neuneu2k Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 D'ailleurs, ma dernière visite chez le généraliste je m'en serais bien passé: je n'étais pas malade, mais il m'a fallu lui quémander néanmoins un certificat d'aptitude à la pratique du sport, sans quoi j'aurais été dans l'impossibilité administrative de m'adonner à un loisir. Euu, moi aussi, mais bon, pour certains sports , ça ne me choque pas plus que ça…
Coldstar Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 Euu, moi aussi, mais bon, pour certains sports , ça ne me choque pas plus que ça… Moi non plus ça ne me choque pas cette histoire de certificat, le problème c'est que ça me contraint à aller chez le médecin. Cela dit, j'ai payé une consultation, mais tant qu'à faire j'ai passé un examen de routine (je m'en passerais bien mais après un an sans voir un toubib, on sait jamais). Vous savez qu'il existe, dans de nombreuses municipalités, un service médical du sport qui delivre gratuitement ces certificats d'aptitudes, sans avoir besoin d'aller chez un géneraliste. Non! Vous m'apprenez quelque chose. J'irai me renseigner pour savoir si ma municipalité propose cela. Non, pas d'après moi .Mais selon les temps d'attente prolongés (quasi punitifs) et dans un but dissuasif, qui étaient infligés à certains "malades imaginaires" détectées par le service d'accueil des urgences. Le d'après vous portait sur le pourcentage. Il est connu que les hôpitaux communiquent de plus en plus sur le thème "ne venez pas aux urgences pour des problèmes bénins", donc si en en croit cela un problème existe. De mon côté j'ai pu constater d'après certaines anecdotes et propos de médecins qu'une certaine proportion de patients vont voir leur généraliste sans avoir réellement besoin de consulter. C'est essentiellement le cas chez des personnes "trop bien couvertes". Ca va du patient qui consulte pour un rien aux véritables malades imaginaires, des resquilleurs aux arrêts-maladie aux insatisfaits qui consultent plusieurs généralistes pour la même chose tant que le diagnostic ou l'ordonnance ne leur convient pas (espèce étonnante: ils vont voir le médecin avec une idée très précise de leur mal et de ce qu'on doit leur prescrire - quel dommage qu'on ne puisse se faire une ordonnance soi-même - et se montrent fort mécontents si le médecin les contredit) etc.
Invité rogermila Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 Il est connu que les hôpitaux communiquent de plus en plus sur le thème "ne venez pas aux urgences pour des problèmes bénins", donc si en en croit cela un problème existe. Oui, le problème existe vraiment mais il n'est pas traité, car il est détourné aux profits des syndicats qui en profitent opportunément pour argumenter sur la "surcharge" de travail afin de réclamer plus de moyens (embauches, heures sup, primes etc…). aux insatisfaits qui consultent plusieurs généralistes pour la même chose tant que le diagnostic ou l'ordonnance ne leur convient pas Oui, ça existe aussi et plus qu'on ne le pense. Je connais une personne qui pratique ce type d'abus qui n'est absolument pas sanctionné par la sécu. Pourtant, ils ont les moyens informatiques pour le détecter C'est ça le veritable scandale.
h16 Posté 7 septembre 2009 Signaler Posté 7 septembre 2009 Pourtant, ils ont les moyens informatiques pour le détecter Oui et non. Oui, ils les ont, mais non, il n'y a personne pour pousser les boutons.
Pandi Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 C'est essentiellement le cas chez des personnes "trop bien couvertes". Ca va du patient qui consulte pour un rien aux véritables malades imaginaires, des resquilleurs aux arrêts-maladie aux insatisfaits qui consultent plusieurs généralistes pour la même chose tant que le diagnostic ou l'ordonnance ne leur convient pas (espèce étonnante: ils vont voir le médecin avec une idée très précise de leur mal et de ce qu'on doit leur prescrire - quel dommage qu'on ne puisse se faire une ordonnance soi-même - et se montrent fort mécontents si le médecin les contredit) etc. L'effet de la CMU est pour ça tout à fait éclairant. Le patient CMU, c'est celui qui prend rdv mais qui ne vient pas, ou qui vient sans rdv, n'importe quand… Et bizarrement, tout rentre dans l'ordre quand le patient perd la CMU. La sécu pourrit vraiment le métier de médecin… Ce dernier est vidé de la responsabilité des coûts des soins, et contrairement à ce qu'on peut penser, puisque la liberté est sacrifiiée en même temp.
