Bastiat Posté 12 novembre 2008 Signaler Posté 12 novembre 2008 J'ai été surpris de découvrir ici que les banques suisses avaient une responsabilité illimité en cas de banqueroute, ceci acredite la légendaire réputation de ces dernières et affaibli considérablement l'argument selon la quelle ce type de rêgles nuit au développement de la banque. http://www.swissworld.org/fr/economie/secteurs_cles/banques/ Banques privées Plusieurs banques privées sont installées parfois depuis plusieurs siècles en Suisse. Les banquiers privés assument une responsabilité illimitée pour les activités de leur établissement ; si celui-ci venait à faire banqueroute, ils pourraient y perdre toute leur fortune personnelle. Mais cela n'a pas empêché la banque centrale de pratiquer des taux entre 0% et 1% sur 2002-2005 (cf page 30). http://www.snb.ch/fr/mmr/reference/rendite…ten_book.fr.pdf Là je demande l'avis des financiers professionnels pour me confirmer que je lis bien le document (ils semblent légèrement différente du doc ci-dessous). 2000 2.419 2001 2.841 2002 0.939 2003 0.183 2004 0.256 2005 0.607 2006 1.223 On pourrait alors s'attendre à une défaillance d'emprunteurs comme aux US, mais en fait http://stats.oecd.org/wbos/Index.aspx?data…FIN〈=FR (choisir taux d'intérêts à gauche et taux d'intérêts immédiats en haut du tableaux.) Les taux n'ont jamais vraiment remonté (max 2.62 en mars 2008). Apparemment leurs problèmes ne tiennent qu'a des achats de titre pourris. Y a t'il la une particularité du marché suisse du crédit avec une épargne haute et des taux d'équilibre bas, l'inflation y semble en effet très basse sauf en 2008 ou elle frise les 2% ? Quoi qu'il en soit la BNS aujourd'hui, ouvre les vannes (apparemment 0.25% au 11.11.2008). http://www.snb.ch/fr/iabout/stat/statpub/z…_exchange_rates
A.B. Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Le franc suisse est une monnaie refuge car il est, a tort ou a raison, associe a l'or dans l'esprit des gens.
rixxe Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Le franc suisse est une monnaie refuge car il est, a tort ou a raison, associe a l'or dans l'esprit des gens. La BNS dispose encore d'un peu plus de 1000 tonnes d'or en réserve. Mais j'ai entendu dire qu'ils étaient en train d'en vendre un partie pour financer différents plans de relance.
Bastiat Posté 13 novembre 2008 Auteur Signaler Posté 13 novembre 2008 Le franc suisse est une monnaie refuge car il est, a tort ou a raison, associe a l'or dans l'esprit des gens. ça me rappel une histoire, il parrait qu'en 81 avec la venue des socialos, les français exportaient leur argent en suisse en si grande quantité que nos amis suisses leur auraient proposé des taux négatifs . ça aurait amené au contrôle des changes. La BNS dispose encore d'un peu plus de 1000 tonnes d'or en réserve.Mais j'ai entendu dire qu'ils étaient en train d'en vendre un partie pour financer différents plans de relance. ça pourrait expliquer la baisse de l'or ça, à moins que ce ne soit pour acheter des titres jugés bas.
A.B. Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 ça pourrait expliquer la baisse de l'or ça, à moins que ce ne soit pour acheter des titres jugés bas. Bof, toutes les commodities baissent. Avec un petrole a $60 l'or peut pas rester tres haut.
RedGhost Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Le franc suisse est une monnaie refuge car il est, a tort ou a raison, associe a l'or dans l'esprit des gens. La suisse a abandonné l'étalon-or très tardivement, à son adhésion au FMI. 92, je crois. A l'époque, la couverture était grosso modo de moitié. Avec l'or des nazis, soit disant.
