Skit Posté 23 août 2009 Signaler Posté 23 août 2009 Je m'essaie à une réflexion hasardeuse que je ne souhaite pas pousser tout seul et vu la dérive fort probable: je prends un pas d'avance sur le modérateur en la mettant déjà dans la taverne. Sachant que le Droit Naturel est le droit qu'à chaque homme de mettre en place les actions qu'il juge nécessaire à la conservation de sa vie et de sa liberté, on peut en conclure que, pour la préservation de sa liberté et parce que l'agression amène généralement des pertes voire peut être hasardeuse pour l'individu, il y a un consensus sur la limite des libertés qui se dégage; ainsi tout homme respectera la propriété privée et ne s'octroie pas le droit de glaner le champs du voisin. Bref, on définit les libertés en imposant des frontières à l'action qui se placent selon un consensus qui arrangera tout le monde au mieux et qui nait spontanément. Ne doit-on pas voir, dans le progrès du socialisme sur la pensée communément admise et le monde politique, un approfondissement de cette règle? Les gens ne sont-ils pas prêts à concéder davantage de limites à leurs actions et de restreindre ainsi leur liberté pour réduire la nuisance et la confrontation? Prétendre le contraire revient, je pense, à soutenir que la majorité du peuple serait prête à faire la révolution au risque de prendre des coups or le libéralisme a amené quelque chose qui s'est imprégné dans le tissus social; l'individualité. Si ce n'est pas le cas, on devrait trouver autant d'hommes qu'hier prêts à mourir pour la patrie or selon les services de recrutements belges, on en trouve moins qu'avant. Aussi, l'individualité serait le facteur direct de l'absence de lutte contre les minorités dogmatiques et faciliterait ainsi le chemin pour les idées soc-dém? N'avez-vous pas peur de vous faire brimer, mal voir, d'être considéré autrement, de prendre un risque,… en militant pour le libéralisme? Des libertariens, aux USA, font de la prison pour leurs idées. Pourtant, il s'agit bien d'une minorité comme les libéraux français. Ces gens placent donc leurs idées avant leur personne; personnellement, ça ne me semble pas être un choix rationnel. Si l'ensemble des libéraux du forum pensent comme moi, je ne m'étonne pas alors que nos actions ne sont pas celles de communistes injuriants les policiers et dont les manifestations sont bien placées dans la presse. Bref, rien qui ne fasse vaciller un gouvernement.
free jazz Posté 23 août 2009 Signaler Posté 23 août 2009 Ne doit-on pas voir, dans le progrès du socialisme sur la pensée communément admise et le monde politique, un approfondissement de cette règle? Les gens ne sont-ils pas prêts à concéder davantage de limites à leurs actions et de restreindre ainsi leur liberté pour réduire la nuisance et la confrontation? D'accord avec ça, je l'ai déjà écrit : une erreur commune est de croire que les gens sont asservis par le socialisme et désireraient être libérés de leurs chaînes. Rien de plus faux, l'abrutissement socialiste et démocratique, la décadence de l'Etat connexe, reposent sur la servitude volontaire. Le conformisme est un effet de la satisfaction par le spectacle et la démagogie modernes d'un instinct d'avachissement. La majorité de la population ne craint rien plus que devoir se mouvoir hors de ses chaînes, des milles petites règles et tracas qui servent de carcan. Prétendre le contraire revient, je pense, à soutenir que la majorité du peuple serait prête à faire la révolution au risque de prendre des coups or le libéralisme a amené quelque chose qui s'est imprégné dans le tissus social; l'individualité. Si ce n'est pas le cas, on devrait trouver autant d'hommes qu'hier prêts à mourir pour la patrie or selon les services de recrutements belges, on en trouve moins qu'avant. Aussi, l'individualité serait le facteur direct de l'absence de lutte contre les minorités dogmatiques et faciliterait ainsi le chemin pour les idées soc-dém? L'individualisation sous la tutelle de l'Etat est un des buts avoués du socialisme.
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