Invité jabial Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 J'ai été un certain nombre de fois aux urgences. À chaque fois, l'attente a été incroyablement longue. Notamment, ma sœur qui s'était cassé la jambe à cheval a dû attendre plusieurs heures avant d'être soignée. Le type ne voulait même pas faire une radio, il prétendait que ce n'était pas cassé. Après ladite radio, il a admis que si elle avait posé la jambe par terre elle se serait retrouvé illico en chirurgie. Toute la jambe a été plâtrée pendant un mois. Donc voici mon conseil si vous êtes un jour aux urgences : laissez votre courage de côté et hurlez. On viendra s'occuper de vous. Si vous serrez les dents, vous serez placé dans la catégorie "malade imaginaire". Et p….n il faudrait un hôpital d'urgences privé à Paris. Ou trois. Et par privé je veux dire vraiment privé, c'est-à-dire hors convention.
neuneu2k Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 J'ai été un certain nombre de fois aux urgences. À chaque fois, l'attente a été incroyablement longue. Notamment, ma sœur qui s'était cassé la jambe à cheval a dû attendre plusieurs heures avant d'être soignée. Le type ne voulait même pas faire une radio, il prétendait que ce n'était pas cassé. Après ladite radio, il a admis que si elle avait posé la jambe par terre elle se serait retrouvé illico en chirurgie. Toute la jambe a été plâtrée pendant un mois.Donc voici mon conseil si vous êtes un jour aux urgences : laissez votre courage de côté et hurlez. On viendra s'occuper de vous. Si vous serrez les dents, vous serez placé dans la catégorie "malade imaginaire". Et p….n il faudrait un hôpital d'urgences privé à Paris. Ou trois. Pour une véritable urgence, il est plus que recommandé d'appeler le SAMU plutot que d'aller aux urgences, leur triage est nettement meilleur qu'a l'acceuil des urgences… Pour le reste, franchement, je ne comprends pas qu'un triage strict ne soit pas fait aux urgences, non pas pour prioriser les cas les plus graves, mais tout simplement pour ne pas traiter les autres et les renvoyer a un medecin de ville, ca eviterai qu'ils y retournent pour des conneries…
john_ross Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 En fait il faudrait créer des dispensaires à côté des urgences.
Invité jabial Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Pour une véritable urgence, il est plus que recommandé d'appeler le SAMU plutot que d'aller aux urgences, leur triage est nettement meilleur qu'a l'acceuil des urgences… C'est tout à fait vrai. Mais ce n'est pas étonnant : le SAMU, c'est 1 médecin et plusieurs infirmiers pour un seul malade, alors que le pauvre gars qui est censé trier à l'entrée des urgences est tout seul devant une salle d'attente pleine. Il n'y a rien à faire, il faut faire payer pour que les gens hésitent à venir pour rien. Ce serait déjà un progrès qu'il y ait quelque chose à payer en pourcentage de l'IR de l'année, méthode qui respecterait le bolchevisme d'usage en France.
Glockinette Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Il n'y a rien à faire, il faut faire payer pour que les gens hésitent à venir pour rien. Oui. Sinon, ça devient une sorte de "droit à"; c'est gratuit --> j'y ai droit --> j'y vais. Bon, bien sûr, dans les faits pour la plupart des gens c'est tout sauf gratuit: il n'y a qu'à se pencher un peu sur les prélèvements obligatoires pour financer le système. Mais, rien à faire, les Français défendront la bonne vieille sécurité sociale jusqu'à ce qu'elle soit totalement défaillante et ensevelie sous les dettes…
john_ross Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Mais, rien à faire, les Français défendront la bonne vieille sécurité sociale jusqu'à ce qu'elle soit totalement défaillante et ensevelie sous les dettes… Et même au-delà, et dirons que la SS a coulé à cause des égoïstes qui ne sont pas solidaires.
