LeSanton Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 C'est curieux ce sigle JAPD, j'ai toujours l'impression qu'il s'agit de celui d'une police municipale…
dop Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Une halte-garderie pour jeunes adultes, en somme. On peut apporter son doudou ? Si encore on pouvait jouer… Si l'on n'utilise pas leur titre de transport ils nous font un chèque (8€ tout de même je crois). Bon plus sérieusement 1) petit dèj 2) test programme télé cinéma, mot existe ou non… 3) déjeuner 4) engagez vous bla bla bla l'armée c'est top cool 5) croix rouge qui t'apprend massage cardiaque… 6) The end Entrecoupé de nombreuses poses. Tu peux y aller les mains dans les poches tu auras le doit à un magnifique critérium JADP avec lequel tu pourras frimer devant les lycéennes en chaleurs.
Esperluette Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Si encore on pouvait jouer… Apparemment, on peut déjà.
eclipse Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Tain j'ai pas eu la Croix Rouge à l'époque, ça aurait rendu la journée moins inutile pourtant.
dop Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 On nous a dit qu'on l'aurai mais annulé au dernier moment…
G7H+ Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 J'ai fait ma JAPD près de Versailles. Grosso modo même programme que dop ci-dessus. Nous n'avons pas déjeuné à la cantine mais au McDo en ville.
Sous-Commandant Marco Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 C'est curieux ce sigle JAPD, j'ai toujours l'impression qu'il s'agit de celui d'une police municipale… Jigondy en Auxois Police Department? Je fais partie de la génération des "3 jours", qui en fait duraient 2 demi-journées et même moins vu que ça se passait un vendredi et que les troufions qui s'en occupaient étaient pressés de partir en week-end. Je suppose que cette différence entre les deux temps est une habitude dans l'administration, comme les temps de travail ou encore les retards annoncés de la SNCF mais en sens inverse. Toujours est-il que je me souviens être arrivé la veille, avoir dormi sur place en chambrée avec des camarades 3 ans plus jeunes mais qui étaient déjà pères de famille pour certains (apparemment sans l'avoir voulu, hin hin hin). Ca m'a permis de démarrer les deux demi-journées du lendemain dans le premier groupe et donc de terminer relativement tôt. Quelques anecdotes. J'avais sympathisé avec un étudiant en droit qui affirmait s'être d'abord rendu à Tarascon en Ariège au lieu de Tarascon près d'Arles. En réalité, je crois qu'il se composait un personnage de pierrot lunaire pour se faire réformer P4. Il avait un certificat médical signé par son médecin de famille affirmant qu'il se droguait et dont je doutais vraiment qu'il lui serait d'une quelconque utilité. Comme je me trompais ! A ma grande surprise, il se fit réformer sans problème. Dans la cour, il y avait plusieurs individus étranges, coiffés avec un pétard et habillés comme des loqueteux, qui parlaient aux arbres ou répétaient ad nauseam des mouvements improbables, comme s'ils étaient fous. Je les vis quelques heures plus tard à la gare, munis du précieux sésame pour l'exemption et riant avec leurs camarades du bon tour qu'ils avaient joué au centre de sélection. Au total, je ne serais pas surpris d'apprendre que 30% ou plus des convoqués du jour furent exemptés ce jour, tant tout le monde était pressé de partir en week-end. Lors de la présentation des différentes options de service militaire qui s'offraient à nous, les deux officiers, appelés tous les deux, nous parlèrent du "service long", qui durait 16 mois au lieu de 10 mais permettait de choisir son affectation. L'un des deux officiers demanda s'il y avait des volontaires. Une main se leva timidement. L'officier regarda le coupable, mit son doigt sur la tempe, le tourna plusieurs fois et s'exclama: "mais t'es pas un peu fou, non?". Comme j'avais obtenu des bons résultats aux tests (au pays des aveugles…), je fus reçu par l'officier supérieur du centre de sélection qui m'interrogea longuement sur ma situation et mes desiderata mais se garda bien de me préciser que, au vu de ma situation familiale particulière (je suis "pupille de la nation"), j'avais le droit de me faire dispenser. Je l'appris plusieurs mois plus tard et obtins moi aussi une porte de sortie par quelques habiles démarches administratives. Mais ce jour-là, je fus déclaré apte avec un WYSIWYGSIGYCOP plutôt bon, je me contentai d'empocher les 16F50 réglementaires et me dépêchai d'échapper en train à cette salutaire expérience de mixité sociale (qui fut tellement bien apprise que je le renouvellerai jamais). Décidément, la France se passerait bien de moi et le service militaire obligatoire était bel et bien foutu.
dop Posté 8 août 2009 Signaler Posté 8 août 2009 Quelques anecdotes. J'avais sympathisé avec un étudiant en droit qui affirmait s'être d'abord rendu à Tarascon en Ariège au lieu de Tarascon près d'Arles. En réalité, je crois qu'il se composait un personnage de pierrot lunaire pour se faire réformer P4. Il avait un certificat médical signé par son médecin de famille affirmant qu'il se droguait et dont je doutais vraiment qu'il lui serait d'une quelconque utilité. Comme je me trompais ! A ma grande surprise, il se fit réformer sans problème.Dans la cour, il y avait plusieurs individus étranges, coiffés avec un pétard et habillés comme des loqueteux, qui parlaient aux arbres ou répétaient ad nauseam des mouvements improbables, comme s'ils étaient fous. Je les vis quelques heures plus tard à la gare, munis du précieux sésame pour l'exemption et riant avec leurs camarades du bon tour qu'ils avaient joué au centre de sélection. Au total, je ne serais pas surpris d'apprendre que 30% ou plus des convoqués du jour furent exemptés ce jour, tant tout le monde était pressé de partir en week-end.
Barem Posté 14 août 2009 Signaler Posté 14 août 2009 Tout cela me parait très encouragent ! Je pense y aller en courant, ou du moins y sortir ainsi.
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