Aurel Posté 27 mars 2009 Signaler Posté 27 mars 2009 Désolé pour le sarcasme. Je ne crois pas qu'un politique sérieux ait envie de se griller avec une ligne libérale. En revanche, je pense qu'on peut s'implanter dans le temps avec des personnalités qui, comme Besancenot, ne sont pas carriéristes mais poussés par la volonté de peser sur le débat. Lui est excellent orateur, il a été formé pendant de longues années, et la LCR a occupé différents secteurs stratégiques pendant des années. Bref, il faut de la pugnacité et du militantisme de conviction plutôt que de la seule conviction.
DiabloSwing Posté 27 mars 2009 Signaler Posté 27 mars 2009 Ouk, j'ai déjà réfléchi à ce que tu dis, si on est en pré-faillite comme tu dis, la plupart des gens en France penseront : c'est parce qu'on a été trop loin dans l'ultralibéralisme, ils nous faut revenir aux mamelles de l'Etat Français. Il n'y a rien à attendre d'un électrochoc, parce qu'une grande majorité des gens a perdu tout bon sens politique.
Skit Posté 27 mars 2009 Signaler Posté 27 mars 2009 parce qu'une grande majorité des gens a perdu tout bon sens politique. Hein? Depuis quand la plèbe est favorable à autre chose qu'aux confiseries de l'Etat?
Ki'Adi Moundi Posté 27 mars 2009 Signaler Posté 27 mars 2009 Désolé pour le sarcasme. Je ne crois pas qu'un politique sérieux ait envie de se griller avec une ligne libérale. En revanche, je pense qu'on peut s'implanter dans le temps avec des personnalités qui, comme Besancenot, ne sont pas carriéristes mais poussés par la volonté de peser sur le débat. Lui est excellent orateur, il a été formé pendant de longues années, et la LCR a occupé différents secteurs stratégiques pendant des années. Bref, il faut de la pugnacité et du militantisme de conviction plutôt que de la seule conviction. Je vais encore passer pour un con mais ce qui m'intéresse c'est pas forcément intégrer un parti et partir à la conquête d'un siège bien chaud. Je trouve vraiment que les idées libéral ont du sens, que la société libéral ne doit tendre qu'à un seul objectif; laisser aux individus la capacité d'agir. Pas parce que c'est plus efficace pour la croissance du PIB, ou parce que la liberté pour la liberté c'est super chouette, mais parce que (et c'est ma conviction) c'est en expérimentant, en échouant et en recommençant que l'ont s'accomplit (dans tous les domaines de la vie j'entends). Et justement le système socialiste qui veut établir un plan pour la société et les individus qui la compose (même si celà part d'une bonne et charitable idée, aider les "malheureux"…etc) nie aux individus la capacité d'agir pour leurs bonheurs, convaincu que le bonheur ne peut résider que dans la jouissance matérielle (il n'y qu'à voir leurs projets, aussi charitable soit-ils, ils consistent toujours à prendre aux "riches" pour donner aux "pauvres"). La meilleur chose qu'un gouvernement puisse faire c'est laisser faire, à la limite il peut mettre en place des "institutions" pour intervenir si le principe de non-agression (eh oui, j'y tiens à ce principe ) a été bafoué, mais il ne doit jamais avoir l'ambition de prévenir tout risque d'entorse à ce principe, l'assurance que les entorses à ce principe seront puni est suffisamment dissuasif et efficace. Wouww! Je viens de me relire est je me rend compte que je suis parti dans tout à fait autre chose que ce que je voulais dire . Alors voilà, en faite ce qui m'intéresse (quand on parle d'agir pour ces convictions) c'est de venir en aide aux "malheureux" (personne ayant des difficultés à ce loger, à trouver un emploi…etc) aux travers d'association (non-subventionné cela va de soi) qui toute en leurs apportant un soutien moral (et si besoin est, financier) dénonce de manière clair l'obstacle à leurs "réussite (excès de réglementation, les dépenses "sociale" aberrante qui pour ceux financer, ponctionne le travail….etc). Et c'est là que je bute, agir ainsi nécessite principalement du temps (au dépend de sa vie familiale, professionnelle, amoureuse…etc) et ça je suis pas sur que ce soit la denrée la plus répandu ici bas. Voilà cette fois si c'est fini, n'hésitez pas à m'incendier, c'est le cadet de mes soucis!