Invité rogermila Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Et p….n il faudrait un hôpital d'urgences privé à Paris. Ou trois. Et par privé je veux dire vraiment privé, c'est-à-dire hors convention. Ouais mais ils auraient très peu de clients car vu le tarif qu'ils seraient obligés de pratiquer et de faire payer cash. Cela étant pour les urgences des hopitaux publics, il faudrait effectivement que les gens se rendent compte du prix que ça coute. Et le meilleur moyen serait que l'hopital ne fasse pas l'avance des frais. Il faudrait que le montant de l'intervention soit réellement prélevé par carte bancaire ou chèque et que le remboursement, n'intervienne que dans un delai de 2 ou 3 semaines. Je suis persuadé qu'avec un tel système c'est 50% de gens en moins dans les urgences.
José Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Ouais mais ils auraient très peu de clients car vu le tarif qu'ils seraient obligés de pratiquer et de faire payer cash. Tu regardes trop de mauvais films.
john_ross Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Je suis persuadé qu'avec un tel système c'est 50% de gens en moins dans les urgences. Vu qu'ils n'auront pas les moyens d'avancer les frais! Pour me faire poser des points un dimanche aux urgences c'est 60 euros! Pour un smicard c'est 10 heures de boulot!
Invité rogermila Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Vu qu'ils n'auront pas les moyens d'avancer les frais! Avance de leur banque avec agios ! Tu n'as jamais eu ce genre de sollicitation ? : "ma fille est atteinte de ….il faut l'opérer d'urgence…mais en France ce genre d'operation est impossible…il faut absolument l'hospitaliser aux Etats-Unis pour cela….c'est pourquoi nous faisons appel à votre générosité….nous avons besoin de 25000 euros dans les plus brefs délais…etc…". Outre-Atlantique il n'ont pas de compassion pour les malades. Pas de cash, pas de soins
José Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Outre-Atlantique il n'ont pas de compassion pour les malades.Pas de cash, pas de soins Tu racontes absolument n'importe quoi.
john_ross Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Avance de leur banque avec agios !Tu n'as jamais eu ce genre de sollicitation ? : "ma fille est atteinte de ….il faut l'opérer d'urgence…mais en France ce genre d'operation est impossible…il faut absolument l'hospitaliser aux Etats-Unis pour cela….c'est pourquoi nous faisons appel à votre générosité….nous avons besoin de 25000 euros dans les plus brefs délais…etc…". Ce n'est donc pas une urgence! Outre-Atlantique il n'ont pas de compassion pour les malades.Pas de cash, pas de soins Vous arrivez à dire ça sans vous étouffer?
Invité rogermila Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Vous arrivez à dire ça sans vous étouffer? Lors de mon dernier séjour j'ai du y voir un dermato car j'avais une petite allergie de la peau. Et bien avant même de m'examiner, il m'a fait payer. (on ne peut pas en faire une généralité, mais c'est quand même assez révélateur) En France on paye après .
José Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Et bien avant même de m'examiner, il m'a fait payer.(on peut pas en faire une généralité mais c'est quand même assez révélateur)… C'était pas une urgence. Donc on casque à la consultation. Normal. En France on paye après . Non. Tu paies d'abord : via tes impôts. Et on prend bien soin de vérifier si tu es en ordre pour ta mutuelle. T'es pas en ordre, pas d'opération.
