Aphrael75 Posté 22 mars 2009 Signaler Posté 22 mars 2009 Le papier présente une analyse critique du modèle des « monnaies parallèles concurrentes » préconisé par Hayek dans The Denationalisation of Money et, ce faisant, il formule le concept de « marque monétaire ». Le modèle de Hayek, d’une part, sous-estime les problèmes et les coûts liés à la protection des marques monétaires privées appartenant à chaque banque émettrice et, d’autre part, ne garantit pas efficacement les droits de propriété des porteurs de billets et des déposants. Aussi, de manière spontanée ou par la voie légale, les banquiers comme les clients des banques abandonneront le schéma des monnaies parallèles concurrentes et exigeront alors un système de convertibilité au pair en une monnaie ultime. Face à ses propres contradictions, le modèle proposé par Hayek revêt une forme de constructivisme. Document au format PDF à lire ici : http://crem.univ-rennes1.fr/manifestations…aux_laurent.pdf
Bastiat Posté 23 mars 2009 Signaler Posté 23 mars 2009 Voilà qui plaide à merveille pour enfin supprimer les texte qui interdisent l'usage de l'or comme monnaie et la libre concurence bancaire. On se demande pourquoi interdire ce qui de toute façon est impossible ! et qui existait encore il y a moins d'un siècle. Je le lirais plus complètement à l'occasion.
Aphrael75 Posté 23 mars 2009 Auteur Signaler Posté 23 mars 2009 L'auteur souligne les contradictions du système d'Hayek, d'une part qu'il rejette les principes du "free banking" et d'une autre part la question du droit de propriété de la marque monétaire (unité de compte) et des droits de propriété des clients risquant d'être menacés, provoquant le rejet du système de monnaies parallèles.
vincponcet Posté 23 mars 2009 Signaler Posté 23 mars 2009 L'auteur souligne les contradictions du système d'Hayek, d'une part qu'il rejette les principes du "free banking" et d'une autre part la question du droit de propriété de la marque monétaire (unité de compte) et des droits de propriété des clients risquant d'être menacés, provoquant le rejet du système de monnaies parallèles. Je ne comprends pas l'argument sur les marques. en monnaie parrallèle, une unité de compte de monnaie est comme un titre. Une obligation de chez bnp n'est pas une obligation de chez lafarge, et il n'y a pas d'ambiguïtés possibles sur ce point. Je ne vois pas pourquoi il en serait différement pour les monnaies. Aussi, il semble dire que monnaies en concurrence implique une monnaie ultime servant d'échange entre les monnaies parallèles, sauf que dans ce cas, les monnaies parallèles ne sont pas des monnaies, mais des substituts de monnaies de la monnaie ultime. Aussi, aujourd'hui, il y a bien des monnaies parallèles non-convertibles en une monnaie ultime, ces monnaies parallèles sont convertibles entre elles, via un taux de change fixé par une offre et une demande.
Bastiat Posté 24 mars 2009 Signaler Posté 24 mars 2009 L'auteur souligne les contradictions du système d'Hayek, d'une part qu'il rejette les principes du "free banking" et d'une autre part la question du droit de propriété de la marque monétaire (unité de compte) et des droits de propriété des clients risquant d'être menacés, provoquant le rejet du système de monnaies parallèles. Promis je trouve le temps de le lire mais on a un exemple pratique de billets privés. 3 banques écossaises produisent leur propres billets libellés en livres. Elles font une forte communication commune sur leurs marques et la sécurité de ses billets. Poster http://www.scotbanks.org.uk/media/scottish…poster_2007.pdf Tutorial sur la securité. http://www.scotbanks.org.uk/banknote_tutorials.php Il y en a plusieurs séries très variées. Les signes de sécurité communs et les chambres de compensation sont des moyens de détection de la fraudes.
vincponcet Posté 25 mars 2009 Signaler Posté 25 mars 2009 Promis je trouve le temps de le lire mais on a un exemple pratique de billets privés.3 banques écossaises produisent leur propres billets libellés en livres. Elles font une forte communication commune sur leurs marques et la sécurité de ses billets. Poster http://www.scotbanks.org.uk/media/scottish…poster_2007.pdf Tutorial sur la securité. http://www.scotbanks.org.uk/banknote_tutorials.php Il y en a plusieurs séries très variées. Les signes de sécurité communs et les chambres de compensation sont des moyens de détection de la fraudes. Je doute sérieusement que le billet de banque soit le moyen de paiement de l'avenir. La plupart des échanges actuels sont en monnaie scripturale de banque commerciale.
