Normous Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 Citation Guaino: le G20 doit s'attaquer au problème de "la réglementation bancaire"PARIS, 22 sept 2009 (AFP) - mardi 22 septembre 2009 à 11h47 Henri Guaino, conseiller spécial de l'Elysée, estime que le G20 de Pittsburgh ne devra pas s'intéresser qu'aux bonus mais s'attaquer au problème de "la réglementation bancaire" pour empêcher les établissements "de prendre des risques inconsidérés". "Au G20, personne ne comprendrait qu'aucune décision ne soit prise sur les bonus. Mais d'autres sujets importants seront abordés comme ceux touchant à la réglementation bancaire, comme les normes de capital à imposer aux établissements pour les empêcher de prendre des risques inconsidérés", affirme M. Guaino dans un entretien au Figaro. "Dans l'avenir, d'autres questions se poseront comme celle d'une éventuelle taxation des transactions financières", ajoute-t-il. "Il faut inventer une nouvelle forme de surveillance et de réglementation", plaide le conseiller de Nicolas Sarkozy, car "il n'est pas question de laisser les institutions financières faire ce qu'elles veulent". "Il y a désormais une exigence de moralisation et de décence qui ne peut pas rester sans réponse", ajoute-t-il. "Certains craignent qu'en régulant la finance, on freine la croissance. Mais l'économie n'a jamais été aussi prospère que pendant les Trente Glorieuses, lorsque l'activité bancaire était cloisonnée et réglementée", relève M. Guaino. Selon lui, "quoi qu'il en sorte, ce G20 n'est qu'une étape; il ne marque pas la fin de l'histoire".
0100011 Posté 24 septembre 2009 Signaler Posté 24 septembre 2009 h16 a dit : Mékilékon. Il a attrapé la Mélanchonite galopante. L'épidémie de grippe A n'est qu'un leurre, on le savait, pour nous masquer les progrès inquiétants de cette maladie qui provoque un gonflement des réglementations doublé d'un prurit fiscal mondialisé. Pour l'instant seuls des traitements agissant sur les symptômes sont au point et permettent de maintenir le patient : économie grise, incompétence des administrations (la maladie s'auto limite car en multipliant les textes elle s'étouffe un peu elle même). On peut même observer un début de Tobinite rampante à l'oeuvre : "Dans l'avenir, d'autres questions se poseront comme celle d'une éventuelle taxation des transactions financières", ce qui ne laisse pas présager de pronostique optimiste. Je remarque au passage que la saillie sur les bonus/malus ne revient à rien de moins que s'attaquer à la notion même de travail salarié : on a honte de le rappeler mais le salaire tombe quoiqu'il arrive et est donc une sécurité, ou du moins un amortissement (il est vrai qu'ultimement on peut se faire virer), pour l'employé dont le revenu n'est pas directement lié à l'activité toujours fluctuante de l'entreprise. C'est très étrange et ça montre bien les paradoxaux réflexes de gauche : dans le discours est toujours mis en avant le fait que l'on doit s'aligner sur le plus haut en termes sociaux (tous les slogans pour harmoniser les salaires vers le haut en europe etc.) mais là concrètement ils proposent, et c'est vécu comme une mesure "de gauche", d'insécuriser (donc suivant leur langage de tirer vers le bas) une partie des salariés (puisque si ça ne fonctionne pas le trader devra payer un malus ou du moins voir son salaire abaissé de ce malus).
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