Olivier DASSAULT renie l'Etat en croyant renier le Marché

[xavdr]

http://www.valeursactuelles.com/public/val…article_id=3516

Un article en demi-teinte.

Dans la 1ère moitié, c'est un peu triste de voir un grand patron d'industrie et de presse aligner comme s'il les adoptaient les mécompréhensions élémentaires des mécanismes des prix.

Les records de hausse et de baisse ? En réaction aux faillites surprises, aux résultats inatendus, aux décisions étatiques abruptes et incertaines, annoncées retirées puis réintroduites comme avec les plans de sauvetage US.

La chute des prix des matières 1ères ? La chute générale des valeurs boursières ? Une prise en compte du ralentissement prévisible de l'économie. Plus important: une contraction du crédit, donc de la masse monétaire. La faute à qui ? Aux prèteurs et emprunteurs et refinanceurs irresponsables, au premiers rangs desquels les puissances publiques et leurs politiques sociales, mais aussi aux jeux de taux d'intéret des banques centrales étatiques.

Evidemment, on pourra toujours se lamenter que le crédit facile a engendré une bulle. La responsabilité de chacun eut été de ne pas se lancer dans une course spéculative. Mais aussi on pourrait se lamenter sur le fait que les financements sociaux ont impulsés une dangereuse course aux prix. Mais surtout on devrait se lamenter sur le fait que les monnaies fiduciaires sont gérées par les états pour "stimuler la croissance" au prix éthiquement condamnable d'une distorsion l'économie-temps et que cela a une forte tendance à engendrer des trous noirs.

Ceci dit dans l'océan de déclarations hostiles au maché, cet article d'Olivier DASSAULT, au moins, appelle dans sa 2de moitié à la raison face aux dérives liberticides les plus flagrantes et dans son analyse évoque la responsabilité des réglementations et des refinancements étatiques, même s'il ne va pas au bout de la réflexion sur les monaies fiduciaires et même s'il critique la vitesse des rééquilibrages, pourtant louable.