gdm Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 Je ne comprends pas l'argument sur les marques. Je suis d'accord avec vous. Dans un système monétaire de monnaies privées, chaque monnaie est un titre financier. Ce titre financier est un produit commercial. Ce produit commercial a une marque commerciale unique. Un banque émettrice de monnaie peut devenir "franchiseur" et admettre des banques franchisées. Les banques franchisées émettent de la monnaie au nom de franchiseur. De la même manière les restaurants franchisés McDo fabrique des sandwichs McDo au nom de la compagnie McDo, et sous la responsabilité de McDo. De la même manière, Une Banque Centrale étatique fonctionne comme un franchiseur. Les banques commerciales, dites de "secong rang", agissent comme des franchisés, exploitant la même marque commerciale que le franchiseur. Les franchisés engagent la responsabilité du franchiseur. en monnaie parrallèle, une unité de compte de monnaie est comme un titre. Oui, je suis encore une fois d'accord. Une monnaie privée est parfaitement identique à un titre financier. Il n'y a aucune différence juridique entre une monnaie privée et un titre financier. Le fisc taxe les ventes de produits financiers. Mais le fisc ne prélève aucune taxe sur les ventes de monnaie. C'est la seule différence actuelle qui existe entre un titre financier et une monnaie privée. Cette différence est une différence de traitement fiscal.nombreuses La monnaie est un titre financier qui, comme tout titre financier, a un contrat d'émission. Ce contrat d'émission engage l'émetteur du titre financier. Ce contrat est stipulé par l'émetteur est publié. Ce contrat est "unilatéral", puisqu'il n'engage que l'émetteur et n'engage pas le propriétaire du titre financier. Pour une monnaie, le contrat d'émission du titre est appelé "contrat de monnaie" ou contrat d'émission monétaire". Une autre particularité d'un contrat de monnaie est l'existence d'un valorimètre de la monnaie. Le valorimètre de la monnaie est un procédé de détermination de la valeur de la monnaie. Le valorimètre de monnaie ne peut pas être manipulé par l'émetteur de la monnaie. Ainsi, si le valorimètre est le cours mondial de l'or, la monnaie est alors un "tracker" sur le cours de l'or. Une obligation de chez bnp n'est pas une obligation de chez lafarge, et il n'y a pas d'ambiguïtés possibles sur ce point. Oui, la BNP peut émettre des BNP-or. HSBC peut émettre des HSBC-or. Des collaborations entre banques sont nécessaires pour des raisons techniques. De plus un marché interbancaire entre monnaies-privées fonctionnerait exactement comme le marché interbancaire actuel. Des règles de fonctionnements convenus à l'unanimité des seules banques qui acceptent le même règlement. Cela se nomme un cartel entre ces banques. Oui, le cartel est nécessaire et utile. Plusieurs cartels concurrents peuvent se constituer. L'interdiction étatique des cartels n'a aucune raison économique valide. Je ne vois pas pourquoi il en serait différement pour les monnaies. oui, je suis encore d'accord. Il en va de même pour les monnaies privées. Aussi, il semble dire que monnaies en concurrence implique une monnaie ultime servant Le concept de "monnaie ultime" est une erreur intellectuelle absolue. Cette erreur provient de l'existence nécessaire d'un valorimètre de monnaie dans tout contrat de monnaie. Et il faut bien préciser que ce valorimètre n'est pas manipulable par l'émetteur de monnaie. L'évolution du valorimètre dépend de valeur totalement indépendantes de l'émetteur de la monnaie. Le valorimètre de monnaie utilise un sous-jacent, comme tout titre financier. Un valorimètre peut être fondé sur le cours mondial de l'or. L'or ne peut pas être une monnaie absolue. Le platine non plus. Aucun panier de valeurs ne pourra non plus être une monnaie ultime. Un indice des prix dans une région du globe ne sera pas non plus le sous-jacent d'un valorimètre de monnaie ultime. Dès lors, un concept de valorimètre ultime n'aurait aucun sens. Et par conséquent, une monnaie ultime n'a aucun sens non plus. Mais, il est probable que de nombreuses monnaies différentes seront émises en utilisant le même valorimètre de monnaie. Ainsi les échanges de monnaies différentes ayant la même valeur