Adrian Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 (badurl) http://www.leap2020.eu/GEAB-N-28-est-disponible!-Alerte-Crise-Systemique-Globale-Ete-2009-Cessation-de-paiement-du-gouvernement-americain_a2240.html (badurl)
Jesrad Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 "L'euro vient d'avoir son baptême du feu comme valeur refuge au dollar" Euh, quelqu'un se dévoue pour leur expliquer que, quand l'euro passe de 1,6 à 1,3 dollar, c'est bien le contraire qu'on constate ?
ledubitatif Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 "L'euro vient d'avoir son baptême du feu comme valeur refuge au dollar" Euh, quelqu'un se dévoue pour leur expliquer que, quand l'euro passe de 1,6 à 1,3 dollar, c'est bien le contraire qu'on constate ? C'est moi ou ça déraille un peu sur ce site ? Je trouve leurs analyses étonnantes. Et pas qu'un peu. A. Deux mesures d'urgence à mettre en oeuvre dès l'été 2008 1. Une hausse des taux d'intérêt d'ici la fin 2008 pour éviter la globalflation galopante 2. La mise en oeuvre d'un programme de transparence des CDS et autres OTC B. Deux mesures à initier durant le deuxième semestre 2008 3. Un plan politique de relance globale de 5.000 milliards Euros sur cinq ans via la construction d'infrastructures, financé par l'emprûnt 4. La création d'un panier de monnaie pour déterminer le prix de l'énergie (et du pétrole en particulier) C. Un « sauve qui peut » généralisé si les deux premières mesures ne sont pas mises en oeuvre d'ici la fin de l'été 2008 5. Un sauvetage d'urgence de chaque région qui le peut face à la rupture du système financier mondial. Relance de 5000 milliards d'euros financée par l'emprunt. Les yeux me sont sortis de la tête et je me suis arrêté là. Dites moi si je me trompe. Vous reprendrez bien un peu de crédit ?
Tremendo Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 C'est moi ou ça déraille un peu sur ce site ? Je trouve leurs analyses étonnantes. Et pas qu'un peu.Relance de 5000 milliards d'euros financée par l'emprunt. Les yeux me sont sortis de la tête et je me suis arrêté là. Dites moi si je me trompe. Vous reprendrez bien un peu de crédit ? Je remarque qu'un nouveau terme vient d'être créé: GLOBALFLATION ….
h16 Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Leap2020 sont des étatistes anti-américains relativement primaires. Pas très intéressants. Ils ont vu juste (sans expliquer pourquoi) en prédisant le problème des crédits, mais ils sont loin d'être les seuls (y'a qu'à voir des types comme Larouche - pas Zora, Lyndon, hein - , après tout) et n'apportent que des solutions éculées et idéologiques. Bof.
Ronnie Hayek Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 et n'apportent que des solutions éculées et idéologiques. Vrai, mais ils sont loin d'être les seuls. Il suffit de lire certains débats ici pour s'en apercevoir.
Vincemobile Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 C'est moi ou ça déraille un peu sur ce site ? Je trouve leurs analyses étonnantes. Et pas qu'un peu.Relance de 5000 milliards d'euros financée par l'emprunt. Les yeux me sont sortis de la tête et je me suis arrêté là. Dites moi si je me trompe. Vous reprendrez bien un peu de crédit ? Amusantes propositions. Rajouter de la dette à une montagne de dette et pour faire quoi ? Ca rappelle les Ateliers Nationaux ce truc (on construit des "infrastructures" qui ne servent à rien histoire d'occuper les gens). Et à la fin ça se finit en crise économique et en coup d'Etat… J'ai beaucoup aimé la transparence sur les OTC et les CDS. Vu qu'il n'y a pas de marché organisé sur ces produits, comment fait-on ?
