Taranne Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Le Parti Républicain est en miettes, intellectuellement et électoralement, et sauf grosse surprise devrait boire le bouillon dans quinze jours. Le GOP n'évitera donc pas les révisions déchirantes. A-t-il encore un avenir? Si oui, lequel? Si non, faut-il le remplacer et par quoi?
LeSanton Posté 21 octobre 2008 Signaler Posté 21 octobre 2008 Il se nourrira de la probable déconfiture des démocrates au pouvoir face à l'ampleur de la crise économique, n'en doutez pas. (sinon, ce fil devra-t-il disparaître en cas de victoire de McCain dans 15 jours? Votez! )
José Posté 22 octobre 2008 Signaler Posté 22 octobre 2008 Ce sondage est un non sense. Partant du fait qu'il n'y a que deux partis aux States qui se partagent le pouvoir, parler de radicalisation (de quelle tendance ?), de centrage (par rapport à quoi ?) ou de disparition n'a aucune pertinence. …ce fil devra-t-il disparaître en cas de victoire de McCain dans 15 jours… Même si McCain gagne, les Démocrates rafleront la mise au Congrès.
Taranne Posté 22 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 22 octobre 2008 Ce sondage est un non sense. Partant du fait qu'il n'y a que deux partis aux States qui se partagent le pouvoir, parler de radicalisation (de quelle tendance ?), de centrage (par rapport à quoi ?) ou de disparition n'a aucune pertinence. J'admets que l'hypothèse de la disparition est un rien provoc, quoiqu'il y ait des précédents. Pour ce qui est des deux autres scénarios, ils me paraissent assez clairs. Le GOP peut très bien attribuer sa défaite à une campagne trop molle du genou (!) et s'aligner sur son aile la plus à droite, ce qui serait du reste le plus beau cadeau qu'ils puissent faire aux démocrates. Ou alors on peut assister à une reprise en main par les modérés et le retour à une ligne plus centriste, de type Eisenhower.
José Posté 22 octobre 2008 Signaler Posté 22 octobre 2008 Le GOP peut très bien attribuer sa défaite à une campagne trop molle du genou (!) et s'aligner sur son aile la plus à droite, ce qui serait du reste le plus beau cadeau qu'ils puissent faire aux démocrates. Ou alors on peut assister à une reprise en main par les modérés et le retour à une ligne plus centriste, de type Eisenhower. Ton analyse, encore une fois, n'est pas pertinente parce que tu réfléchis à la politique américaine comme si elle était semblable à l'européenne. En Europe, la tendance idéologique est décidée au sommet du parti et s'applique à tous à tous les membres, candidats et élus, le petit doigt sur la couture du pantalon. Aux States, la diversité idéologique au sein des deux grands partis est la règle. Ce qui fait que l'on peut trouver chez les Démocrates des mecs plus "à droite" que chez les Républicains ou Ron Paul et Bush dans le même panier de crabes. Quant à tes précédents, il n'en sont pas vraiment, les "partis" fédéraliste et whig n'avaient strictement rien à voir avec ce que nous entendons par parti aujourd'hui (de fait, ils s'agissaient surtout de clubs politiques, de think tank, etc.) Par ailleurs, leur durée de vie n'est pas comparable (une vingtaine d'années contre un siècle et demi pour le GOP).
Filibert Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 The Economist a commis ces dernières semaines plusieurs articles disant que les poussées du Parti Républicain (GOP) vers le libéralisme sont suicidaires ( http://www.economist.com/node/16321546?story_id=16321546 ; http://www.economist.com/node/16317345?story_id=16317345 ) J'ai été content ce matin de lire la réponse d'un lecteur : http://www.economist.com/node/16477786?story_id=16477786 SIR – Let me see if I understand The Economist’s argument. You want a more centrist Republican alternative, more or less exactly like the option that John McCain offered as a candidate during the 2008 presidential election, but which you, a self-styled centre-right newspaper, rejected in favour of Barack Obama, who thus far seems to be the most left-wing American president since the second world war. Now that the Republicans are testing the electoral waters with less centrist options, you decry this trend.Does that mean you’re going to come out of the closet and tell us in plain terms that you made a mistake at the 2008 election? No, you equivocate here and there but are still plainly in the Obama camp. And then you tell us, laughably really, that the Republicans ought to mimic David Cameron’s winning electoral recipe in Britain. This is the formula that saw Mr Cameron’s Conservative Party increase its share of the vote from 33% in 2005, when the British economy was booming and the Labour Party’s Tony Blair was at the height of his powers, by a whopping three percentage points to 36% at the election on May 6th this year, when Labour defended the most incompetent, financially bankrupt government and in Gordon Brown the most disliked prime minister I can ever remember. Wow! That’s some model to emulate. James Allan Professor of law University of Queensland Brisbane
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