nominale seront facilités. d'échange entre les monnaies parallèles, sauf que dans ce cas, les monnaies parallèles ne sont pas des monnaies, mais des substituts de monnaies de la monnaie ultime. Aussi, aujourd'hui, il Le concept de "substitut de monnaie" est une autre erreur intellectuelle majeure. Seul existe le contrat de monnaie. Chaque contrat a un support matériel suffisamment pratique pour justifier l'engagement de l'émetteur. Ce support matériel prouve le contrat, l'engagement de l'émetteur. Ce support matériel est du papier, du métal du plastic ou un nombre sur un compte bancaire. Mais il est inconsistant de prétendre que le papier prouvant l'existence d'un contrat serait un "substitut" au contrat. Le contrat en papier est l'expression de deux volontés. Le support papier n'est pas le contrat, mais le procès-verbal du contrat convenu entre les deux volontés des deux individus qui sont les deux parties du contrat. Le papier-monnaie est le support matériel du contrat obligeant l'émetteur de monnaie. De même, pour une pièce métallique. De même pour un nombre sur un compte bancaire. Juridiquement, le support matériel de la monnaie, papier, métal, nombre informatique sur un compte bancaire, est la preuve de l'existence d'un contrat, d'une obligation de l'émetteur de monnaie. Il ne faut pas confondre "preuve" de l'existence d'un contrat et "substitut". L'utilisation du mot "substitut" montre la confusion intellectuelle de la nature de la monnaie. Cette confusion est un contre-sens. Il est tout aussi inconsistant de prétendre que la pièce métallique serait un "substitut au contrat de monnaie. Ces supports matériels sont des preuves suffisantes de l'existence d'un contrat, c'est à dire de l'existence d'un engagement du banquier émetteur. Cet engagement consiste en son contrat de monnaie. y a bien des monnaies parallèles non-convertibles en une monnaie ultime, ces monnaies parallèles sont convertibles entre elles, via un taux de change fixé par une offre et une demande. Non, c'est inexact. Pour les monnaies, c'est le valorimètre spécifié dans le contrat de monnaie qui fixe la valeur de chaque monnaie. Pour fixer les idées, si un banquier émet une monnaie dont il garantie le versement en or, la valeur de la monnaie ne dépend pas de l'offre et de la demande de monnaie. La valeur de la monnaie ne dépend que du cours de l'or. Néanmoins, il existera un marché monétaire qui oscillera étroitement autour des valeurs fixées par les valorimètres respectifs de chaque monnaie. L'ampleur des variations dépend du contenu exact du contrat de monnaie. Si l'émetteur promet de verser de l'or avec un certain délai, la variation du cours de sa monnaie fluctuera légèrement.nombreuses
EcoGuy Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 L'auteur souligne les contradictions du système d'Hayek, d'une part qu'il rejette les principes du "free banking" et d'une autre part la question du droit de propriété de la marque monétaire (unité de compte) et des droits de propriété des clients risquant d'être menacés, provoquant le rejet du système de monnaies parallèles. Comme tu y vas ! Tu évoques un risque immaginaire, tandis que le risque d'hyper inflation des monnaies étatiques existe et est bien réel: c'est l'histoire monétaire depuis le début XXe. L'auteur ferait mieux de balayer devant sa porte en soulignant les contradictions internes au système de monnaie fiat qui ne survit aujourd'hui que grâce à la violence légale de l'Etat qui impose l'usage d'une monnaie unique.
EcoGuy Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Merci gdm, vos idées très précises sur la monnaie et le sens qu'il faut lui donner sont vraiment dignes d'intérêt. Avez-vous échangé autour de ces idées avec des spécialistes en théorie monétaire autrichienne, comme Guido Hülsmann, ou encore Pascal Salin, ou des auteurs du Mises.org ? Je vous suggère aussi d'échanger en MP ou IRL avec Vincponcet qui est aussi pointu sur ces sujets, ou encore avec PierreYves. Il serait très intéressant que vous interveniez un jour au café liberté, pour présenter vos idées, une histoire monétaire, ou le démontage des erreurs les plus communes en théorie monétaire, par exemple les monétaristes, les néoclassiques, et les Keynesiens. A vous lire.