Invité rogermila Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 C'était pas une urgence. Donc on casque à la consultation. Normal. En France, j'ai encore jamais vu un médecin qui te fasse payer avant. Quand tu parles d'assurance maladie, de sécu et d'impots, ça n'a rien à voir . Que ce soit en France ou aux USA, le medecin veut se faire payer sa consultation .Il en encaisse le montant intégral. Point barre.Il s'en fout que tu sois assuré ou pas; c'est pas son problème (sauf si tu lui demandes de te faire l'avance des frais mais c'est un autre sujet)
José Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 En France, j'ai encore jamais vu un médecin qui te fasse payer avant. Il se fait payer sa consultation à la fin de celle-ci. La vache de différence : un délai de 15 minutes. Quand tu parles d'assurance maladie, de sécu et d'impots, ça n'a rien à voir . Si, ça a à voir : avant de t'opérer, on vérifie bien qu'il y aura une caisse d'assurance ou de mutuelle qui va payer les frais. Comme aux States.
john_ross Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 En France, j'ai encore jamais vu un médecin qui te fasse payer avant.Que ce soit en France ou aux USA, le medecin veut se faire payer sa consultation .Il en encaisse le montant intégral. Point barre.Il s'en fout que tu sois assuré ou pas; c'est pas son problème (sauf si tu lui demandes de te faire l'avance des frais mais c'est un autre sujet) Aucun médecin en fRance ne refuse de patient parce qu'il est à la CMU c'est bien connu!
neuneu2k Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Si, ça a à voir : avant de t'opérer, on vérifie bien qu'il y aura une caisse d'assurance ou de mutuelle qui va payer les frais. Comme aux States. A l'hopital américain de paris, ils ne vérifient rien du tout… mais ils ne font pas l'avence des frais, ça aide.
Bastiat Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 http://www.irefeurope.org/viewEvent.php?eventId=143 La vérité sur la santé aux Etats-Unis Sur 45 millions de non-assurés, 9.7 millions ne sont pas citoyens américains, 17.6 millions ont des revenus supérieurs à 50.000 dollars par an et 14 millions sont inscrits dans des programmes comme Medicaid ou autres système de couverture locaux. Il reste environ 5 millions d’Américains sans couverture santé, c’est moins que les 6 millions de Français couverts par la CMU. Rappel de quelques données par Nicolas LECAUSSIN, directeur du développement de l’IREF. Le 9 septembre prochain, le président Obama tiendra un discours très important devant le Congrès. Il espère ainsi faire passer sa réforme du système de santé que la gauche française attend avec tellement d’impatience. Or, les Américains n’en veulent pas : la popularité du président Obama est en chute libre et les sondages montrent que les Américains ne souhaitent pas une étatisation de leur système d’assurance maladie. Mais en quoi consiste vraiment ce système, véritable épouvantail brandi régulièrement par les ennemis du marché et du libéralisme ? Paradoxalement, dans ce pays où le système d’assurance-maladie serait si mauvais, les dépenses de santé aux Etats-Unis sont plus importantes qu’en France : 15,8 % du PIB contre 11,4 %. Quand nous dépensons 100 euros pour notre santé, les Américains en dépensent 180. Mais peut-on s’arrêter à cette comparaison globale ? La redistribution de cet argent emprunte des voies très diverses, et n’a pas grand-chose à voir avec les dépenses sociales en France. Ce sont des dépenses qui sont sous la responsabilité des Etats, beaucoup plus que du gouvernement central, et il n’y a pas l’équivalent de notre Sécurité Sociale, centralisée et monopoliste. Un cadre qui gagne 10 000 dollars par mois n’est pas couvert Pour expliquer le système d’assurance santé aux Etats-Unis, prenons deux exemples concrets. Une Américaine célibataire avec deux enfants mineurs à charge et qui entre dans la catégorie des pauvres (le seuil de pauvreté est établi à 1.200 dollars par mois) est couverte automatiquement par une assurance publique fédérale. Maintenant si elle franchit le seuil, elle entre dans la catégorie des personnes démunies qui ne bénéficient plus de cette assurance automatique, mais seulement d’un accès gratuit à l’hôpital public. Elle peut aussi prendre une assurance privée si son employeur ne lui en offre pas une, ce qui est souvent le cas. Outre