Nick de Cusa Posté 1 novembre 2009 Signaler Posté 1 novembre 2009 Admirable. Que le principal résultat de sa présidence a été l'explosion de la dette publique nous indique a quel point traduire ces belles idées en actions concrètes est difficile. Un beau discours, en tout cas.
EcoGuy Posté 2 novembre 2009 Signaler Posté 2 novembre 2009 Admirable.Que le principal résultat de sa présidence a été l'explosion de la dette publique nous indique a quel point traduire ces belles idées en actions concrètes est difficile. Un beau discours, en tout cas. Merci pour la référence. Rappelons tout de même qu'il n'a pas eu la tâche facile avec un congrès démocrate dépensier. Dans l'idéal, la baisse des dépenses devrait se faire en même temps que la baisse des prélèvements. En réalité, je pense que la dette qui explose est un signal adressé à la ponction publique et à la nation : "il n'y a plus rien à ponctionner, donc maintenant il faut diminuer les dépenses." La baisse des dépenses est plus ou moins acceptée politiquement car les baisses d'impôt ont produit leur effet sur une frange assez importante d'électeurs pour assurer un matelas de voix pour la réélection, ou les élections de mi mandat. C'est moins efficace sur le plan économique, mais ainsi va la démocratie.
Nick de Cusa Posté 3 novembre 2009 Auteur Signaler Posté 3 novembre 2009 …En réalité, je pense que la dette qui explose est un signal adressé à la ponction publique et à la nation : "il n'y a plus rien à ponctionner, donc maintenant il faut diminuer les dépenses." … J'y croirai quand on me montrera un exemple où l'explosion de la dette a conduit à une baisse de la fiscalité.
ouk Posté 3 novembre 2009 Signaler Posté 3 novembre 2009 J'y croirai quand on me montrera un exemple où l'explosion de la dette a conduit à une baisse de la fiscalité. Nlle Zélande, 1984 à 86 avec en prime une augmentation des recettes fiscales en baissant les taux d'imposition …
Nick de Cusa Posté 3 novembre 2009 Auteur Signaler Posté 3 novembre 2009 Merci pour cet article qui explicite clairement que la dette n'a pas été un des déclencheurs de la décision de réduire les dépenses : …Le nouveau gouvernement réformateur élu en 1984 se trouva confronté à trois types de problèmes : trop de dépenses publiques, trop d'impôts, trop d'Etat. Il fallait réduire les dépenses publiques et les impôts ; il fallait diminuer le rôle de l'Etat dans l'économie. …
Sous-Commandant Marco Posté 3 novembre 2009 Signaler Posté 3 novembre 2009 Nlle Zélande, 1984 à 86avec en prime une augmentation des recettes fiscales en baissant les taux d'imposition … Il semble que ce soit surtout un changement de gouvernement et l'arrivée au pouvoir de personnes déterminées à tailler dans les dépenses publiques qui ait permis cela. Et leur démarche commença, non par une relance à fonds perdus et une explosion de la dette, mais par une nouvelle méthode pour justifier les dépenses publiques et supprimer les gaspillages: La première chose à faire dans ce cas est bien évidemment de se demander si tous les fonds dépensés par l'Etat produisaient des résultats tangibles pour les citoyens de Nouvelle Zélande. Pour être sûr que ce serait désormais le cas, nous avons complètement changé la méthode de détermination des budgets alloués à chaque agence gouvernementale. Pour en revenir à Reagan, selon Bill Bonner (qui a l'art de résumer très simplement des événements complexes), on peut dire les 4 piliers reaganiens étaient: 1. la dérèglementation, 2. la baisse des dépenses, 3. la baisse des impôts, 4. la lutte contre l'inflation. On peut indéniablement qualifier de succès les points 1 et 4 sachant que c'est surtout l'action de Paul Volcker à la Fed qui a permis de juguler l'inflation. Cependant, les points 2 et 3 restent des échecs.
Nick de Cusa Posté 3 novembre 2009 Auteur Signaler Posté 3 novembre 2009 Il y avait le cinquième, l'empire du mal, qui était à mon avis un problème réel, mais qui a servi d'excuse pour fusiller les points 2. et 3. Et pour laisser filer la dette.
ouk Posté 3 novembre 2009 Signaler Posté 3 novembre 2009 Merci pour cet article qui explicite clairement que la dette n'a pas été un des déclencheurs de la décision de réduire les dépenses : Oui, effectivement, pas de lien direct de cause à effet … mais tout de même la conscience (plus haut dans l'article) que la dette était de 65% du PIB et que ce ne serait pas tenable longtemps du fait de la perte de confiance. Ca n'a pas déclenché, certes, mais ça a clairement joué en la faveur d'une réduction des dépenses publiques puis de la fiscalité … si la dette n'avait pas été si importante, il y aurait eu pas mal moins de raisons de faire ces réformes. Bref, ce n'est pas complètement HS … (par contre rien à voir avec Reagan c'est vrai ! )
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