EcoGuy Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Document au format PDF à lire ici : http://crem.univ-rennes1.fr/manifestations…aux_laurent.pdf Quand on met Mises en référence dans son profil, on a pris la peine de lire Human Action, et du coup, on démonte facilement les théories bancales des diafoirus de la théorie monétaire. "ne garantit pas la sécurité des déposants". Quelle bonne blague. Les Allemands victimes de l'hyper inflation, les Zimbaweens, et dans une moindre mesure les épargnants français des années 80 apprécient ! A 14% d'inflation en 83 je crois, c'est une critique délectable ! Les monnaies base or n'ont jamais connu de telles inflations annuelles.
gdm Posté 13 mai 2009 Signaler Posté 13 mai 2009 Merci gdm, vos idées très précises sur la monnaie et le sens qu'il faut lui donner sont vraiment dignes d'intérêt. En effet, mes idées sur la nature de la monnaie sont claires et précises. Je lis que vous acceptez l'étiquette "anarcap". Pour un anarcap, il est naturel qu'un tel droit puisse provenir d'un contrat. Pour un anarcap, il serait illusoire d'imaginer que l'origine d'un tel droit sur un objet, tel la monnaie, provienne d'autre chose que d'un contrat. Dès lors, la nature de la monnaie ne peut pas être autre chose qu'un contrat. L'étape intellectuelle suivante consiste à remarquer que la nature de la monnaie est, aujourd'hui, entièrement définie par des règles administratives étatiques. Les mots administratifs contiennent en eux-même leurs contradictions. Mises disait justement que "il n'entre pas dans le domaine du législateur et du juriste de définir le concept économique de monnaie". Il s'agit donc de requalifier juridiquement la totalité du montage verbal étatique concernant la monnaie. Le résultat de cette requalification de la monnaie en contrats de droit commun fait "table rase" des tous les concepts étatiques utilisés par les théories monétaires actuelles. Cette nécessaire requalification rend difficile le dialogue avec les économistes connaissant les théories monétaires. Cette théorie du contrat-monnaie, et la requalification juridique qui en résulte, permet une relecture plus logique des mécanismes monétaires. Les mécanismes monétaires administratifs étatiques apparaissent alors comme des singeries approximatives des mécanismes économiques réels. L'obligation contractuelle de garantir une valeur a la monnaie permet de faire un procès au banquier qui ne respecterait pas son contrat de monnaie. L'État a remplacé ce contrat par la loi, et a donc remplacé son obligation contractuelle par une obligation politique. Une telle obligation politique est une singerie d'obligation contractuelle. Avez-vous échangé autour de ces idées avec des spécialistes en théorie monétaire autrichienne, comme Guido Hülsmann, ou encore Pascal Salin, ou des auteurs du Mises.org ?Je vous suggère aussi d'échanger en MP ou IRL avec Vincponcet qui est aussi pointu sur ces sujets, ou encore avec PierreYves. Il serait très intéressant que vous interveniez un jour au café liberté, pour présenter vos idées, une histoire monétaire, ou le démontage des erreurs les plus communes en théorie monétaire, par exemple les monétaristes, les néoclassiques, et les Keynesiens. A vous lire. Je suis nouveau sur le forum. Je ne connais pas MP, IRL ou pierreyves. Je constate que Vincponcet partage cette idée que la nature de la monnaie est un titre financier. Vous pouvez proposer à des intervenants universitaires de venir sur le forum contribuer au présent débat. Je ne maîtrise pas suffisamment l'anglais pour débattre en anglais, ni même pour lire des articles en anglais. Je ne peux donc pas débattre sur mises.org. Ceux qui s'intéressent à l'aspect monétaire du libéralisme, apprécieront cette théorie unificatrice. Le monopole étatique de la monnaie n'est ni nécessaire, ni utile. Beaucoup de libéraux en sont convaincus. Ils pourront aussi être convaincus par cette "monnaie-titre financier". Je suis un ingénieur, pas un universitaire. Ma culture économique est insuffisante pour répondre en public à la variété des questions monétaires. Un débat en public frustrerait donc certains participants. Mon apport au débat monétaire est limité. Et il reste beaucoup à faire pour exposer les conséquences de cette théorie de la "monnaie-titre financier". Le forum liberaux.org est, pour moi, le meilleur lieu pour débattre et exposer. Néanmoins je suis disponible pour exposer oralement le peu que je sais.