l’hôpital public, notre Américaine peut faire appel aux dispensaires appartenant aux Eglises ou aux fondations privées présentes sur tout le territoire américain. Elle ne se retrouvera jamais sans accès aux soins. Les pauvres ne meurent pas sous les ponts de New York. Le deuxième exemple est celui d’un Américain célibataire et sans enfant, âgé de 32 ans et habitant New York. Il gagne environ 10 000 dollars par mois et son employeur ne lui offre pas d’assurance sociale. Lui-même se considère en bonne santé et n’a aucune envie de s’en payer une. Il préfère attendre encore quelques années, lorsque les risques seront plus grands ; pour le moment, il gagne suffisamment bien sa vie pour payer de temps en temps quelques dépenses chez le dentiste ou des visites chez son généraliste. Ce jeune Américain entre bien dans la catégorie des 45 millions de non-assurés. Environ 5 millions d’Américains n’ont pas d’assurnce santé En réalité, le chiffre de ceux qui sont effectivement exclus du système ne dépasse pas les 5 millions. C’est moins que les 6 millions de Français dépourvus de toute couverture sociale que Martine Aubry aurait trouvés en 2000 en instaurant la CMU. Sur 45 millions de non-assurés, 9.7 millions ne sont pas citoyens américains, 17.6 millions ont des revenus supérieurs à 50.000 dollars par an et 14 millions sont inscrits dans des programmes comme Medicaid ou autres système de couverture locaux. Il faut aussi tenir compte du fait que les 45 millions non assurés ne sont pas constamment les mêmes ; ils entrent et sortent de cette situation en fonction de leur âge et de leur revenu. Seulement 20 % des non-assurés se trouvent au chômage. La plupart de ces personnes restent sans assurance un laps de temps très court : 44,1 % pendant moins de 4 mois et 20 % entre 5 et 8 mois. Cette durée courte s’explique par des périodes de chômage lorsque l’employé perd le bénéfice de l’assurance payée par l’employeur ou bien par la période qui s’écoule entre l’embauche dans une nouvelle entreprise et la prise en compte de l’assuré par la nouvelle couverture sociale fournie par l’employeur. Voilà pour les non-assurés. Et pour ceux qui sont couverts ? Les Américains âgés de moins de 65 ans et sous le seuil de pauvreté sont couverts d’office par une assurance médicale intitulée Medicaid (les personnes de plus de 65 ans entrent dans le système Medicare) qui est dispensée conjointement par le gouvernement et par les Etats. Environ 50 millions de personnes en profitent. Concernant ceux qui possèdent une assurance privée, environ 65 % des travailleurs américains sont couverts par une assurance fournie et payée par leur employeur. Depuis décembre 2003, le gouvernement fédéral a mis en place un système d’assurance intitulé HSA (Health Savings Accounts) qui s’apparente plus à un crédit d’impôt qu’à une assurance classique. N’importe quel Américain peut y souscrire et verser sur un compte une somme qui peut varier de 40 à 300 dollars et obtient en échange des déductions d’impôts et une couverture sociale qui rembourse en fonction des sommes versées. Le système de santé américain tel qu’il existe aujourd’hui est en réalité bureaucratisé et extrêmement coûteux. Il faut en effet le réformer, mais en le rendant encore plus responsable et en donnant des possibilités de choix aux individus. Mais dire qu’il ne donne pas à des dizaines de millions d’Américains la possibilité de se soigner est une contre-vérité. Nicolas Lecaussin
Glockinette Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 Outre-Atlantique il n'ont pas de compassion pour les malades.Pas de cash, pas de soins Wow! C'est incroyable de lire ça. Non seulement c'est faux, mais en plus c'est franchement insultant pour tous les médecins et chirurgiens américains qui viennent en aide aux plus pauvres (enfin, à ceux qui ne sont pas assurés, car les plus pauvres ont souvent Medicaid). Lors de mon dernier séjour j'ai du y voir un dermato car j'avais une petite allergie de la peau.Et bien avant même de m'examiner, il m'a fait payer. (on ne peut pas en faire une généralité, mais c'est quand même assez révélateur) En France on paye après . Non; comme l'a dit Lucilio, en France on paye avant, via les impots. Et que tu utilises effectivement le service ou pas, c'est le même tarif… On ne te demande pas ton avis, tu n'as pas le choix, l'Etat a décidé pour toi.
