h16 Posté 23 février 2009 Signaler Posté 23 février 2009 http://www.lemonde.fr/economie/article/200…#ens_id=1117749 Il ressort de cette étude que les employeurs sont extrêmement réticents à l'idée de réduire les salaires, et l'évitent autant que possible. Pourquoi ? Parce que cela touche le moral des employés. Une baisse des salaires est perçue par les employés comme une sanction - voire une insulte - et dégrade l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes.Leur adhésion aux objectifs de leur entreprise et leur bonne volonté sont affectées. Il en résulte une diminution de leur productivité, qui fait plus que compenser les économies faites sur les salaires. La conclusion est un peu courte : Obtenir la coopération de corporations que l'on vilipende risque d'être difficile. On court même le risque de les voir prêtes à sacrifier un peu de leur bien-être matériel pour venger l'offense. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, est donc un gestionnaire bien mal avisé. Magistrats petits pois, enseignants-chercheurs médiocres, grévistes invisibles, fonctionnaires incompétents, : ils sont nombreux ceux dont la coopération risque de faire cruellement défaut. En toute rationalité. Certes, mais c'est aussi le cas pour Total et son profit, n'est-ce pas, Thibault Gajdos (auteur de la chronique).
Etienne Posté 23 février 2009 Signaler Posté 23 février 2009 Je ne vois pas en quoi la conclusion est un peu courte. Il me semble clair que Sarkozy joue au gosse et jete inutilement de l'huile sur le feu. Ca lui reviendra en travers de la figure. Bien sûr, pour ceux qui n'avaient aucune intention de coopérer, ça ne change pas grand chose - ils seront simplement un peu plus excités. Mais pour ceux qui, a priori, étaient neutres, avec ces remarques, Sarkozy se les aliène inutilement.
h16 Posté 23 février 2009 Auteur Signaler Posté 23 février 2009 Je ne vois pas en quoi la conclusion est un peu courte. Il me semble clair que Sarkozy joue au gosse et jete inutilement de l'huile sur le feu. Ca lui reviendra en travers de la figure. Oui oui, mais sa conclusion vaut aussi pour les cadres, les traders, banquiers, etc…
TODA Posté 23 février 2009 Signaler Posté 23 février 2009 Je connaissais cette" expérience" depuis fort longtemps(années 90?) à une autre"sauce": elle mettait en lumière, chez une majorité d'enfants, lors d'un jeu, la préférence pour conclure des alliances en prenant le risque de perdre en cas de trahison de l'allié, pour un gain supérieur, préférence à l'option"faire cavalier seul" avec un gain potentiel très inférieur. Mais cela revient toujours au même diviser pour mieux régner,exacerber les rivalités, augmente chances de gagner(d'être élu?) de celui faisant cavalier seul, alors que la coopération et le jeu collectif permettent une victoire plus satisfaisante pour tous. Cela n'est pas étonnant, c'est même très étonnant que nombreux l'ignore! Et il est aussi surprenant d'inverser la lecture des résultats: on aurait pu conclure: dans une entreprise, avec un bon climat de travail où chacun est respecté, considéré et justement rétribué, les chances de prospérité sont amplifiées c'est certes le verre à moitié vide ou à moitié plein, mais si la quantité de liquide reste identique, la qualité"optimiste"ou "pessimiste" est fort différente! Je viens de retrouver mes sources: http://www.cairn.info/article_p.php?ID_ARTICLE=RDM_020_0286 et d'y lire: Mais, paradoxe, c’est au bout du compte celui qui se sacrifie le plus qui gagne le plus.
Luis Posté 23 février 2009 Signaler Posté 23 février 2009 Bel article, qui démontre un peu à mes yeux la vanité (ou plutôt l'inutilité) de la modélisation des comportements humains.
ledubitatif Posté 8 mars 2009 Signaler Posté 8 mars 2009 Article du New Yorker sur le même sujet. http://www.newyorker.com/talk/financial/20…talk_surowiecki This is the Age of the Incredible Shrinking Everything. Home prices, the stock market, G.D.P., corporate profits, employment: they’re all a fraction of what they once were. Yet amid this carnage there is one thing that, surprisingly, has continued to grow: the paycheck of the average worker. Companies are slashing payrolls: 3.6 million people have lost their jobs since the recession started, with half of those getting laid off in just the past three months. Yet average hourly wages jumped almost four per cent in the past year. It’s harder and harder to find and keep a job, but if you’ve got one you may well be making more than you did twelve months ago.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.