Tortue joviale Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 Le retour des « subprimes » ?. G.Puech | JDF | 27.10.2009 | Mise à jour : 11H45 La part de marché des nouveaux prêts immobiliers aux Etats-Unis accordés à des ménages au profil financier risqué («subprime») est revenue à son pic atteint en 2006. L’étude d’un économiste de la Fed publiée lundi a de quoi interpeller. Selon elle, la part de marché des « subprimes », ces prêts immobiliers accordés à des ménages au profil financier risqué est revenue à son pic atteint en 2006 aux Etats-Unis. « La part des emprunteurs avec un score de crédit de moins de 660 (présentant des garanties limitées, ndlr) est revenue juste au-dessus de 20%, la même que lors du pic de la titrisation subprime en 2006 », indique dans cette étude John Krainer, économiste de la Banque de réserve fédérale de San Francisco. Selon lui, cette part était tombée à « pratiquement zéro » début 2008. Le phénomène massif de titrisation de ces prêts immobiliers sujets à risque est aujourd’hui clairement identifié comme un des déclencheurs de la crise financière. Après le sommet sur les prix de l’immobilier enregistré aux Etats-Unis en 2005-2006 et leur chute quelques mois plus tard , la valeur de ces titres s’est effondrée et a entraîné une cascade de pertes pour les banques qui ont abouti à la crise financière et économique mondiale. M. Krainer note toutefois de très fortes différences entre les « subprimes » actuels et ceux d’avant-crise. Actuellement, « les trois organismes de refinancement hypothécaire parapublics (Fannie Mae, Freddie Mac et Ginnie Mae) apportent un soutien sans précédent au marché immobilier, détenant ou garantissant près de 95% des nouveaux prêts hypothécaires résidentiels », note M. Krainer. Le privé ne se lance donc presque plus dans un prêt « subprime » sans garantie publique, limitant les risques de pertes financières. http://www.jdf.com/taux-devises/2009/10/27…-subprimes-.php Muahahahhahaha
vincponcet Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 http://www.jdf.com/taux-devises/2009/10/27…-subprimes-.phpMuahahahhahaha ginnie mae, c'est pour les prêts aux étudiants, il me semble. C'est pas pour l'immo. l'autre organisme qui garantit les prets de pauvres insolvables à tour de bras, c'est la FHA.
SilenT BoB Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 Oui effectivement c'est risible. Les prêts sont garantis par l'Etat américain, eh bin il semblerait que la prochaine crise sonnera le glas des USA…
Serge Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 Je propose un embargo total et mondial à l'égard des États-Unis. Ça ira plus vite.
Guillaume66 Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 Oui effectivement c'est risible. Les prêts sont garantis par l'Etat américain, eh bin il semblerait que la prochaine crise sonnera le glas des USA… Et celà sonnera le glas de tous les Etats occidentaux par la même occasion et de toute l'économie mondiale à part si la Chine, la Russie, les pays Arabes et le Brésil arrivent à s'entendre pour s'échapper du piège dollar et à mettre en place une nouvelle monnaie de réserve mondiale, ce qui semblerait être entrain de s'amorcer.
h16 Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 ginnie mae, c'est pour les prêts aux étudiants, il me semble. C'est pas pour l'immo. C'était. Ca eût été. C'est plus. cf http://www.objectifliberte.fr/2009/10/arma…n-bancaire.html
Esperluette Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 Quel est l'intérêt économique de financer des emprunts lourds chez des ménages fragiles ?
john_ross Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 Quel est l'intérêt économique de financer des emprunts lourds chez des ménages fragiles ? corrigé : Quel est l'intérêt électoral de financer des emprunts lourds chez des ménages fragiles ?
Guillaume66 Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 corrigé :Quel est l'intérêt électoral de financer des emprunts lourds chez des ménages fragiles ? Comme dirait Margaret Thatcher: "Je n'ai jamais oublié que l'objectif inavoué du socialisme - municipal ou national - était d'accroître la dépendance. La pauvreté n'était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l'effet délibérément recherché."
aludosan Posté 30 octobre 2009 Signaler Posté 30 octobre 2009 Oui effectivement c'est risible. Les prêts sont garantis par l'Etat américain, eh bin il semblerait que la prochaine crise sonnera le glas des USA… L'Etat comme garant ? Et elle est ou, la solidité de granit de cet Etat, pour qu'on se repose sur lui ? N'est-ce pas les mêmes "sujets" fragiles qui en constituent la colonne vertébrale (financièrement parlant) ? Ainsi donc, les boiteux soutiendront les unijambistes: sacré numéro de cirque !
libremax Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 Comme dirait Margaret Thatcher: "Je n'ai jamais oublié que l'objectif inavoué du socialisme - municipal ou national - était d'accroître la dépendance. La pauvreté n'était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l'effet délibérément recherché." Dit-elle avant de faire exploser le taux de pauvreté en son pays
h16 Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 Dit-elle avant de faire exploser le taux de pauvreté en son pays … selon le Centre de Statistiques Alternatives Libremax, bien sûr.
john_ross Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 Dit-elle avant de faire exploser le taux de pauvreté en son pays Voir le taux de pauvreté augmenter ne signifie pas voir le nombre de pauvre augmenté. Le seuil de pauvreté est un niveau de revenus au-dessous duquel un ménage est considéré comme pauvre. Avec cette magnifique définition on peut être "pauvre" en étant propriétaire de son logement, manger à sa faim, avoir l'électricité, le chauffage, l'eau courante et se soigner.
h16 Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 Ainsi, si l'on place le seuil de pauvreté intellectuelle à "QI en dessous de 30", libremax est officiellement un pauvre idiot avec son QI de 12. Tout ceci est donc très très relatif, hein.