Théo31 Posté 10 septembre 2009 Signaler Posté 10 septembre 2009 "Il reste environ 5 millions d’Américains sans couverture santé, c’est moins que les 6 millions de Français couverts par la CMU." En %, ça donne, grosso modo, 1.5 et 10, c-à-d 6 fois plus d'exclus en France qu'aux USA. Pas de quoi pavoiser.
RLux Posté 11 septembre 2009 Signaler Posté 11 septembre 2009 L'éditorial du gauchiste "New york Times", datant du 22 août 2009, dresse un tableau factuel moins "mon petit poney" qu'ici, où l'on a tendance à tordre le bâton dans l'autre sens. http://www.nytimes.com/2009/08/23/opinion/23sun1.html The Uninsured One of the major goals of health care reform is to cover the vast numbers of uninsured. But how vast, really, is that pool of people? Who are they? And how important is it to cover all or most of them? Critics play down the seriousness of the problem by pointing out that the ranks of the uninsured include many people who have chosen to forgo coverage or are only temporarily uninsured: workers who could afford to pay but decline their employers’ coverage; the self-employed who choose not to pay for more expensive individual coverage; healthy young people who prefer not to buy insurance they may never need; people who are changing jobs; poor people who are eligible for Medicaid but have failed to enroll. And then there are the illegal immigrants, a favorite target of critics. All that is true, to some degree. But the implication — that lack of insurance is no big deal and surely not worth spending a trillion dollars to fix — is not. No matter how you slice the numbers, there are tens of millions of people without insurance, often for extended periods, and there is good evidence that lack of insurance is harmful to their health. Scores of well-designed studies have shown that uninsured people are more likely than insured people to die prematurely, to have their cancers diagnosed too late, or to die from heart failure, a heart attack, a stroke or a severe injury. The Institute of Medicine estimated in 2004 that perhaps 18,000 deaths a year among adults could be attributed to lack of insurance. The oft-voiced suggestion that the uninsured can always go to an emergency room also badly misunderstands what is happening. By the time they do go, many of these people are much sicker than they would have been had insurance given them access to routine and preventive care. Emergency rooms are costly, and if uninsured patients cannot pay for their care, the hospital or the government ends up footing the bill. So how many uninsured people are out there, facing those risks? The most frequently cited estimate, 45.7 million in 2007, comes from an annual census survey. That number was down slightly from the year before, but given the financial crisis, it is almost certainly rising again. Some or even many of those people may have only temporarily lost or given up coverage, but even that exposes them to medical and financial risk. And many millions go without insurance for extended periods. The Agency for Healthcare Research and Quality in the Department of Health and Human Services estimates that 28 million people were uninsured for all of 2005 and 2006 and that 18.5 million of them were uninsured for at least four straight years. That does not sound like a “temporary” problem, and the picture today is almost certainly bleaker. Various analyses have tried to decipher just who the uninsured are. These are the main conclusions, with the caveat that there is overlap in these numbers: THE WORKING POOR The Kaiser Family Foundation estimates that about two-thirds of the uninsured — 30 million people — earn less than twice the poverty level, or about $44,000 for a family of four. It also estimates that more than 80 percent of the uninsured come from families with full-time or part-time workers. They often cannot get coverage at work or find it too expensive to buy. They surely deserve a helping hand. THE BETTER OFF About nine million uninsured people, according to census data, come from households with incomes of $75,000 or more. Critics say that is plenty of money for them to buy their own insurance. But many of these people live in “households” that are groups of low-wage roommates or extended families living together. Their combined incomes may reach $75,000, but they cannot pool their resources to buy an insurance policy to cover the whole group. Still, about 4.7 million uninsured people live in families that earn four times the