Serge Posté 27 mars 2009 Signaler Posté 27 mars 2009 Et justement le système socialiste qui veut établir un plan pour la société et les individus qui la compose (même si celà part d'une bonne et charitable idée, aider les "malheureux"…etc) Merci pour cette bonne tranche de rire
Ki'Adi Moundi Posté 27 mars 2009 Signaler Posté 27 mars 2009 Merci pour cette bonne tranche de rire De rien bonhomme, si je peux faire rire et t'aider à passer un bon week end, je suis comblé…
Skit Posté 27 mars 2009 Signaler Posté 27 mars 2009 Des socialistes au pouvoir pour aider les malheureux? Je ne serai pas aussi catégorique que Serge; il doit bien y en avoir 3 ou 4. Faciles à trouver; ce sont les plus simplets. Si tu veux rendre service au libéralisme; tu rentres à l'UMP, tu deviens premier ministre de la fRance et tu retournes ta veste du jour au lendemain en envoyant des dossiers bétons sur toutes les magouilles faites par ton président et les gens en dessous depuis des années. J'aurai pu dire; tu deviens président et tu retournes ta veste mais tu risques juste de te faire jeter par les parlementaires. Ou mieux; tu deviens ministre du budget et de l'aide sociale et tu assèches le système en distribuant des billets de 500 à qui en veut car ceux qui en demandent sont forcément des gens qui en ont besoin. Allez, bonne carrière politique
Moon Man Posté 27 mars 2009 Signaler Posté 27 mars 2009 …), et qu'il faudrait un électrochoc pour qu'elles puissent avoir une chance de se diffuser de façon large. Un électrochoc du type pré-faillite de l'état (mais pour de bon, pas seulement raconter à la télé que les caisses sont vides …), l'obligeant à réduire drastiquement et rapidement ses dépenses, et que ça se sente. Certes, mais en supposant que ca se produise à moyen terme (ca ne me parait pas improbable) … on fait quoi ? Il me semble qu'un tel climat sera particulièrement favorable à l'extrême-gauche et autres étatistes. Alors que ce serait une magnifique occasion de faire passer un message libéral. La seule question c'est : comment ? Si c'est seulement militer et essayer d'attirer des gens pour discuter dans un cadre agréable, je crois que c'est déjà ce qu'on essaye de faire …
Moon Man Posté 28 mars 2009 Signaler Posté 28 mars 2009 J'ajouterai qu'une assoce comme par exemple Don Quichotte, ou alors les"arracheurs d'OGM", parviennent facilement à attirer l'oeil des médias. UNE SEULE très bonne idée peut nous sortir de l'impasse, seulement il est difficile de résumer Bastiat, Hayek etc à une seule image médiatique marquante. C'est dommage mais c'est CA qui nous fait perdre. UNE SEULE très bonne idée de coup médiatique ce serait bien. Et ca fait longtemps qu'on en cherche figure-toi. Seulement les idées libérales sont très impopulaires et il faudra beaucoup beaucoup de créativité pour renverser ca. Celui qui a UNE TRES TRES BONNE idée pour promouvoir le libéralisme en France méritera bien son prix Bastiat. Il y a eu pour mémoire avant ca l'abandon de la Sécu par Fillias à l'époque : bide médiatique. Il y a eu le "salaire complet" de Liberté Chérie : intéressant mais pas mieux. Il y a eu probablement beaucoup d'autres tentatives ratées. Tout ca pour dire qu'il va falloir une imagination hors normes pour trouver LE TRUC qui va faire parler de nous. Ca mériterait surement qu'on organise un grand concours : "Inventez la formule magique pour promouvoir le libéralisme en France". En attendant on la cherche et celui qui la détient est le bienvenu.
