john_ross Posté 6 juillet 2009 Signaler Posté 6 juillet 2009 Un réseau d'autocars pour concurrencer la SNCF ?06/07/2009 Une initiative parlementaire viserait à libéraliser le marché des liaisons entre les grandes villes françaises afin d'offrir aux voyageurs une alternative aux trains de la SNCF. http://www.lefigaro.fr/societes/2009/07/06…-de-france-.php
Invité jabial Posté 6 juillet 2009 Signaler Posté 6 juillet 2009 Attend, attend, tu vas voir qu'il faudra une habilitation spéciale pour ouvrir une ligne.
john_ross Posté 6 juillet 2009 Auteur Signaler Posté 6 juillet 2009 Et reste à savoir si les lignes pourront être subventionnées par les conseils généraux et/ou régionaux qui subventionnent déjà les liaisons TER. Dans les Landes il y a maintenant la RDTL qui opère sur la ligne Dax Mont-de-Marsan pour 2 euros (50 min) contre 10,50 (1h15) pour la Sncf pour le trajet en autocar et 12,20 euros en train (toujours pour 1h15) via Morcenx.
vincponcet Posté 6 juillet 2009 Signaler Posté 6 juillet 2009 C'est beau, le législateur qui découvre l'économie de marché. Il a du tomber par hasard sur un article sur le site de Liberté Chérie http://www.liberte-cherie.com/a862-L_autoc…_de_sejour.html
Bastiat Posté 6 juillet 2009 Signaler Posté 6 juillet 2009 attendez attendez La faute à une législation « qui multiplie les obstacles afin de protéger les trains de la SNCF » , regrette Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, sensibilisé depuis longtemps à cette question. Les choses pourraient toutefois rapidement changer : les députés travaillent, selon nos informations, à un texte de loi qui aboutira à libéraliser ce marché et à permettre l'émergence de bus dédiés aux trajets longs. Pourquoi aucun autocar n'a-t-il pu tenter l'expérience auparavant ? Jusqu'ici, les bus étaient cantonnés aux liaisons interurbaines, ou régionales, avec une offre importante. En revanche, dès lors qu'une société voulait envoyer ses bus sur longue distance (avec plusieurs régions traversées), elle devait obtenir une autorisation spécifique. « Celle-ci exigeait une consultation des collectivités concernées, et surtout de la SNCF, qui s'est montrée le plus souvent hostile » , assure Hervé Mariton. C'est pourquoi le député veut qu'on « passe du régime actuel de l'autorisation, à celui de la déclaration ». En clair, libéraliser le marché pour susciter des initiatives. La chose est actuellement à l'étude. Dans le cadre du projet de loi permettant la naissance du régulateur du rail (l'Araf) - le texte sera examiné à la rentrée -, un amendement a été déposé par Yanick Paternotte, député UMP du Val-d'Oise, avec l'accord du gouvernement. Cette initiative devrait faciliter considérablement les possibilités de cabotage, aujourd'hui interdites de fait. En clair, le bus Paris-Varsovie pourrait avoir une étape à Strasbourg, à condition que cela ne représente pas l'essentiel de la liaison.Hervé Mariton veut aller plus loin et entend déposer un amendement permettant l'ouverture complète du marché. Le gouvernement a créé un groupe de travail associant SNCF et collectivités locales pour étudier la question. Ces bus longue distance devraient concerner des liaisons très spécifiques. « Il y a des lignes peu ou pas desservies par la SNCF qui pourraient basculer, comme Nantes-Lyon, Lille-Strasbourg ou encoreNantes-Bordeaux-Toulouse » , poursuit Hervé Mariton. Pour l'instant le gouvernement "étudie" la question avec le principal parasite. Autant dire que c'est mort. reste que le courte-distance est largement aussi réglementé par les monopoles régionaux STIF/RATP etc …
vincponcet Posté 6 juillet 2009 Signaler Posté 6 juillet 2009 attendez attendez La faute à une législation « qui multiplie les obstacles afin de protéger les trains de la SNCF » , regrette Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, sensibilisé depuis longtemps à cette question. Les choses pourraient toutefois rapidement changer : les députés travaillent, selon nos informations, à un texte de loi qui aboutira à libéraliser ce marché et à permettre l'émergence de bus dédiés aux trajets longs. Pourquoi aucun autocar n'a-t-il pu tenter l'expérience auparavant ? Jusqu'ici, les bus étaient cantonnés aux liaisons interurbaines, ou régionales, avec une offre importante. En revanche, dès lors qu'une société voulait envoyer ses bus sur longue distance (avec plusieurs régions traversées), elle devait obtenir une autorisation