Bastiat Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 "L'euro vient d'avoir son baptême du feu comme valeur refuge au dollar" Euh, quelqu'un se dévoue pour leur expliquer que, quand l'euro passe de 1,6 à 1,3 dollar, c'est bien le contraire qu'on constate ? J'aimerais bien ton avis de pro la dessus. Moi j'interprète ça de la façon suivante. Remboursement des crédits et refus d'en accorder/contracter de nouveaux => fonte de la masse monétaire malgré des taux directeurs très bas à 1.5% . Donc hausse mécanique du dollar du fait de sa raréfaction relative. En tout cas je ne me l'explique pas autrement. ou alors beaucoup d'investisseurs se jettent sur le dollars pour acheter des entreprises US en difficultés mais ça me semble téméraire comme hypothèse.
Pax In Terris Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Remboursement des crédits et refus d'en accorder/contracter de nouveaux => fonte de la masse monétaire malgré des taux directeurs très bas à 1.5% . Je me demande si une telle analyse est bien fondée . Toute banque a intérêt à prêter, pour peu que les garanties soient suffisantes et le taux d'intérêt suffisant. Soit dit en passant, le taux auquel les banques prêtent aux particuliers n'est pas celui auquel elles empruntent. Si malgré tout les banques refusent de prêter, c'est qu'elles en sont empêchées par les pouvoirs publics , qui les empêchent de recevoir des garanties ou qui plafonnent les taux d'intérêt. Observe-t-on ces phénomènes ?
Vincemobile Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Je me demande si une telle analyse est bien fondée . Toute banque a intérêt à prêter, pour peu que les garanties soient suffisantes et le taux d'intérêt suffisant. Soit dit en passant, le taux auquel les banques prêtent aux particuliers n'est pas celui auquel elles empruntent. Si malgré tout les banques refusent de prêter, c'est qu'elles en sont empêchées par les pouvoirs publics , qui les empêchent de recevoir des garanties ou qui plafonnent les taux d'intérêt. Observe-t-on ces phénomènes ? Les banques ont aussi un petit problème lié au fonctionnement de leur structure de bilan. Une banque loge les prêts qu'elle accorde à l'actif. Au passif, elle équilibre avec les dépôts à vue, les capitaux propres et les dettes. Lorsque le marché interbancaire est bloqué (cf. crise) les banques n'ont pas le choix pour équilibrer le bilan : elles coupent le robinet du crédit. Et si ça ne suffit plus, elles augmentent leur capital ou se lance à la chasse au dépôt moyennant des offres très attractives. Les banques ayant peu de dépôts (en gros les banques d'investissement sans activité retail) sont très mal en période de crise car elle n'arrivent plus à se refinancer (Cf. cas Lehman). Le problème n'est pas vraiment lié ici aux garanties ou au plafonnement des taux ici. Même si le taux d'usure (allez faire un tour sur le site de la Banque de France) est très proche du taux moyen observé en ce moment. On peut imaginer que certaines banques ne prêtent plus car le plafonnement des taux ne permet pas de couvrir le coût du risque. --> Note pour faire hurler les loups : la titrisation (tant critiquée en ce moment, certains veulent même l'interdire) permet aux banques de sortir de leur actif des portefeuilles de dette ce qui leur donne de nouvelles capacités d'octroi de crédit. La titrisation, soutient donc l'investissement…
A.B. Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Ah… hausse des taux d'interets pour eviter l'inflation mais emprunt d'etat de 5.10^12… ca va pas du tout creer d'inflation ca. Quels rigolos.
neuneu2k Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 --> Note pour faire hurler les loups : la titrisation (tant critiquée en ce moment, certains veulent même l'interdire) permet aux banques de sortir de leur actif des portefeuilles de dette ce qui leur donne de nouvelles capacités d'octroi de crédit. La titrisation, soutient donc l'investissement… Et l'inflation…
Bastiat Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 non simplement qu'elles sont plus prudente qu'avant quand à la solvabilité des demandeurs, le nombre de crédits global dans l'économie et donc la masse monétaire plus basse. Surement aussi les demandeurs de crédit sont simplement moins nombreux pour voir tous les jours à la télé et dans les rues des gens aux abois qui cherchent à vendre ou dans l'incertitude de leurs jobs. Bref à prix identique il y a à la fois moins d'offre et moins de demande (déplacement des courbes d'offre et de demande vers la gauche).
