Saucer Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 Hu hu, c'est facile. Je ne donne pas dans ce genre d'humour, moi môssieur.
libertad Posté 10 mai 2009 Auteur Signaler Posté 10 mai 2009 Alors si j'ai bien compris ceux issus de familles aisés s'en sortiront mieux, et deux universités de réputations différentes sont égales à long terme. Dans ce cas-là comment avoir une égalité des chances? Par des bourses d'études? jabial, peux-tu expliquer ton idée de financement public et gestion privée stp?
rodbeck Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 L'égalité des chances n'existe pas, ou alors uniquement dans la médiocrité pour tout le monde.
neuneu2k Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 libertad a dit : Dans ce cas-là comment avoir une égalité des chances? Par des bourses d'études? Garantir une égalité des chances, je ne voit que l'extermination totale de l'espèce pour y arriver…
free jazz Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 Dardanus a dit : On pourrait dire tout aussi bien, au Moyen-Age, les écoles n'étaient pas contrôlés par les pouvoirs publics et l'analphabétisme était très répandu. On pourrait dire aussi qu'au moyen-âge, le prestige de l'Université de Paris, association de diverses fondations privées et corporations, rayonnait intellectuellement en Europe, permettant le développement de la scolastique et des arts libéraux. A comparer avec l'université publique poubelle d'aujourd'hui, ou l'illettrisme est très répandu à l'intérieur des établissements.
mementopratique Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 Citation Dans ce cas-là comment avoir une égalité des chances? Par des bourses d'études? Remarque liminaire, je suis d'accord avec : Citation L'égalité des chances n'existe pas Les bourses d'études sont en effet un moyen d'égaliser les chances scolaires, c'est à dire l'accession à un diplôme. Le job "proportionné" au diplôme n'est en rien garanti. Reste à savoir sur quels critères tu peux accorder ces bourses. Sur des critères sociaux? Cela fait naître le risque de l'irresponsabilité et je n'ai pas envie de gâcher l'argent du contribuable. A cela, je préfère l'idée d'un prêt à taux zéro, garanti par l'université. Au moins, l'étudiant saura qu'il a intérêt à bûcher. Au mérite? c'est évidemment la réponse du bon sens. Un élément brillant, défavorisé, pourra étudier dans un établissement prestigieux, concurrencer ses petits camarades ayant eu moins de difficultés que lui, et donc tirer sa classe vers le haut.
dop Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 Pour les enfants les plus doués, le problème n'existe pas, les écoles privées tenteront de les attirer pour leur prestige (gratuité voire salaire pourquoi pas) Pour les autres, ce n'est pas parce-que l'Etat ne force pas la solidarité qu'elle ne se fait pas naturellement, particulièrement pour une cause comme celle la qui me parait juste. L'intervention de l'Etat bien au contraire bride ces initiatives, plutôt que de se dire que l'on doit les aider l'on se dit que c'est à l'Etat de le faire. La solidarité des individus s'oriente vers des causes justes alors que celle de l'Etat vers celle qui apporte au pouvoir en place des voix et une certaine stabilité (musées, mosquées, association…)
libertad Posté 10 mai 2009 Auteur Signaler Posté 10 mai 2009 Pour les moins doués, il reste toujours des formations orientés "pro", telles que celles en alternance, qui pourrait ainsi résoudre la question du financement des études, non? C'est-à-dire que l'élève travaillerait pour se payer ses cours une semaine sur deux.
Invité jabial Posté 10 mai 2009 Signaler Posté 10 mai 2009 libertad a dit : Dans ce cas-là comment avoir une égalité des chances? Par des bourses d'études? L'égalité, c'est comme le tonneau des Danaïdes. Tu peux y jeter autant de fric que tu veux, ce ne sera jamais assez, pour la simple et bonne raison qu'en les gens ne sont pas identiques, point barre. Ils ont les mêmes droits, c'est tout. Citation jabial, peux-tu expliquer ton idée de financement public et gestion privée stp? L'idée est simple : les gens choisissent leur école (qui peut sélectionner bien entendu) et l'Etat rembourse les frais de scolarité facturés par le privé. Zéro éducation nationale, seulement un impôt négatif. L'inconvénient, c'est la dérive à la mode sécu, c'est-à-dire que l'Etat va vouloir contrôler les écoles privées et au final on se retrouve presque au point de départ. Les solutions intermédiaires sont en fait le meilleur moyen pour que les gens se disent "on a essayé le libéralisme et finalement ça ne marche pas". Il ne faut pas engager notre réputation derrière des solutions mi-chèvre mi-chou, mais au contraire proposer la solution la plus libérale : chacun se débrouille. C'est peut-être pas l'égalité magique en apparence pour tous, mais au moins comme ça les mecs qui sont vraiment débrouillards sortiront du lot. C'est d'eux qu'on a besoin, pas de profils hyperscolaires robotisés.
Randian shithead Posté 11 mai 2009 Signaler Posté 11 mai 2009 dop a dit : Pour les enfants les plus doués, le problème n'existe pas, les écoles privées tenteront de les attirer pour leur prestige (gratuité voire salaire pourquoi pas) Pour les autres, ce n'est pas parce-que l'Etat ne force pas la solidarité qu'elle ne se fait pas naturellement, particulièrement pour une cause comme celle la qui me parait juste. L'intervention de l'Etat bien au contraire bride ces initiatives, plutôt que de se dire que l'on doit les aider l'on se dit que c'est à l'Etat de le faire. La solidarité des individus s'oriente vers des causes justes alors que celle de l'Etat vers celle qui apporte au pouvoir en place des voix et une certaine stabilité (musées, mosquées, association…) Voilà, d'autant plus que, si solidarité il doit y avoir, autant qu'elle respecte le principe de subsidiarité. Par exemple, à Henri IV, ils prennent quelques élèves prometteurs des lycées de banlieue chaque année, et ils leur font faire une année de préparation à la prépa, pour rattraper le niveau, avant de les prendre en prépa normale. C'est une mesure prise au niveau local, donc qui correspond aux problèmes locaux, qui sert aussi les intérêts de l'établissement, et qui marche assez bien. Incomparable avec la bouillasse et la baisse de niveau que va produire le quota de 30% de boursiers en prépa partout en France (s'ils l'appliquent).
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