Invité jabial Posté 28 mars 2009 Signaler Posté 28 mars 2009 On ne parlera pas des libéraux en bien ; du moins pas tant que nous n'aurons pas des journalistes libéraux. Il faudrait déjà commencer par faire parler du libéralisme tout court. Et j'ai déjà dit comment faire, c'est pas dur, mais il faut un courage que je n'ai pas (sans parler du fait que je refuse de devenir un politicien - j'ai une vie hors de la politique). Ce courage, c'est celui de passer pour l'ordure de service bien carricatural en prime time. À partir de là, on pourra attirer à nous les mécontents qui pensent tout bas (suivez mon regard) que leur vie c'est pour leur gueule et que la solidarité, rien à foutre - même si c'est clairement pas ça le message libéral, c'est notre populisme à nous, la version simplifiée et crédible qui attirera des gens qui s'en branlent de la politique. Si on peut avoir une audience à nous, un 10-15% à une élection nationale, à partir de là il faudra une stratégie de développement et une plateforme cohérente mais on n'en est pas là. Pour l'instant il faut déjà que les gens sachent qu'on existe et c'est pas gagné. Donc populisme à fond les manettes. Aurel est incomparablement mieux que Fillias parce que Aurel, lui, croit à ce qu'il fait. Mais ça n'a pas l'air de prendre et je pense que c'est parce que là, il faut un Besancenot/Le Pen/Laguiller libéral. Choquer, provoquer, faire parler les bavards. La meilleure mesure de succès, ce serait de tenir des propos tels qu'on réclame notre interdiction.
Skit Posté 28 mars 2009 Signaler Posté 28 mars 2009 Tu crois vraiment que le score d'Aurel va grimper s'il clame "légalisons l'héroïne, les putes et les bazookas. Rien ne vaut la liberté, arrêtons de bâillonner les négationnistes et stoppons-là le financement public"? Ca va choquer certes mais il se fera probablement interner ou traiter de nazi infréquentable.
ouk Posté 28 mars 2009 Signaler Posté 28 mars 2009 Ouk, j'ai déjà réfléchi à ce que tu dis, si on est en pré-faillite comme tu dis, la plupart des gens en France penseront : c'est parce qu'on a été trop loin dans l'ultralibéralisme, ils nous faut revenir aux mamelles de l'Etat Français. Certes, ça m'a aussi effleuré … surtout au vu des commentaires actuels qui circulent sur les turbulences économiques que notre monde traverse. Mais ce serait une occasion unique de démontrer que le libéralisme tel qu'il a été vendu pendant des décennies n'avait rien à voir avec le libéralisme. L'occasion de percer vraiment, à condition d'avoir préparé le terrain avant … ce qui est fait actuellement, lentement mais sûrement … Certes, mais en supposant que ca se produise à moyen terme (ca ne me parait pas improbable) … on fait quoi ? La question que je me pose surtout est : que va t'il se passer dans la tête des gens ? Je pense, peut-être naïvement, qu'ils (enfin ceux qui en sont capables, c'est là qu'est l'os me direz-vous) vont réfléchir et qu'il y a une chance qu'ils se disent que quand la tirelire est vide, la solution est d'arrêter de la vider … Si c'est seulement militer et essayer d'attirer des gens pour discuter dans un cadre agréable, je crois que c'est déjà ce qu'on essaye de faire … Et c'est à mon avis tout à fait raisonnable, je ne dis pas autre chose … si tous les chemins sont bloqués pour renverser la vapeur "à la régulière", le moins qu'on puisse faire est de préparer le terrain pour le jour où les évènements forceront la remise en question. Après, je ne dirais pas que tout est nickel et qu'il suffit d'attendre en chantant que tout se casse la gueule, mais je crois que le cas du libéralisme n'est pas désespéré si on continue sur cette voie et en restant en "embuscade", et si on arrive à convaincre au passage des journalistes (et éventuellement leur écrire leurs articles s'il le faut, comme disait Nick plus haut ) ou autres personnes ayant une quelconque influence, c'est tout bénef. Bien sûr, toute lumineuse idée nouvelle sera bonne à prendre … D'après ce que je constate en tant que petit nouveau qui vient d'arriver, et sans vouloir faire de mon cas une généralité, ce n'est pas la présence qui pose problème, le noyau existe, mais les voies d'arrivées, l'inter-connexion entre le monde réel et les libéraux (réels !) sont encore trop peu exploitées, et c'est là qu'il y a peut-être un "marché"…
