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Vos monologues préférés


Nirvana

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Nul. "Been there, hate that".

Ou comment se complaire dans l'aigreur. Noirceur pas émouvante pour un sou.

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Pas vraiment mes monologues préférés, mais assez amusants dans leur genre.

Dans Demolition Man, lorsque Edgar s'adresse à John dans les égouts et lui dit :

Edgar : Ouais, qu'est ce que tu veux ?

John : J'crois que tu fais pas partie des plans de cocteau.

Edgar : Cupidité, tromperie, abus de pouvoir, tu parle d'un plan…

John : C'est pour ça que vous vivez tous la dedans ?

Edgar : T'as tout compris, tu vois, si on se fie au projet de cocteau, je suis l'ennemi. parce que je pense, parce que j'aime lire, parce que je suis pour la liberté d'expression et la liberté de choix. Je suis le genre de mec qui aime aller dans un bon resto et qui se demande s'il va prendre une côte de boeuf ou un pavé de rumsteack géant avec ses frite mayonnaise, je veux faire du cholestérol, je veux bouffer du bacon, du beurre, des montagnes de fromage. Je veux fumer un bon cigare de la taille de la tour eiffel, dans un coin non fumeur. Je veux courir tout nu dans les rues le corps barbouillé de ketchup en lisant playboy. Pourquoi ? Parce que j'en aurait eu envie tout d'un coup, ouais mec.

J'ai vu l'avenir façon cocteau : c'est une vierge de 47 ans dans un pyjama beige qui boit des milkshake banane-carotte en chantant une pub débile. Vous vous pliez aux volontés de cocteau là haut, ce qu'il veut, quand il veut, comme il veut. Votre autre choix ? Vous joindre à nous… et peut être mourir de faim.

John : Pourquoi tu prends pas les choses en main pour faire sortir ces gens d'ici ?

Edgar : J'suis pas un chef, je fais ce que j'ai à faire. Parfois des mecs ce joignent à moi… Tout ce que je veux, c'est enterrer cocteau dans de la merde avec la tête dehors pour qu'il rumine de joyeuses pensées jusqu'à ce qu'il crève.

John : Oui, bah alors j'ai une mauvaise nouvelle, je crois qu'il veut te tuer.

L'autre c'est le dialogue entre Cocteau et Simon

Cocteau : Vous êtes allé au-delà de mes espérances. Vous avez magnifiquement travaillé. Depuis que vous êtes là, les gens sont terrifiés.

Simon : Et alors c'est pas nouveau, j'ai toujours foutu les jetons à tout le monde.

Cocteau : Oui, mais cette fois ils se sentent vraiment menacés. Maintenant, j'ai les coudées franches pour créer une société parfaite… ma société. San Angeles deviendra le phare d'un ordre nouveau, elle aura la pureté d'une colonie de fourmis et la beauté d'une perle sans défauts.

Simon : Tu délire, tu peux pas leur enlever le droit d'être des connards.

Cocteau : Hum ?

Simon : Je sais à quoi tu m'fais penser, à un diable déguisé en père noël. Tu veux le descendre s'te plait, il me fout les boules ce mec.

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