LeSanton Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 On ne serait pas en train de confondre deux cas, celui du gamin victime de sulfure de magnésium et celui du cardiaque ayant échoué (définitivement) en salle d'attente des urgences? Quoi qu'il en soit, deux cas ne permettent pas, même s'il y a mort d'homme, de se prononcer sur des pratiques et juger d'une institution, vu le nombre d'admissions journalières en hopital, et c'est bien ce qui rend l'attitude de Pelloux profondément choquante.
john_ross Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 On ne serait pas en train de confondre deux cas, celui du gamin victime de sulfure de magnésium et celui du cardiaque ayant échoué (définitivement) en salle d'attente des urgences? Dichlorure de Magnésium MgCl2 et non sulfure de magnésium.
Dinsdale Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 On ne serait pas en train de confondre deux cas, celui du gamin victime de sulfure de magnésium et celui du cardiaque ayant échoué (définitivement) en salle d'attente des urgences? Quoi qu'il en soit, deux cas ne permettent pas, même s'il y a mort d'homme, de se prononcer sur des pratiques et juger d'une institution, vu le nombre d'admissions journalières en hopital, et c'est bien ce qui rend l'attitude de Pelloux profondément choquante. +1 sauf pour le sulfure de magnésium bien sûr.
LeSanton Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 Prenez du sulfure de magnésium, et vous m'en reparlerez
john_ross Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 Sulfate de magnésium (MgSO4) je veux bien mais sulfure de magnésium je me demande ce que c'est!
Invité Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 Sulfate de magnésium (MgSO4) je veux bien mais sulfure de magnésium je me demande ce que c'est! Probablement une molécule collectiviste : le magnésium sulfide (vulgairement MgS), très présente dans le sang des français, le risque de contagion n'est pas négligeable.
john_ross Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 Probablement une molécule collectiviste : le magnésium sulfide (vulgairement MgS), très présente dans le sang des français, le risque de contagion n'est pas négligeable. C'est vrai que l'existence d'une molécule de MgS démontrerai qu'un autre monde est possible.
condorcet Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 sulfure de magnesium : MgS n'existe pas en solution aqueuse car il se décompose, il n'est donc pas possible d'en faire une perfusion. on en retrouve dans certains processus chimique d'extraction des métaux (dont le fer et l'uranium).
Invité Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 sulfure de magnesium : MgS n'existe pas en solution aqueuse car il se décompose ça donne du magnésium hydroxide et de l'hydrogène sulfide. ça doit être bon pour la santé.
Invité rogermila Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 Et si des lits sont fermés ce n'est pas pour cause de vacance du personnel mais pour réduire les coûts afin de présenter de meilleur budget!Le problème des hôpitaux publics ce n'est pas les vacances du personnel mais bien la gestion. La Ministre semble dire qu'il y avait réellement une possibilité d'accueil du point de vue des infrastructures hospitalières et dans un délai de 20 minutes par rapport au lieu de l'accident. Maintenant reste à élucider les raisons du cafouillage; ce que devrait révèler l'enquête de l'IGAS. Je pencherais plûtot pour une mauvaise gestion des plannings des personnels de permanence, car en terme de budget une intervention de ce genre est, de toute manière, largement (sur)facturée par l'etablissement hospitalier à la Caisse d'Assurance Maladie. La thèse de consignes occultes, de ne plus prendre de malades pour rester dans les limites budgétaires ne tient pas. Mais la mauvaise gestion des plannings des personnels (trop d'absence simultanées pour cause de rtt ou de 35 h) peut aussi résulter d'économies budgétaires de fin d'année; ne pas payer d'heures sup pour des personnels de permanence dans des services qui pourraient être en sous-emploi. De toute manière, c'est la Convention Collective trop rigide des personnels hospitaliers, très différente de celle de leurs collègues des cliniques privées qui conduit à des dérapages budgétaires faramineux que les directeurs d'hopitaux, manquant de marge de manoeuvre, essayent tant bien que mal de colmater, en prenant souvent de mauvaises decisions. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a affirmé que, dans la nuit de samedi à dimanche, il y avait un nombre suffisant de lits de réanimation disponibles en région parisienne pour accueillir un patient en malaise cardiaque.Mme Bachelot a confirmé lors d'une conférence de presse qu'il s'agissait d'un problème d'organisation et non de manque de lits. "nous avions onze lits disponibles en région parisienne à moins de 20 minutes du malade", a-t-elle affirmé, jugeant qu'"il y avait toute possibilité d'accueillir" le patient. La ministre a refusé de se prononcer sur d'éventuelles responsabilités, renvoyant à l'enquête qu'elle a demandé auprès de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/…disponibles.php
john_ross Posté 29 décembre 2008 Signaler Posté 29 décembre 2008 sulfure de magnesium : MgS n'existe pas en solution aqueuse car il se décompose, il n'est donc pas possible d'en faire une perfusion. En fait je faisais allusion au fait que celui-ci était naturellement présent dans des météorites, et que donc il provient d'un autre monde.
