Serge Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Di Rupo: 'Le socialisme, une solution d'avenir'La crise financière et sociale qui secoue le monde s'est invitée ce dimanche au congrès de rentrée du PS à Namur. Le président Elio Di Rupo s'est gaussé de ceux qui jusqu'il y a peu qualifiaient le socialisme d'idéologie archaïque. Face à la faillite du libéralisme, le socialisme est "moderne" et incarne une "solution d'avenir", a clamé Elio Di Rupo. Selon le président du PS, le socialisme "est le seul capable de concilier progrès social et développement économique", là où, selon lui, "le libéralisme s'avère incapable de générer spontanément du progrès social". Répétant sa volonté d'une meilleure régulation du monde économique et d'un contrôle du monde financier, Elio Di Rupo a invité les militants socialistes à rester vigilants. Il faut s'organiser en une véritable "force de progrès pour éviter le retour de ces gens", a-t-il dit, appelant syndicats, mutuelles, secteur associatif, bénévoles et militants à se mobiliser avec les socialistes pour "fédérer" tout le pays dans cette gestion de "rupture" avec le système actuel. "Ne croyez pas qu'ils vont se laisser faire. Ils ont quémandé l'Etat", et aujourd'hui ils sont "à Monaco! ", a dit le président du PS, en référence à un lunch organisé vendredi par la branche Assurances de Fortis dans le plus somptueux palace de la principauté et à un événement similaire mis sur pied par Dexia. Arrogance des financiers La vice-première ministre Laurette Onkelinx a également évoqué le monde financier qui a défilé ces dernières semaines au "kern" et au Conseil des ministres. "Eux qui quelque temps auparavant nous regardaient de haut, avec l'arrogance condescendante des grands de ce monde face aux nains de la politique, je les ai vus devant moi implorer l'intervention de la puissance publique". Mme Onkelinx a ajouté qu'on aurait presque pu les prendre "en pitié" face au drame, si on ne s'était rappelé leur "immense responsabilité" et "leurs murmures depuis tant d'années sur la honte d'être socialiste, cette idéologie du passé dans laquelle l'Etat, les pouvoirs publics occupent une place centrale". http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/181…olution+davenir "Le libéralisme s'avère incapable de générer spontanément du progrès social". … le socialisme, oui. Quel culot !
climax Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Quel culot ! Certes, mais c'est le moment ou jamais pour Di Rupo de reprendre la main sur le "terrain des idées". L'étonnait aurait été qu'il se tût.
roubachov Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Certes, mais c'est le moment ou jamais pour Di Rupo de reprendre la main sur le "terrain des idées". L'étonnait aurait été qu'il se tût. Entièrement d'accord avec Climax: les socialistes étant intellectuellement sur la défensive depuis 20-25 ans, Di Rupo aurait été stupide de ne pas saisir l'occasion de dénoncer ce qu'on pourrait appeler la "mondialisation foireuse". Je me demande d'ailleurs de plus en plus si le PS ne va pas faire à nouveau un très bon score en juin 2009 …
Jesrad Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Au lendemain de 1929-1933, le monde entier ou presque était passé à une forme de fascisme ou de totalitarisme, à quelques exceptions près. L'emmerdant avec les erreurs du passé, c'est qu'on les répète.
Etienne Posté 13 octobre 2008 Signaler Posté 13 octobre 2008 Au lendemain de 1929-1933, le monde entier ou presque était passé à une forme de fascisme ou de totalitarisme, à quelques exceptions près. L'emmerdant avec les erreurs du passé, c'est qu'on les répète. Tu parles des crises financières ?
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