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Bush Et Israël


Freeman

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Expansionnisme effréné?

Cela doit être pour cela qu'il se retire de Gaza.  :icon_up:

http://www.lefigaro.fr/international/20050117.FIG0365.html

Sharon donne carte blanche à l'armée à Gaza Le premier ministre israélien, Ariel Sharon, a ordonné hier à ses troupes d'opérer contre «les organisations terroristes» dans la bande de Gaza, alors que l'OLP a appelé à un arrêt des attaques «qui portent atteinte à l'intérêt national» palestinien. Sharon s'est abstenu de déclarer publiquement qu'il rompait les contacts avec les Palestiniens, une décision qu'il a fait annoncer vendredi après un attentat au point de passage de Karni, dans la bande de Gaza, lors duquel six civils israéliens ont été tués.

Jérusalem-Ramallah : de notre correspondant Patrick Saint-Paul

[17 janvier 2005] 

Ni les activistes de Gaza ni le gouvernement israélien n'ont accordé de délai de grâce à Mahmoud Abbas, le nouveau chef palestinien, plus connu sous son nom de guerre, Abou Mazen. A peine investi à la présidence de l'Autorité palestinienne, Abou Mazen est soumis à une double mise à l'épreuve. Rejetant ses appels à l'arrêt de la violence, les groupes armés radicaux le défient en multipliant leurs attaques anti-israéliennes alors que le gouvernement d'Ariel Sharon a rompu tout contact avec lui avant même son investiture.

Hier, le premier ministre israélien a ordonné à Tsahal d'intensifier ses opérations militaires à Gaza et en Cisjordanie, pour lutter contre «les organisations terroristes», alors que Mahmoud Abbas tente de leur arracher un cessez-le-feu. Ariel Sharon a donné carte blanche à l'armée. «Pendant le week-end, et ce matin encore, il y a eu une recrudescence de la violence contre les citoyens israéliens, a expliqué Ariel Sharon en Conseil des ministres. Malgré le changement de la direction palestinienne, ceux qui sont aux commandes n'ont pas levé le petit doigt pour lutter contre le terrorisme. Nous ne pouvons le tolérer.»

Jeudi, un attentat sur le point de passage de Karni entre Israël et la bande de Gaza, mené conjointement par trois groupes armés palestiniens, avait coûté la vie à six Israéliens. Le gouvernement Sharon avait accusé la sécurité préventive, dont les hommes en armes dépendent de Mahmoud Abbas, d'avoir au minimum toléré l'attaque. Des proches du premier ministre affirment que le camion chargé d'explosifs avait franchi sans encombre le point de contrôle de la sécurité préventive palestinienne avant d'exploser dans le terminal de Karni.

Samedi, des tirs de roquettes artisanales palestiniennes ont grièvement blessé une jeune Israélienne près de la bande de Gaza, ainsi qu'un garçon dans la colonie juive de Netzarim. A l'aube, Tsahal avait lancé une série de raids à Gaza. Huit Palestiniens ont été tués dans ces opérations. Et hier, une Palestinienne et son fils ont été tués par un tir de char israélien dans leur maison de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. «Nous n'avons aucune intention de tirer sur des civils et nous enquêtons sur cet incident», a affirmé hier une source militaire israélienne.

Mahmoud Abbas, une main posée sur le Coran, prêtait serment samedi à Ramallah dans le complexe à moitié en ruines de la Moukatta, où Yasser Arafat avait été assiégé pendant plus de trois ans. Une atmosphère surréaliste planait sur cette cérémonie, au cours de laquelle Mahmoud Abbas a rendu hommage à plusieurs reprises au «dirigeant éternel» Yasser Arafat, devant les députés palestiniens et un parterre de diplomates. Le nouveau chef de l'Autorité palestinienne a souhaité la mise en oeuvre d'un «cessez-le-feu mutuel» entre Israéliens et Palestiniens. Il s'est engagé à remplir les obligations palestiniennes formulées dans la «feuille de route», le dernier plan de paix international soutenu par les Etats-Unis, y compris «des efforts visibles» pour mettre un terme à la violence. Et pour remettre ainsi les Palestiniens sur la voie du dialogue avec Israël, devant aboutir à la création de leur Etat.

Avant de se recueillir sur le tombeau de l'ancien raïs, Abou Mazen a condamné les violences des derniers jours, «qu'elles soient le fait des forces d'occupation israéliennes ou de réactions de certaines factions palestiniennes». «Notre main est tendue à un partenaire israélien pour faire la paix», a-t-il dit, se prononçant contre de nouveaux accords intérimaires et pour l'engagement de négociations en vue d'un statut final.

Hier, le comité exécutif de l'OLP, que dirige Mahmoud Abbas, a lancé un appel aux radicaux palestiniens. L'OLP «exige l'arrêt de toutes les opérations militaires susceptibles de nuire aux intérêts de la nation palestinienne et de fournir un prétexte à Israël». Mais la spirale de la violence paraissait difficile à enrayer sur le terrain. La presse israélienne prédisait, hier, une nouvelle escalade militaire, avec la reprise de la campagne d'«assassinats ciblés» pour décapiter les mouvements radicaux et l'instauration de «zones de sécurité» pour mettre les colonies israéliennes hors de portée des tirs de roquettes.

Abou Mazen est attendu ce mercredi à Gaza, où il doit tenter une nouvelle fois de convaincre les activistes de déposer les armes, ce que les Etats-Unis lui ont à nouveau demandé de faire hier. Mais le Hamas s'est prononcé contre une trêve. Selon un bon connaisseur des mouvements armés de Gaza, il n'y est pas hostile sur le principe mais souhaite extorquer un prix politique conséquent à Abou Mazen, pour récolter les lauriers de son action de «résistant» avant de déposer les armes.

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Je ne vois pas d'expansionnisme effréné… :icon_up:

Pour ma part, j'attends le mois de juillet. Début du démantèlement des colonies de Gaza (fin du retrait prévu en décembre 2005, Sharon ira-t-il jusqu'au bout de son plan?) et élections législatives palestieniennes (les premières eurent lieu en 1996). Il y a aussi la possibilité d'une explosion de la coalition gouvernemantale israëlienne et une éventuelle victoire des Travaillistes.

Bref, en 2005, on verra si l'on peut être optimiste, pessimiste ou ne plus y croire.

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Je te répondais à propos de Gaza. Le gouvernement israélien serine toujours la même chanson: "on se retire, mais à condition que l'AP fasse le ménage." Manière de dire: "nous restons tant que ça nous plaira".

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Je te répondais à propos de Gaza. Le gouvernement israélien serine toujours la même chanson: "on se retire, mais à condition que l'AP fasse le ménage." Manière de dire: "nous restons tant que ça nous plaira".

Je suis d'accord sauf qu'un tel plan de démantèlement n'a jamais été annoncé depuis longtemps. De surcroît, cette annonce, puis le vote à la Knesset, a ensuite obligé Sharon a reconstruire une coalition gouvernemantale. Il a pris un risque en politique intérieure ce que je trouve déjà pas mal vu la situation.

Le plan de démantèlement débute en juillet prochain. On verra si Sharon ira jusqu'au bout de son plan. De même, Mahmoud Abbas a promis de lutter contre le Hamas et les autres groupes d'activistes, on verra ce qu'il fera.

Il y a eu un tournant majeur ces derniers mois avec la mort d'Arafat. Tout le monde politique était à l'unisson pour affirmer que la paix était possible. Nous verrons si le virage pris va dans le bon sens d'ici quelques mois.

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