spécifique. « Celle-ci exigeait une consultation des collectivités concernées, et surtout de la SNCF, qui s'est montrée le plus souvent hostile » , assure Hervé Mariton. C'est pourquoi le député veut qu'on « passe du régime actuel de l'autorisation, à celui de la déclaration ». En clair, libéraliser le marché pour susciter des initiatives. La chose est actuellement à l'étude. Dans le cadre du projet de loi permettant la naissance du régulateur du rail (l'Araf) - le texte sera examiné à la rentrée -, un amendement a été déposé par Yanick Paternotte, député UMP du Val-d'Oise, avec l'accord du gouvernement. Cette initiative devrait faciliter considérablement les possibilités de cabotage, aujourd'hui interdites de fait. En clair, le bus Paris-Varsovie pourrait avoir une étape à Strasbourg, à condition que cela ne représente pas l'essentiel de la liaison.Hervé Mariton veut aller plus loin et entend déposer un amendement permettant l'ouverture complète du marché. Le gouvernement a créé un groupe de travail associant SNCF et collectivités locales pour étudier la question. Ces bus longue distance devraient concerner des liaisons très spécifiques. « Il y a des lignes peu ou pas desservies par la SNCF qui pourraient basculer, comme Nantes-Lyon, Lille-Strasbourg ou encoreNantes-Bordeaux-Toulouse » , poursuit Hervé Mariton. Pour l'instant le gouvernement "étudie" la question avec le principal parasite. Autant dire que c'est mort. reste que le coute distance est largement aussi réglementé par les monopoles régionaux STIF/RATP etc … Les collectivités locales ne sont pas forcément hyper pro-SNCF qui déleste de plus en plus de lignes et leur demande bcp de subventions pour en maintenir. Je pense que dans le lot, il doit y avoir des responsables locaux qui sont pro libéralisation.
Bastiat Posté 6 juillet 2009 Signaler Posté 6 juillet 2009 Les collectivités locales ne sont pas forcément hyper pro-SNCF qui déleste de plus en plus de lignes et leur demande bcp de subventions pour en maintenir.Je pense que dans le lot, il doit y avoir des responsables locaux qui sont pro libéralisation. surement mais c'est pas eux qui décident.
Invité Posté 7 juillet 2009 Signaler Posté 7 juillet 2009 Chemin de fer en France, ce n'est pas automatiquement la SNCF. Outre quelques lignes ou indépendants de celle ci, il y a en trafic marchandises ce qu'on appelle les nouveaux entrants qui, outre faire la joie d'amateurs de photos de trains dans les forums ferroviaires, ont contribués à ramerner du trafic sur le rail, alors que la SNCF, par le biais de ses filiales, est le plus important transporteur routier de France. La concurrence à la SNCF doit être sur la route comme sur rail. Gdm a posé le probléme plusieurs fois, mais sans aller jusqu'au bout http://groups.google.fr/groups/search?hl=f…;q=gdm+autocars
vincponcet Posté 7 juillet 2009 Signaler Posté 7 juillet 2009 surement mais c'est pas eux qui décident. Je ne faisais que répondre à ton post dans lequel tu mettais en gras "Le gouvernement a créé un groupe de travail associant SNCF et collectivités locales pour étudier la question." pour justifier que le gouvernement demandait à la SNCF, mais j'ai ajouté que l'autre groupe du groupe de travail n'est pas forcément hyper pour le monopole de la SNCF.
Luciole Posté 7 juillet 2009 Signaler Posté 7 juillet 2009 Ce serait une TRÈS bonne idée! Les autocars sont plus fiables que les trains et aussi rapides! A titre d'exemple, durant les nombreuses grèves SNCF de cette année, j'ai du prendre l'autocar pour me rendre à Clermont-Ferrand pour mes études, et je mettais presque autant de temps en autocar!
Invité rogermila Posté 7 juillet 2009 Signaler Posté 7 juillet 2009 Et reste à savoir si les lignes pourront être subventionnées par les conseils généraux et/ou régionaux qui subventionnent déjà les liaisons TER. Pareil en PACA, les liaisons en autocar entre Nice et Monaco ou Menton sont à 1 euro. Alors qu'avec le train par la SNCF c'est autour de 4 euros (quand ils ne sont pas en grève car les cheminots de PACA forment un gros noyau dur syndicaliste qui fait la loi).
Invité Posté 18 février 2011 Signaler Posté 18 février 2011 http://forum.sara-infras.com/viewtopic.php?f=17&t=7476 Ma contribution, l'obligation d'être à la gare routière Eurolines de la porte de Bagnolet une heure avant le départ, a été supprimée par le modérateur.
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