José Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Voilà le point. Quel point ? Le remplacement d'une voiture de faible cylindrée peut également se faire via l'épargne. Et pourtant, la mutuallisation de l'assurance automobile est parfaitement viable sur le marché. Même chose pour le vol, etc. Un employé au chomâge six mois avec, disons, 1500€ par mois, ça fait 9000€. Un sinistre total sur une voiture neuve c'est 20 000€… Bref, tu nous dis que c'est plus cher pour les assurances d'assurer la bagnole que le chômage. Or l'assurance automobile est parfaitement mutualisable et mutualisée. Ergo, le chômage aussi.
Clément Posté 15 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 15 octobre 2008 Quel point ? Le remplacement d'une voiture de faible cylindrée peut également se faire via l'épargne. Et pourtant, la mutuallisation de l'assurance automobile est parfaitement viable sur le marché. Même chose pour le vol, etc. Parce que les contrôles sont beaucoup moins coûteux que dans le cas d'une assurance chômage mutuallisée.
José Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Parce que les contrôles sont beaucoup moins coûteux que dans le cas d'une assurance chômage mutuallisée. On a déjà répondu que les assurances sont capables de supporter des coûts de contrôles aussi coûteux que ceux qui sont réalisés pour les assurances vie ou incendie. Par ailleurs, tu ignores les coûts réels et juridiques, bien lourds, payés en plus des indemnités par les assurances lors de la résolution des indemnités lors d'un sinistre automobile. Tu t'obsèdes sur cette idée de contrôle alors que les choses sont relativement simples et finalement peu onéreuses : les indemnités ne sont versées que durant un certain temps ; on peut concevoir l'idée d'un bonus/malus pour les mecs qui se cassent le cul à trouver rapidement un boulot, etc.
john_ross Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 J'aurais dû préciser que ce fil concernait une réforme politiquement envisageable à court terme. Alors les agences de sécurité privée qui jettent les clodos hors de la ville, merci… Réforme qui ne pourra intervenir qu'après la disparition du code du travail. Pour avoir une assurance chômage libre, il faut un marché du travail libre. Donc la question est la disparition du code du travail est-elle envisageable à court terme.
Clément Posté 15 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 15 octobre 2008 Réforme qui ne pourra intervenir qu'après la disparition du code du travail. Il n'y a plus de code du travail au Chili ?
john_ross Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Si il y a un code du travail il n'y a pas de liberté contractuelle car celle-ci est soumise à la lois. Donc par conséquent il ne peut y avoir d'assurance chômage libre.
Clément Posté 15 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 15 octobre 2008 Si il y a un code du travail il n'y a pas de liberté contractuelle car celle-ci est soumise à la lois. Donc par conséquent il ne peut y avoir d'assurance chômage libre. Ca n'a pas de rapport. Tu mélanges droit du travail et droit de la sécurité sociale. On peut avoir un marché du travail réglementé et un marché de l'assurance chômage libre.
john_ross Posté 15 octobre 2008 Signaler Posté 15 octobre 2008 Ca n'a pas de rapport. Tu mélanges droit du travail et droit de la sécurité sociale. On peut avoir un marché du travail réglementé et un marché de l'assurance chômage libre. Non vous confondez libre et libéralisé. Si il y a un code du travail l'assurance chômage doit tenir compte de celui-ci donc elle n'est pas libre. Ex: si un salaire minimum est imposé et que celui devient trop important alors des personnes se retrouveront au chômage sans possibilité de retrouver un emplois salarié. Car ils seront dans l'incapacité de générer suffisamment de richesse pour avoir un emplois salarié Donc le montant des indemnisations et le montant des prix de l'assurance dépendra du salaire minimum donc l'assurance n'est pas libre.
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