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8 octobre, Charles Gave présentera "Libéral mais pas coupable"


Aurel

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Posté

Le PLD est heureux de recevoir :

Charles Gave



jeudi 8 octobre à 19h00

Au premier étage du café de Flore

Vous êtes tous invités à venir entendre cette figure du libéralisme parler de son dernier livre Libéral mais pas coupable, et à débattre de ce sujet hélas encore polémique en France.

Posté
Le PLD est heureux de recevoir :

Charles Gave



jeudi 8 octobre à 19h00

Au premier étage du café de Flore

Vous êtes tous invités à venir entendre cette figure du libéralisme parler de son dernier livre Libéral mais pas coupable, et à débattre de ce sujet hélas encore polémique en France.

Il est la veille pour le même sujet pour euro92 à l'assemblée nationale.

Quel est l'intérêt de multiplier les conférences comme ça ?

Posté

Je viens de lire le communiqué de Lepage. Un peu dommage, en effet. Cela dit, Turgot n'a pas le même carnet d'adresse que le nôtre, il ne concerne pas les mêmes publics.

Posté
Je viens de lire le communiqué de Lepage. Un peu dommage, en effet. Cela dit, Turgot n'a pas le même carnet d'adresse que le nôtre, il ne concerne pas les mêmes publics.

Ah, tu n'étais pas au courant ?

Donc c'est gave qui a pris ces deux engagements sans forcément en avertir les différentes parties.

C'est Turgot et euro92 qui organisent.

Posté
Ah, tu n'étais pas au courant ?

Donc c'est gave qui a pris ces deux engagements sans forcément en avertir les différentes parties.

C'est Turgot et euro92 qui organisent.

Charles Gave ne m'a pas précisé qui l'invitait ou non.

Nous, c'est le PLD et le café liberté et liberté et république qui organisent…et nous ne serons pas à l'assemblée nationale aux frais du contribuable. Et toc.

Posté
Charles Gave ne m'a pas précisé qui l'invitait ou non.

Nous, c'est le PLD et le café liberté et liberté et république qui organisent…et nous ne serons pas à l'assemblée nationale aux frais du contribuable. Et toc.

c'est quoi "liberté et république" ?

Posté

ah, hervé mariton …

en effet, il essaye de découvrir ce que c'est que le libéralisme.

C'est vrai ça "Le 7 octobre 1871, Flaubert écrit à George Sand : "Dans trois ans tous les Français peuvent savoir lire. Croyez-vous que nous en serons plus avancés ? Imaginez au contraire que, dans chaque commune, il y ait un bourgeois, un seul, ayant lu Bastiat, et que ce bourgeois-là soit respecté, les choses changeraient !" ?

Posté
ah, hervé mariton …

en effet, il essaye de découvrir ce que c'est que le libéralisme.

C'est vrai ça "Le 7 octobre 1871, Flaubert écrit à George Sand : "Dans trois ans tous les Français peuvent savoir lire. Croyez-vous que nous en serons plus avancés ? Imaginez au contraire que, dans chaque commune, il y ait un bourgeois, un seul, ayant lu Bastiat, et que ce bourgeois-là soit respecté, les choses changeraient !" ?

C'est ce qui est écrit en quatrième de couverture de mon édition de La Loi. Je n'ai pas vérifié la véracité du propos.

Posté
C'est vrai ça "Le 7 octobre 1871, Flaubert écrit à George Sand : "Dans trois ans tous les Français peuvent savoir lire. Croyez-vous que nous en serons plus avancés ? Imaginez au contraire que, dans chaque commune, il y ait un bourgeois, un seul, ayant lu Bastiat, et que ce bourgeois-là soit respecté, les choses changeraient !" ?

Je connaissais cette citation.

Par contre Flaubert a pris position contre le libre-échange à maintes reprises, ce qui implique qu'il ait radicalement changé d'opinions selon les époques. Aussi faisons preuve de prudence avant d'avancer Flaubert comme caution intellectuelle…

Posté
ah, hervé mariton …

en effet, il essaye de découvrir ce que c'est que le libéralisme.

C'est vrai ça "Le 7 octobre 1871, Flaubert écrit à George Sand : "Dans trois ans tous les Français peuvent savoir lire. Croyez-vous que nous en serons plus avancés ? Imaginez au contraire que, dans chaque commune, il y ait un bourgeois, un seul, ayant lu Bastiat, et que ce bourgeois-là soit respecté, les choses changeraient !" ?

La lettre en question :

Chère maître,

(…)

Je cherche chez vous un mot que je ne trouve nulle part : justice, et tout notre mal vient d’oublier absolument cette première notion de la morale. La grâce, l’humanitarisme, le sentiment, l’idéal, nous ont joué d’assez vilains tours pour qu’on essaye du Droit et de la Science.

Si la France ne passe pas, d’ici à peu de temps, à l’état critique, je la crois irrévocablement perdue. L’instruction gratuite et obligatoire n’y fera rien qu’augmenter le nombre des imbéciles. Renan a dit cela supérieurement dans la Préface de ses «questions contemporaines». Ce qu’il nous faut avant tout, c’est une aristocratie naturelle, c’est-à-dire légitime. On ne peut rien faire sans tête, et le suffrage universel, tel qu’il existe, est plus stupide que le droit divin. Vous en verrez de belles, si on le laisse vivre. La masse, le nombre, est toujours idiot. Je n’ai pas beaucoup de convictions, mais j’ai celle-là fortement. Cependant il faut respecter la masse, si inepte qu’elle soit, parce qu’elle contient des germes d’une fécondité incalculable. Donnez-lui la liberté, mais non le pouvoir.

Je ne crois pas plus que vous aux distinctions des classes. Les castes sont de l’archéologie. Mais je crois que les pauvres haïssent les riches et que les riches ont peur des pauvres. Cela sera éternellement. Prêcher l’amour aux uns comme aux autres est inutile. Le plus pressé est d’instruire les riches, qui, en somme, sont les plus forts. Éclairez le bourgeois, d’abord, car il ne sait rien, absolument rien. Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. Le rêve est en partie accompli. Il lit les mêmes journaux et a les mêmes passions.

Les trois degrés de l’instruction ont donné leurs preuves depuis un an : 1° l’instruction supérieure a fait vaincre la Prusse ; 2° l’instruction secondaire, bourgeoise, a produit les hommes du 4 Septembre ; 3° l’instruction primaire nous a donné la Commune. Son ministre de l’instruction publique était le grand Vallès, qui se vantait de mépriser Homère.

Dans trois ans, tous les Français peuvent savoir lire. Croyez-vous que nous en serons plus avancés ? Imaginez au contraire que, dans chaque commune, il y ait un bourgeois, un seul, ayant lu Bastiat, et que ce bourgeois-là soit respecté : les choses changeraient.

http://flaubert.univ-rouen.fr/correspondan…outils/1871.htm

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