neuneu2k Posté 28 mars 2009 Signaler Posté 28 mars 2009 On ne parlera pas des libéraux en bien ; du moins pas tant que nous n'aurons pas des journalistes libéraux. Il faudrait déjà commencer par faire parler du libéralisme tout court. Et j'ai déjà dit comment faire, c'est pas dur, mais il faut un courage que je n'ai pas (sans parler du fait que je refuse de devenir un politicien - j'ai une vie hors de la politique). Ce courage, c'est celui de passer pour l'ordure de service bien carricatural en prime time. À partir de là, on pourra attirer à nous les mécontents qui pensent tout bas (suivez mon regard) que leur vie c'est pour leur gueule et que la solidarité, rien à foutre - même si c'est clairement pas ça le message libéral, c'est notre populisme à nous, la version simplifiée et crédible qui attirera des gens qui s'en branlent de la politique. Si on peut avoir une audience à nous, un 10-15% à une élection nationale, à partir de là il faudra une stratégie de développement et une plateforme cohérente mais on n'en est pas là. Pour l'instant il faut déjà que les gens sachent qu'on existe et c'est pas gagné. Donc populisme à fond les manettes.Aurel est incomparablement mieux que Fillias parce que Aurel, lui, croit à ce qu'il fait. Mais ça n'a pas l'air de prendre et je pense que c'est parce que là, il faut un Besancenot/Le Pen/Laguiller libéral. Choquer, provoquer, faire parler les bavards. La meilleure mesure de succès, ce serait de tenir des propos tels qu'on réclame notre interdiction. Oui, mais ça n'interdit pas du tout un parti 'moderé', d'autant plus moderé qu'il est relativisé par le parti 'extremiste'. Franchement, ce qui nous manque, ce n'est pas Besancenot, ce qui nous manque, c'est Krivine, un Besancenot, ça se forme, mais il lui faut une structure sans aucuns scrupules derriere, des gens pret a exploiter la misere des autres pour faire avencer leurs idées, ce que tu propose, c'est un LO objectiviste, ce qu'il faut, c'est pas LO, c'est la LCR.
Invité jabial Posté 28 mars 2009 Signaler Posté 28 mars 2009 Tu crois vraiment que le score d'Aurel va grimper s'il clame "légalisons l'héroïne, les putes et les bazookas. Rien ne vaut la liberté, arrêtons de bâillonner les négationnistes et stoppons-là le financement public"?Ca va choquer certes mais il se fera probablement interner ou traiter de nazi infréquentable. L'erreur est de considérer qu'à l'heure actuelle les libéraux ont intérêt à être fréquentables. Nous ne serons jamais acceptés par la haute société médiatique ; il faut changer les règles du jeu, c'est la seule façon de sortir du lot. Donc oui, il serait probablement très maltraité socialement mais soyons clair - ce n'est pas avec le public "fréquentable" qu'on obtiendra une majorité pour un programme libéral. Si c'est pour faire de la droite soft comme AL a fait de la gauche soft, il y a tout un tas d'alternatives nettement plus crédibles. Il faut une marque de fabrique qui nous différencie clairement des autres. Madelin lui-même n'avait pas hésité à enfourcher le cheval de la légalisation du cannabis, et on ne peut pas vraiment l'accuser d'être libertarien. Vouloir être moins audacieux que lui c'est prendre le problème à l'envers. Après, c'est facile de parler et dur d'agir, donc je remercie Aurel pour tout ce qu'il fait, mais malheureusement je crains que la voie qu'il suit actuellement ne mène pas à grand chose. C'est tout.
