouvriers comme dans l'intelligentsia, une puissante mobilisation émotionnelle en faveur de l'URSS. Pour accabler le transfuge, les Soviétiques avaient dépêché comme témoins son ancien chef, le général Rudenko, que Kravchenko eut vite fait de ridiculiser en précisant qu'il avait gagné ses médailles sans jamais quitter son bureau; mais aussi son ex-femme, Zinaïda Gorlova, qui le décrivit comme un homme violent et cynique. Plusieurs hautes figures de la Résistance, le physicien Joliot-Curie, l'écrivain Vercors, les anciens ministres Pierre Cot et Fernand Grenier vinrent à la barre dire leur attachement à l'Union soviétique et aux «Lettres françaises». Kravchenko, de son côté, fit raconter, sans grand succès, par des paysans ukrainiens exilés, le drame des terribles famines programmées par Staline. Il marqua un point en revanche en faisant témoigner Margaret Buber-Neumann. L'histoire de cette femme d'un dirigeant du Parti communiste allemand, réfugiée à Moscou après l'arrivée au pouvoir des nazis, bouleversa l'auditoire. Expédiée au Goulag après l'exécution de son mari lors des purges staliniennes de 1936, elle fut livrée plus tard à Hitler, comme le prévoyait le pacte germano-soviétique, et envoyée directement a Ravensbriick. Les communistes de l'époque, interviewés dans l'excellent film que nous propose Arte sur le procès Kravchenko, ont été ébranlés par ce témoignage. Mais ils se sont vite repris. Leur va-et-vient entre doute et foi, au coeur de la guerre froide, est un des aspects du syndrome stalinien les mieux analysés dans le film. Car avant Kravchenko, Victor Serge, Ante Ciliga, Ignazio Silone et bien d'autres avaient déjà stigmatisé la monstruosité du régime soviétique. On lit et on oublie. Au lieu de se réfugier dans le repentir ?- cette stupide manie actuelle de noyer le passé sous un brouillard moralisateur pour ne pas avoir à l'expliquer -, les communistes d'hier qui évoquent dans le film leurs souvenirs du procès Kravchenko explorent avec une lucidité émouvante la mécanique mentale de ce que fut, comme l'appelle Pierre Daix, «le négationnisme communiste». Se sentir proches des classes populaires qui luttaient en France avec eux pour un monde meilleur, et du peuple russe dont l'héroïsme avait permis d'écraser le nazisme leur permettait d'oublier que la patrie du communisme n'était peut-être qu'un échec sanglant. La foi de l'intellectuel se construit avec le même dosage de bon sens et d'obscurantisme aue celle du charbonnier.
Fenster Posté 7 octobre 2009 Signaler Posté 7 octobre 2009 Ce soir sur Artouze! (bon ok 23H15 faut préparer le cawa qui va bien)
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