poverty level — or $88,000 for a family of four — the dividing line that many experts use to define who can afford to buy their own insurance. Those people who could afford coverage but choose not to buy it ought to be compelled to join the system to lessen the possibility that a serious accident or illness might turn them into charity cases and to help subsidize the coverage of poorer and sicker Americans. YOUNG ADULTS Some 13 million young adults between the ages of 19 and 29 lack coverage. These are not, for the most part, healthy young professionals making a sensible decision to pay their own minimal medical bills rather than buy insurance that they are unlikely to need. The Kaiser foundation estimates that only 10 percent are college graduates, and only 5 percent have incomes above $60,000 a year, while half have family incomes below $16,000 a year. Many of these younger people would be helped by reform bills that would provide subsidized coverage for the poor and an exchange where individuals can buy cheaper insurance than is now available. ALREADY ELIGIBLE Some 11 million of the poorest people, mostly low-income children and their parents, are thought to be eligible for public insurance programs but have failed to enroll, either because they do not know they are eligible or are intimidated by the application process. When such people arrive at an emergency room, they are usually enrolled in Medicaid, but meanwhile they have lost out on routine care that could have kept them out of the emergency room. They will presumably be scooped up by the mandate under reform bills that everyone obtain health insurance. THE UNDERINSURED The Commonwealth Fund estimates that 25 million Americans who had health insurance in 2007 had woefully inadequate policies with high deductibles and restrictions that stuck them with large amounts of uncovered expenses. Many postponed needed treatments or went into debt to pay medical bills. NON-CITIZENS Some 9.7 million of the uninsured are not citizens; of those, more than six million may be illegal immigrants, according to informed estimates. None of the pending bills would cover them. If nothing is done to slow current trends, the number of people in this country without insurance or with inadequate coverage will continue to spiral upward. That would be a personal tragedy for many and a moral disgrace for the nation. It is also by no means cost-free. Any nation as rich as ours ought to guarantee health coverage for all of its residents.
h16 Posté 11 septembre 2009 Signaler Posté 11 septembre 2009 http://www.nytimes.com/2009/08/23/opinion/23sun1.html opinion … Le principal problème d'assurance santé américain, c'est l'étatisation massive et la corruption/lobbyisation généralisée des organismes en charge du contrôle, bien pire qu'en France (c'est dire). Le principal problème d'assurance santé français, c'est là encore l'étatisation massive et l'absence totale de tout contrôle sur les dépenses, les budgets, l'immobilisme total de la classe dirigeante à ce sujet et de tous les acteurs de la chaîne (depuis les brancardiers jusqu'au ministre), le tout cimenté par des syndicats communistes trop heureux de conserver cette forteresse.
Randian shithead Posté 11 septembre 2009 Signaler Posté 11 septembre 2009 Il y a des arguments sensés, mais ça : Those people who could afford coverage but choose not to buy it ought to be compelled to join the system to lessen the possibility that a serious accident or illness might turn them into charity cases and to help subsidize the coverage of poorer and sicker Americans. Va savoir pourquoi je tique. Non seulement pour le côté "faut les forcer à être solidaire, c'est pour leur bien", mais aussi parce que cette phrase n'a de sens que si on pense qu'une couverture totale coûte moins cher que le système actuel. Il est bien évident que si on admet ça les termes du débat sont différents.
Invité rogermila Posté 11 septembre 2009 Signaler Posté 11 septembre 2009 A l'hopital américain de paris, ils ne vérifient rien du tout… mais ils ne font pas l'avence des frais, ça aide. Tu pourrais en dire un peu plus, si tu as consulté dans cet hopital. Si je t'ai bien compris ils ne font aucune prise en charge pour une operation assez couteuse (même avec la carte vitale) comme ça se fait à la Pitié, Georges Pompidou, Boucicaut ou ailleurs ? Un veritable temoignage vaut 100 fois mieux que des infos grapillées sur internet.
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