xara Posté 17 mai 2009 Signaler Posté 17 mai 2009 En effet, mes idées sur la nature de la monnaie sont claires et précises. Je lis que vous acceptez l'étiquette "anarcap". Pour un anarcap, il est naturel qu'un droit provienne d'un contrat. Pour un anarcap, il serait illusoire d'imaginer que l'origine d'un tel droit sur un objet, tel la monnaie, provienne d'autre chose que d'un contrat. Dès lors, la nature de la monnaie ne peut pas être autre chose qu'un contrat. Illusoire? Pensez-vous vraiment que le droit de faire quoi que ce soit provienne de contrats? D'où proviennent alors les contrats? Comment un contrat pourrait-il être tenu pour valide sans présupposer des droits sur les objets sur lesquels portent le contrat?
gdm Posté 17 mai 2009 Signaler Posté 17 mai 2009 Illusoire? Je disais qu'il est "illusoire" d'imaginer que la monnaie pourrait être autre chose qu'un contrat. En utilisant le mot "illusoire", je faisais une référence implicite à la théorie de François Guillaumat sur "l'illusion fiscale". Dans cette théorie de sciences politiques, l'Etat imagine des stratagèmes pour cacher la réalité de ses actions derrière des mots définis par des règles administratives. A mon avis, il est nécessaire de requalifier la nature de la monnaie étatique en contrat, et plus précisément en titre financier. La monnaie étatique devient alors un contrat entre la Banque centrale est le porteur d'une unité monétaire. L'écart qui existe entre la norme d'un tel contrat hypothétique et la réalité de la pratique de la Banque Centrale apparait alors comme une fraude. Pensez-vous vraiment que le droit de faire quoi que ce soit provienne de contrats? Je ne pose pas ici la question de l'origine ultime du droit de propriété dans le cas le plus général. Je disais qu'il est naturel qu'un droit provient d'un contrat. Je ne soutiens pas que tout droit proviendrait nécessairement d'un contrat. J'aurais du écrire "puisse provenir". Je vous remercie de votre remarque. Je corrige donc mon texte. Un titre financier est un contrat unilatéral et cessible. Un tel contrat s'achète et se vend comme une marchandise sur les marchés financiers. Un titre financier est l'expression d'une volonté de l'émetteur du contrat. Et c'est bien le contrat qui est vendu et non pas le sous-jacent du titre financier. La valeur du titre financier dépend uniquement de la qualité de l'engagement de l'émetteur. D'où proviennent alors les contrats? Un tel contrat, ici un contrat unilatéral qu'est un titre financier, provient de la volonté de l'émetteur, de sa promesse formelle, contractuelle. L'émetteur engage ainsi sa responsabilité juridique. Comment un contrat pourrait-il être tenu pour valide sans présupposer des droits sur les objets sur lesquels portent le contrat? Imaginons que le contrat stipule, "en échange du présent titre financier, je verserai 1 gramme d'or sous 48 heures". Il n'existe aucun objet sur le quel porte le contrat, sinon l'engagement de l'émetteur. L'émetteur peut fort bien ne pas posséder d'or dans ses coffres. Mais il saura obtenir de l'or sous 48 heures en vendant certains biens. C'est la responsabilité de l'émetteur et elle ne concerne pas le propriétaire du titre financier. C'est la raison pour laquelle je considère que c'est une erreur d'affirmer qu'un billet de banque basé sur l'or serait un "substitut" à de l'or.
EcoGuy Posté 19 mai 2009 Signaler Posté 19 mai 2009 Je suis nouveau sur le forum. Je ne connais pas MP, IRL ou pierreyves. MP = message personnel, en cliquant sur le nom de la personne IRL = In Real Life Pierreyves: un membre du forum, dont vous pouvez rechercher les messages. Désolé pour le jargon. Je pense qu'avec vos connaissances, vous pourriez faire un bon exposé sur la monnaie au café liberté Paris: un lieu de débat à 15 / 20 personnes maxi. Voir avec le membre du forum: xavdr
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