Skit Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 J'ai un doute sur le fait que Liberté Chérie aurait eu son succès sans la position libérale très modérée. Et même à LC be on refuse de parler ouvertement du cannabis car on a besoin de fonds et de crédibilité; ce sont les vieux qui payent et c'est les médias qui étiquettent. Je pense qu'ouvrir progressivement la voie sera plus efficace. Je me trompe peut-être mais entre une manif de 20 personnes convaincues pour la légalisation de l'héroïne et une manif de 2000 personnes contre le monopole syndical, c'est fort différent mais le libéralisme y gagne dans les deux cas. Faire revenir le libéralisme par les chemins du semi-politiquement correct me semble mieux que d'être incompris en manifestant en faveur de choses qui choquent "la plèbe"
neuneu2k Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Faire revenir le libéralisme par les chemins du semi-politiquement correct me semble mieux que d'être incompris en manifestant en faveur de choses qui choquent "la plèbe" Je suis convaincu qu'il faut les deux, c'est le parti qui choque qui rends le parti modéré… modéré, sans un parti de choc pour décaler le référentiel, on est a la merci des gauchistes (qui eux savent bien occuper a la fois le centre et l'extrême gauche). Mais oui, tous les bénéfices d'un parti choquant vont au parti modéré dans une strategie a deux partis, et c'est tres bien comme ça (la révolution, c'est pas mon truc, ca tache le tapis…)
Pandi Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Je suis convaincu qu'il faut les deux, c'est le parti qui choque qui rends le parti modéré… modéré, sans un parti de choc pour décaler le référentiel, on est a la merci des gauchistes (qui eux savent bien occuper a la fois le centre et l'extrême gauche).Mais oui, tous les bénéfices d'un parti choquant vont au parti modéré dans une strategie a deux partis, et c'est tres bien comme ça (la révolution, c'est pas mon truc, ca tache le tapis…) Je pense aussi qu'il faudrait deux partis libéraux. Le modéré aurait pour tâche d'absorber un maximum de libéraux conservateur et de sociaux démocrates, tandis que l'extrémiste serait là pour lui rappeler la ligne originelle à ne pas perdre de vue. Par contre, je ne pense pas que l'extémiste doive prendre des positions malhonnêtes volontairement choquantes. La position anarcap est suffisamment bouleversante pour le Français moyen sans qu'on est besoin de faire dans le scandaleux.
neuneu2k Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Par contre, je ne pense que l'extémiste doivent prendre des positions malhonnête volontairement choquante. La position anarcap est suffisamment bouleversante pour le Français moyen sans qu'on est besoin de faire dans le scandaleux. Oui, on peut faire scandaleux facilement sans même le chercher
john_ross Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Oui, on peut faire scandaleux facilement sans même le chercher Fin du monopole de la Sécurité Sociale, je pense que c'est ça qui provoquerai le plus grand scandale. Le problème est que cela sera défendu par les deux partis libéraux.
Pandi Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Fin du monopole de la Sécurité Sociale. Et aussi, fin du monopole de la justice, fin du monopole de la police, etc. Pas besoin de dire qu'on veut laisser crever les pauvres, il suffit de s'attaquer à ce que les Français chérissent le plus : l'Etat.
Skit Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Je me rends compte que beaucoup ont surtout peur de la liberté. Ils pensent que si l'Etat perd le monopole de la sécu, il n'y aura plus de sécu. C'est l'idée principale à faire démentir; on peut faire mieux sans l'Etat et sans obligation ou coercition.
Aurel Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 J'ai un doute sur le fait que Liberté Chérie aurait eu son succès sans la position libérale très modérée. Je rappelle juste que l'heure de gloire de LC, ce fut la défense de la loi Fillon sur les retraites.