Invité jabial Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 De fait, le nombre d'individus sous le seuil de pauvreté n'est pas une mesure de la pauvreté réelle (définie par exemple par l'absence de possibilité d'accéder à un toit, à se nourrir convenablement, etc) mais une mesure des inégalités. Si on prend uniquement les personnes gagnant plus de 1 million de dollars par an et qu'on les considère comme la population d'un pays, il y aura encore des gens "sous le seuil de pauvreté". Ergo, la "pauvreté" définie par le "seuil de pauvreté", on s'en fout à moins d'être communiste. Ce qui inquiète, c'est la pauvreté réelle, c'est-à-dire les problèmes d'accès aux biens et aux services de base. Par conséquent l'indicateur doit être remplacé par un autre plus fiable fondé sur le prix de ces biens et des services de base. Une fois calculé le prix de ce panier mensuel de la forme X+nY, avec X le prix de base et Y le surcoût par membre supplémentaire du foyer, il faut compter le nombre de foyers qui gagnent en dessous.
john_ross Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 De fait, le nombre d'individus sous le seuil de pauvreté n'est pas une mesure de la pauvreté réelle (définie par exemple par l'absence de possibilité d'accéder à un toit, à se nourrir convenablement, etc) mais une mesure des inégalités. de revenus et uniquement de revenus. Une fois calculé le prix de ce panier mensuel de la forme X+nY, avec X le prix de base et Y le surcoût par membre supplémentaire du foyer, il faut compter le nombre de foyers qui gagnent en dessous. Bâtir un calcul de pauvreté sur le revenus n'a pas de sens. Je rappelle que même avec ce calcul, quand j'étais étudiant j'étais pauvre, puisque je constituait un ménage avec 0 FRF de revenu. Et même avec un revenu de pauvre dans votre calcul, on peut se constituer un capital, ou en hériter sans que cela ne change quoi que soit.
Invité jabial Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 C'est le revenu disponible qui compte. Quand on a un capital, on a un revenu. Et bien entendu, il faut compter les avantages en nature, ce qui signifie qu'un étudiant n'a pas un revenu de zéro : il a la valeur des repas qu'il prend et du logement qu'il occupe. Si on estime qu'un étudiant parisien occupe entièrement une pièce et partiellement 3 autres (disons à raison d'un tiers), que la location de la pièce vaut disons 300 euros, et que chaque repas pris a une valeur de 4€, alors on arrive à un total de 300+300*3/3+4*2*30 = 840 euros mensuels nets d'impôts. Si on ajoute à ça qu'il est pris sur l'assurance de ses parents… enfin bref tu me suis, son revenu tout compris le place en dehors de la vraie pauvreté, ce qui correspond à la réalité de sa situation.
john_ross Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 C'est le revenu disponible qui compte. Je ne comprends pas pourquoi? Quand on a un capital, on a un revenu. Quand on a un capital on a eu un revenu.
Invité jabial Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 Quand on a un capital on a eu un revenu. Nein. Dans la vraie vie, un capital ça rapporte. Et quelqu'un qui a un capital qui ne peut réellement rien rapporter (au hasard, des terres entailed pour les pays où c'est encore possible) peut être authentiquement pauvre quelque soit la valeur hypothétique de son capital.
john_ross Posté 12 décembre 2009 Signaler Posté 12 décembre 2009 Nein. Dans la vraie vie, un capital ça rapporte. Et quelqu'un qui a un capital qui ne peut réellement rien rapporter (au hasard, des terres entailed pour les pays où c'est encore possible) peut être authentiquement pauvre quelque soit la valeur hypothétique de son capital. Une maison c'est du capital et ça ne rapporte rien, de l'or dans un coffre non plus.
Bastiat Posté 16 décembre 2009 Signaler Posté 16 décembre 2009 Une maison c'est du capital et ça ne rapporte rien, de l'or dans un coffre non plus. La définition économique du capital est: "ce qui rapporte un revenu quand il est utilisé". La maison don tu es propriétaire rapporte un service évaluable à un loyer fictif. Ta formation (capital humains) te rapporte un service quand tu l'utilise évaluable au prix sur le marché du travail si elle est demandée. L'or enterré dans ton jardin te rapporte de la sécurité financière. La seule source de revenus est le capital.
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