pankkake Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Je vois pas quel talent il faut pour jouer trois accords… d'ailleurs la musique « populaire » repose principalement sur le chant (et le culte de la personnalité). Les commentaires du jury sont du genre "ah oui il y avait de l'émotion". Ouais, super… Et cette chanson entendue un million de fois montre bien l'étendue du désastre qu'a causé l'industrie musicale. A la fois parce qu'il n'est pas normal d'entendre un million de fois quelque chose (pauvreté de l'offre, concentration sur la nouveauté du moment) et qu'on ne se lasse que de la musique de merde (ce qui permet justement la concentration sur la nouveauté du moment, bien vendeuse, et qui finance ce genre d'émissions).
free jazz Posté 31 mai 2009 Signaler Posté 31 mai 2009 Je ne sais pas pourquoi vous parlez de cette émission pour ados braillards. Ce n'est pas le sujet. Personnellement elle m'est devenue sympathique du jour où la néo-inquisition Halde leur a intenté un procès en discrimination. Ce programme n'est guère subventionné si ce n'est par la réglementation favorisant les éditeurs et peut-être quelques menus fonds destinés à soutenir la chanson nationallle que le monde entier nous envie. Pour mémoire, ce qu'on appelle communément la Kulture subventionnée officielle c'est ça : [dailymotion]k5W2yvlfe2tzCiLJvM[/dailymotion]
free jazz Posté 31 mai 2009 Signaler Posté 31 mai 2009 … Hmh, on dirait du Preljocaj, tiens. On sent la curiosité alléchée du fan averti de Preljocaj. Tu n'es pas loin, puisque la chorégraphe canadienne Marie Chouinard a elle aussi commis une adaptation du Sacre du Printemps. Et ô surprise, sa version est aussi piquée que celle de Preljocaj, sans toutefois surpasser son Roméo & Juliette, avec sa savante alchimie de petites culottes et d'uniformes nazis. Il va sans dire que les cultureux de Telerama adorent cette oeuvre qui exalte l'érotisation du corps ambivalent et prothèsifié: La chorégraphe canadienne Marie Chouinard aime les prothèses et sait merveilleusement les utiliser. Après les cornes, les griffes et les sexes démesurés de ses versions du Prélude à l'après-midi d'un faune, de Debussy, et du Sacre du Printemps, de Stravinski, la voilà au rayon orthopédique de sa pharmacie pour harnacher ses danseurs de mille et une béquilles de toutes les longueurs. Fixés sur le front, dans le dos et même sur le ventre, les tubes en métal font la beauté plastique paradoxale de sa pièce Body Remix/Les Variations Goldberg, sur la musique de Bach.A première vue, l'exercice d'appareillage des dix interprètes - apparaissent aussi un déambulateur et une canne montée sur roulettes… - pourrait vite se réduire à une lubie accrocheuse mais peu productive. Surprise ! Marie Chouinard, qui réalise par ailleurs le film, nous tient en haleine pendant tout le spectacle avec son corps de ballet mutant. Non seulement elle sculpte une nouvelle anatomie pour une gestuelle savamment disloquée mais elle jongle aussi avec les ambivalences. Douleur et handicap d'un côté, mais jouissance et érotisation de l'autre. Les greffes chair et métal donnent lieu à des accouplements qui stimulent curieusement l'imagination. Les Variations Goldberg de Bach interprétées par Glenn Gould sont triturées par le musicien Louis Dufort au diapason de ces torsions corporelles, qui finissent par nous sembler, dans leur artifice même, d'une somptueuse évidence. Rosita Boisseau Autres exemples édifiants de la Kulture subventionnée imposée par nos élites : [dailymotion]x2t92z[/dailymotion] [dailymotion]x5gsk4[/dailymotion]
Skit Posté 1 juin 2009 Signaler Posté 1 juin 2009 C'est dingue. Et c'est réellement subventionné ça? Je pensais qu'on ne voyait de l'art pareil que dans les mauvais sitcoms.
Sous-Commandant Marco Posté 3 juin 2009 Signaler Posté 3 juin 2009 […] [dailymotion]k5W2yvlfe2tzCiLJvM[/dailymotion] Un des trucs amusants de l'art subventionnécontemporain, c'est que ces artistes ont compris que, pour toucher les subventions, il faut tout de même qu'il y ait un minimum de spectateurs. D'où le recours à la bonne vieille ficelle, un peu réactionnaire il faut bien l'avouer, de la famapoil. L'intérêt de la performance de la famapoil, c'est qu'elle attire les hommes mais aussi les femmes, qui prennent un plaisir masochiste à se comparer, en mal évidemment, à la famapoil. Ce phénomène d'émulation dans l'auto-dépréciation et l'augmentation du lesbianisme expliquent également l'apparition de plus en plus fréquente des zomapoil.
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