Skit Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Au fait, qui assumerait concrètement une position politique aussi extrême? C'est déjà assez difficile de trouver un libéral intéressé par la politique
POE Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Au fait, qui assumerait concrètement une position politique aussi extrême?C'est déjà assez difficile de trouver un libéral intéressé par la politique Il faut quelqun qui n'ait pas peur de souffrir, d'être insulté, vilipendé, roulé dans la poussière, calomnié, hué, insulté, tabassé…puis ignoré …des volontaires ?
Skit Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Le plus dur sera de défendre dieudonné et lepen pour leur liberté d'expression
walter-rebuttand Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Le plus dur sera de défendre dieudonné et lepen pour leur liberté d'expression Non ça c'est extrêmement simple.
John Loque Posté 29 mars 2009 Signaler Posté 29 mars 2009 Il faut quelqun qui n'ait pas peur de souffrir, d'être insulté, vilipendé, roulé dans la poussière, calomnié, hué, insulté, tabassé…puis ignoré…des volontaires ? Quelqu'un a des nouvelles de Freeman ?
Tabilore Posté 30 mars 2009 Signaler Posté 30 mars 2009 Ce week-end, hier, je suis allé dans ma famille, pour l'anniversaire de mon oncle. Ça faisait longtemps que je ne les avais pas vus. Avec mon père, deux de mes oncles, et deux de mes cousins, nous sommes sortis sur la terrasse. Et nous avons parlé politique. Et j'ai avancé quelques arguments libéraux. Je suis en plein dans la lecture de David Friedman. J'ai lu ses chapitres sur les tribunaux privés. Je ne suis pas anarcap. Et je n'ai pas tout compris sur ces chapitres. Je sens néanmoins qu'il y a du vrai. J'ai donc essayé (malheureusement) de défendre ses arguments. Mais je ne maitrise pas le sujet. Ça m'a été reproché: "que deviendrait les pauvres dans "ton" système?" Je ne sais pas pourquoi j'ai parlé de tribunaux privés; je ne suis pas en faveur de ceux-ci. L'envie de provoquer? Certainement. Mais je suis passé pour l'égoïste de service, même si on ne me l'a pas dit ainsi. Je pense donc que les libéraux ne devraient aborder un sujet que si ils le maîtrisent parfaitement. Il en va de notre crédibilité. Autre chose; je suis en arrêt de travail depuis très longtemps (divers problèmes importants), mais je vais reprendre bientôt. (Ça va être dur pour moi, mais bon…) On m'a fait remarquer que j'étais très mal placé pour critiquer l'État. "Que deviendrais-tu sans la Sécu?" Je n'ai pas osé dire crûment: "Mais alors l'esclave est mal placé pour critiquer son maître car il reçoit sa subsistance de lui" Cet argument est trop fort, et même provoc, et je serais passé pour un égoïste. Encore plus fort, mon frère est handicapé, il est né prématuré, à 6mois. Que deviendrait-il sans l'État? Je n'ai pas su trop quoi répondre. J'ai eu HONTE, oui, honte de défendre ces arguments. Parce que je ne savais pas quoi répliquer. Encore une fois, il faut proposer des arguments libéraux que si on maitrise parfaitement le sujet. J'ai eu droit aussi aux remarque classiques, du genre: "Mais tu penses que "l'économique" devrait se placer avant la politique?" Cependant, je pense que mes remarques ont été bien entendues, mais peut-être pas comprises. Mais ils auront tout oublié dans 3 jours, et je passerai pour un paria, le gars égoïste qu'il vaut mieux ne pas fréquenter. C'est pas gagné. Je ne voulais pas me fâcher avec ma famille; j'ai donc dû mettre de l'eau dans mon vin. Un libéral en politique ne doit pas avoir peur de la honte et de passer pour un méchant. Voilà, sinon, espoir