Bastiat Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 La titrisation, soutient donc l'investissement… Et l'inflation… Comme tout innovation dans un domaine soutien la demande du produit concerné. Ceteris Paribus et crise mise à part, cette amélioration des produits "crédit" devrait être compensé par une augmentation des taux (ie: du prix). Encore un loupé à charge des B.C.
Vincemobile Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Et l'inflation… Euh… Pas d'accord… L'inflation ne soutient que temporairement l'investissement (l'inflation permet de "réduire" le coût d'un achat à crédit). A long terme, le résultat serait de fausser les anticipations des agents économiques.
Bastiat Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 sur BFM Apparemment la demande de crédit viens de chuter au dernier trimestre en France de 26% (en glissement sur un an je pense mais pas sûr).
h16 Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 https://www.boursorama.com/international/de…mp;news=5998490 Exact. https://www.boursorama.com/infos/actualites…mp;news=5998552 Et pour les ventes, c'est assez joli aussi : "La baisse des ventes au troisième trimestre devrait être comprise entre -40% et -55% par rapport au trimestre correspondant de 2007", indique à l'AFP Jean-François Gabilla, président de la Fédération des promoteurs constructeurs (FPC).
Ronnie Hayek Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 C'est de l'argent qui ne sera pas dépensé. Faut voir le bon côté des choses.
h16 Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Oui, toutafé. Ca veut dire que des gens ne s'endettent pas et conservent des thunes au chaud. Pour la période qui vient, c'est même déterminant.
Nick de Cusa Posté 22 octobre 2008 Signaler Posté 22 octobre 2008 sur BFMApparemment la demande de crédit viens de chuter au dernier trimestre en France de 26% (en glissement sur un an je pense mais pas sûre). Tu t'es fait opérer?
0100011 Posté 22 octobre 2008 Signaler Posté 22 octobre 2008 Tu t'es fait opérer? Les temps sont durs pour les bourses
Vincemobile Posté 22 octobre 2008 Signaler Posté 22 octobre 2008 sur BFMApparemment la demande de crédit viens de chuter au dernier trimestre en France de 26% (en glissement sur un an je pense mais pas sûre). A part ça nos amis de la FNAIM ne parlent que d'une baisse modérée des prix… Tu parles Charles quand on voit qu'avec une mensualité de 1000 € on ne peut emprunter que 165 000 € sur 25 ans… C'est bon, les prix ne peuvent que s'effondrer l'offre ne pouvant plus rencontrer de demande
h16 Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Il y a aussi un bon de plus de 80% des faillites d'agences immo. Ça laisse songeur.
Jesrad Posté 23 octobre 2008 Signaler Posté 23 octobre 2008 Eh oui. L'agence Derobert près de chez moi licencie, et s'appellera désormais Unseulrobert.
xavdr Posté 25 octobre 2008 Signaler Posté 25 octobre 2008 Sur la forme: Si j'ai bien compris, le site à l'origine de cette ligne de forum avait prédit une crise majeure qui devait se produire quelques semaines après et elle s'est produite quelques trimestres après… On a vu des prédictions plus probantes ! Sur le fond: les GSE Fannie Mae et Freddie Mac avaient à eux deux plus de dettes que l'Etat Fédéral US (5,2 T$ vs. 4,9 T$). D'après certains observateurs, au moment de la guerre du Vietnam, ils avaient été créés (plus précisément: Freddie Mac avait été créé, et Fannie Mae "privatisé") et placés immédiatement sous tutelle publique pour servir de tampon juridique permettant de placer hors budget officiel les immenses financements immobiliers de l'administration sociale qui plombaient les comptes officiels et exigeaient des emprunts difficiles à mener par la puissance régalienne en période d'impopularité médiatique planétaire orchestrée par les camarades cramoisis. Certes les dettes des GSE correspondent pour partie à des créances hypothécaires pourries et des spéculations boursières contestées, mais on peut tout de même espérer qu'une partie importante de ces actifs s'avérera solvable, même si pour le moment, elle n'est pas toujours liquide en raison de la légitime crise de confiance. … et de toute façon même avec cette réincorporation, le ratio dettes/PIB de la puissance publique US est bien en dessous de celui de la puissance publique française si on y réincorpore les engagements en matière de retraites.
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