calypso Posté 1 janvier 2009 Signaler Posté 1 janvier 2009 Permettez moi de donner mon point de vue basé sur une longue expérience. Le problème du manque de lits n'est pas nouveau…Ce qui est nouveau c'est l'importance de la médiatisation et de l'exploitation politique du problème… Il y a 25 ans ( sous Mitterrand donc…)j'étais interne des hôpitaux, trouver un lit pour un malade arrivé aux urgences était encore plus difficile. J'ai connu les deux côtés du problème…De garde aux urgences, il fallait faire le forcing pour caser des patients pas vraiment "intéressants" ( comprenez: plutôt vieux, souffrant de pathologies banales, sans espoir de guérison, mais demandant beaucoup de soins infirmiers) Et de garde en service d'hospitalisation, il fallait ruser pour refuser à son collègue des Urgences d'accueillir des "tas de boue" ( on parlait ainsi pour désigner des patients âgés et sans grande chance de survie…) afin de garder les lits disponibles pour des cas plus intéressants ( ou tout simplement parce que le Patron avait donné des consignes..ou qu'on avait envie de passer une garde tranquille..) On ne changera pas ces "vieilles habitudes" du jour au lendemain. Le pouvoir des médecins hospitaliers a diminué, mais certaines pratiques ont la vie dure. Et c'est très difficile à vérifier. Parce qu'on s'arrange également pour que le taux d'occupation des lits reste élevé…( mieux vaut garder 3 jours de plus un malade sympa qui va bien, qui n'est pas trop pressé de sortir et ne demande que peu de soins, que de prendre un mourant qui va mobiliser pour rien toute une équipe pendant 3 jours ) Mais ça personne n'en parle, on préfère invoquer le "manque de moyens" ou la "désorganisation involontaire" Et pourtant, comme c'est humain…C'est un peu la même chose dans d'autres secteurs: Justice, Éducation Nationale etc…On joue sur le fait que le grand public ne connaît pas bien la question et est facile à embobiner! Il est plus facile à un type comme ce Pelloux de jouer les "Chevaliers Blancs" que de divulguer ces pratiques, dont la prise en compte aboutirait à l'inverse de ce qu'il recherche ( l'augmentation des "moyens") On ne dit pas non plus que le malade en question pendant qu'on lui cherchait un lit, était en ambulance médicalisée du SAMU et de ce fait immobilisait une équipe de réanimation au détriment d'autres patients éventuels. Il était presque autant en sécurité avec le SAMU que dans un lit de Soins Intensifs. S'il est mort avec le SAMU, il serait mort de toutes façons ( je suis cardio et je sais à peu près de quoi je parle. On ne "sauve "pas un patient avec une coronarographie…pas contre çà l'achève parfois! ) par contre le patient qui aurait pu attendre l'ambulance du SAMU 45 mn de plus à cause de ce dysfonctionnement, lui il aurait vraiment perdu une grosse chance de survie. Heureusement il n'y en a pas eu…ou on n'en parle pas… Pour l'autre affaire (Ilyes) l'erreur humaine est caractérisée, et politiser cette affaire est scandaleux. L'hospitalisation était probablement justifiée, si le môme a été mis sous perfusion c'est qu'il était déshydraté. Le père et l'oncle ne parlent pas de personnel surchargé mais plutôt d'incompétence…on ne voulait pas le prendre au sérieux. Le risque d'erreur fait partie de notre boulot. On vit avec. On doit l'assumer si ça arrive. Inutile de rejeter la faute sur Sarko ou Roselyne.
POE Posté 2 janvier 2009 Signaler Posté 2 janvier 2009 On ne dit pas non plus que le malade en question pendant qu'on lui cherchait un lit, était en ambulance médicalisée du SAMU et de ce fait immobilisait une équipe de réanimation au détriment d'autres patients éventuels. Il était presque autant en sécurité avec le SAMU que dans un lit de Soins Intensifs. S'il est mort avec le SAMU, il serait mort de toutes façons ( je suis cardio et je sais à peu près de quoi je parle. On ne "sauve "pas un patient avec une coronarographie…pas contre çà l'achève parfois! )par contre le patient qui aurait pu attendre l'ambulance du SAMU 45 mn de plus à cause de ce dysfonctionnement, lui il aurait vraiment perdu une grosse chance de survie. Heureusement il n'y en a pas eu…ou on n'en parle pas… On peut se poser la question s'il avait bénéficié d'une angioplastie dans la foulée ?
Sous-Commandant Marco Posté 2 janvier 2009 Signaler Posté 2 janvier 2009 Merci de cette contribution Et bonne année ! Oui, merci, les futurs "tas de boue" apprécient.
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