h16 Posté 30 mars 2009 Signaler Posté 30 mars 2009 Je ne sais pas pourquoi j'ai parlé de tribunaux privés; je ne suis pas en faveur de ceux-ci. L'envie de provoquer? Certainement. Mais je suis passé pour l'égoïste de service, même si on ne me l'a pas dit ainsi. Je pense donc que les libéraux ne devraient aborder un sujet que si ils le maîtrisent parfaitement. Il en va de notre crédibilité. Tout à fait. On m'a fait remarquer que j'étais très mal placé pour critiquer l'État. "Que deviendrais-tu sans la Sécu?" Je n'ai pas osé dire crûment: "Mais alors l'esclave est mal placé pour critiquer son maître car il reçoit sa subsistance de lui" Cet argument est trop fort, et même provoc, et je serais passé pour un égoïste. C'est une question qui ne voit que la moitié du problème. Sans la sécu, tu aurais eu le double de ton salaire, peu ou prou, et une assurance privée qui te rembourserait pour ton problème (apparemment pas anodin) rubis sur l'ongle, et probablement sans que tu aies à sortir d'argent de ta poche. La réponse est : "je m'en sortirai mieux". Encore plus fort, mon frère est handicapé, il est né prématuré, à 6mois. Que deviendrait-il sans l'État? Je n'ai pas su trop quoi répondre. J'ai eu HONTE, oui, honte de défendre ces arguments. Parce que je ne savais pas quoi répliquer. Encore une fois, il faut proposer des arguments libéraux que si on maitrise parfaitement le sujet. Oui. Mais ton sentiment de honte provient du fait que ce qui t'a été répondu se plaçait sur le plan de la morale et non de la logique. Il faut alors se placer sur le même plan (moral) : si la gestion des enfants est si bonne par l'Etat, pourquoi tant de cas d'enfants maltraités oubliés par la DASS ? Pourquoi tant d'enfants de la DASS terminent dans le caniveau ? Si l'Etat gère si bien les enfants, pourquoi les parents font tout pour éviter un placement DASS même lorsqu'ils ont à peine de quoi survivre ? etc… je passerai pour un paria, le gars égoïste qu'il vaut mieux ne pas fréquenter. C'est pas gagné. Ca ne dure qu'un temps. Il vaut mieux attaquer sur des terrains parfaitement connus, comme, par exemple "trop d'impôts", "médiocrité de l'EdNat", "remboursement minables de la sécu pour les lunettes", etc… Ensuite, l'argumentaire est plus facile à faire venir. Je ne voulais pas me fâcher avec ma famille; j'ai donc dû mettre de l'eau dans mon vin.Un libéral en politique ne doit pas avoir peur de la honte et de passer pour un méchant. On ne parle pas politique à table avec sa famille Et comme le disait un autre intervenant, le mieux est de montrer, quand on le peut, par ses actes plus que ses paroles. C'est toujours plus efficace.
Tabilore Posté 30 mars 2009 Signaler Posté 30 mars 2009 J'ai aussi parlé de l'État en disant que c'était la guerre de tous contre tous. De cette façon: il y a un "pot commun", de l'argent pris par la force, et tout le monde se bat pour en récupérer une partie. J'ai dit que l'impôt était du vol. Là encore, l'image était trop forte. Je suis conscient qu'en temps que minarchiste, je défends l'idée d'un impôt minimum. Mais par là, je justifie le "vol". C'est un problème. Un peu de vol est-il nécessaire? Je n'arrive pas à m'en sortir. Bizarrement, cette idée de guerre de tous contre tous est plutôt bien passée. Mais pourquoi? Parce que mes oncles et cousins considéraient qu'ils ne voulaient plus discuter, qu'ils n'avaient plus d'arguments, où qu'ils ne voulaient pas envenimer la situation? Encore une fois, j'ai eu honte de défendre ces idées en famille. Mais que faire, laisser parler quand j'entends des arguments socialistes? C'est renoncer. Et je ne veux pas me faire mal voir. Je suis parfois découragé . Vous avez des techniques pour sortir de ce découragement et du sentiment de honte? HS: le correcteur d'orthographe ne reconnait pas le mot "minarchiste"
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