Saxval Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Je crois qu'il y a une petite confusion dès le départ: les banquiers privés suisse sont cas bien particulier qui est une toute petite partie de la banque suisse. Dans le paysage bancaire Suisse il y a essentiellement: 1) Les grandes banques (UBS et Crédit Suisse) qui gère une bonne partie de la fortune privée mondiale 2) Les banques cantonales en main étatique 3) La banque coopérative Raiffeisen qui est classé à part à cause d'un statut juridique particulier (mais qui est la 3e banque Suisse en taille) 4) diverses petites banques locales 5) autres / filiales de banques étrangères 5) Les banquiers privés répondant de leurs affaire sur leur propres fonds Le no 5 est infime en proportion du secteur total. On ne peut pas assimiler ce secteur très particulier à la banque suisse. Les banquiers privés se distinquent par leur nom qui correspond au gestionnaire, et comme ils sont plusieurs il y souvent des & Cie. Comme Lombard Darier et Hentsh, ou Mirabaud & Cie. Ce sont des sociétés en nom propre, et pas des SA. Les 2 grandes banques ont près de 2000 milliards de CHF au bilan, le plus gros banquier priver, à ma connaissance, n'arrive pas à 10 milliards.
Saxval Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer les taux bas en Suisse, mais la grande stabilité politique du pays et la bonne réputation des banquiers suisse a depuis toujours fait du franc suisse une valeur refuge, de manière assez irrationnelle, pour le plus grand malheur des industries exportatrices suisses, du reste. Du reste, l'euro nous cause bien des soucis ces derniers jours: sous les 1.50 ça commence à être tendu.
Invité rogermila Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Dans le paysage bancaire Suisse il y a essentiellement:1) Les grandes banques (UBS et Crédit Suisse) qui gère une bonne partie de la fortune privée mondiale Elles ont été un bel exemple de duplicité dans la crise des subprimes en retardant au maximum l'annonce qu'elles étaient impactées, au même titre que celles des autres pays. De telle sorte que laissant croire, un certain temps, qu'elles étaient épargnées par la retombée des subprimes, elles pouvaient espérer un rush massif des dépots des épargnants affolés.
Saxval Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 Elles ont été un bel exemple de duplicité dans la crise des subprimes en retardant au maximum l'annonce qu'elles étaient impactées, au même titre que celles des autres pays.De telle sorte que laissant croire, un certain temps, qu'elles étaient épargnées par la retombée des subprimes, elles pouvaient espérer un rush massif des dépots des épargnants affolés. Non, l'annonce des problèmes de l'UBS est arrivée au contraire très tôt dans la crise: dès mi 2007 on savait qu'elle connaissait de gros problème. Du reste, elle a recapitalisé mais ça n'a pas suffit. Quand au rush massif, c'est le contraire qui c'est passé. Au pire de la crise en octobre, L'UBS perdait 1 milliard par jour de clients (surtout suisse) qui quittait le navire, à tel point qu'on savait plus ou mettre tout cet argent qui sortait ! Les autres banques suisses ne pouvaient même pas garantir de verser des intérêts sur cette masse qui leur arrivait. C'est même la BNS (la FED suisse) qui a du reprendre temporairement des fonds qu'on savait plus trop où mettre. C'est pour ça que l'Etat et intervenu, quelque jour de plus à ce rythme, toute l'économie suisse aurait été paralysée (les entreprises ne pouvant même plus verser les salaires, fautes de liquidités). L'UBS n'est pas "too big to fail", mais "too big to be saved" pour la petite Suisse.
Invité rogermila Posté 13 novembre 2008 Signaler Posté 13 novembre 2008 mais "to big to be saved" pour la petite Suisse. Tu veux dire "too big" je suppose. Cette crise financière ressemble, en tous points, à la propagation de l'épidémie de Sida des années 80.
toccata Posté 14 novembre 2008 Signaler Posté 14 novembre 2008 La BNS dispose encore d'un peu plus de 1000 tonnes d'or en réserve.Mais j'ai entendu dire qu'ils étaient en train d'en vendre un partie pour financer différents plans de relance. Vu les cours atteint par l'or, c'est très logique d'en vendre aujourd'hui (euh, enfin quand il est au-dessus de 800 dollars, et plus encore à 1000). Et il n'y a pas besoin de le prétexter.
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