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Les babyboomers vont tuer la bourse ?


Frozenlock

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Posté

C'est une question qui me trotte dans la tête depuis quelques temps et j'aimerais avoir votre avis.

La bourse (les actions) est souvent perçue comme LA place où mettre son argent pour ses vieux jours.

Lorsqu'un individu prend sa retraite, il liquide peu à peu ses actions.

Avec la quantité de babyboomers qui prennent leur retraite, la quantité de vente devrait augmenter.

Les travailleurs eux sont de moins en moins nombreux, et il y a donc de moins en moins d'acheteurs.

Par la seule pression du "capital sortant > capital entrant", ne devrait-il pas y avoir une pression baissière?

Posté
Les travailleurs eux sont de moins en moins nombreux, et il y a donc de moins en moins d'acheteurs.

C'est une question de capital, non de nombre de gens. Encore une fois je surprend un membre du forum parlant comme un vulgaire socialo :icon_up: : "il y aura toujours assez de contribuables pour payer la dette", "avec plus d'immigration, on payera les retraites", etc…

Sinon, c'est une question de pouvoir d'achat, les jeunes générations ont moins de pouvoir d'achat que les anciens. C'est bear pour la bourse. Mais le développement des pays émergents peut nous faire espérer d'être racheter par les indiens et chinois, ca c'est bull.

Posté

Théorie absurde!

Si on s'en tient à ton raisonnement fallacieux alors les babyboomers de 45 auraient provoqué, il y a quelques dizaine d'année, une hausse des cours dût à leurs nombres anormalement élevés.

C'est un raisonnement d'utilitaristes. On ne prends pas les gens en package, comme le font les sociologues, selon des critères arbitraires pour en déduire des situations toujours contestables.

De plus ton raisonnement nie une évidence : c'est que l'argent ne disparaît pas. Le cours de bourse ne dépend pas du nombre de capitaux, d'habitants, ou de retraité. Je rejoins E.T. sur ce point.

Posté
Théorie absurde!

Si on s'en tient à ton raisonnement fallacieux alors les babyboomers de 45 auraient provoqué, il y a quelques dizaine d'année, une hausse des cours dût à leurs nombres anormalement élevés.

C'est un raisonnement d'utilitaristes. On ne prends pas les gens en package, comme le font les sociologues, selon des critères arbitraires pour en déduire des situations toujours contestables.

De plus ton raisonnement nie une évidence : c'est que l'argent ne disparaît pas. Le cours de bourse ne dépend pas du nombre de capitaux, d'habitants, ou de retraité. Je rejoins E.T. sur ce point.

Il me semble que la possibilité/facilité d'investir en bourse pour le quidam est libéralisée que depuis environ 25 ans, non ?

En support d'épargne long terme, c'est l'assurance vie en actions, forme prédominante actuellement du fait d'un avantage fiscal. De quand date-il ?

L'argent peut disparaitre, c'est une création du système bancaire fractionnaire :icon_up:

Et même si il ne disparait pas, il ne va pas forcément dans les actions.

Posté
En support d'épargne long terme, c'est l'assurance vie en actions, forme prédominante actuellement du fait d'un avantage fiscal. De quand date-il ?

Je ne sais pas; mais par contre la création de l'assurance vie "sans actions" est bien antérieur aux papybooms et que l'on parle de la bourse ou d'un autre secteur d'investissement ne change, me semble-t-il, rien à l'affaire.

Il me semble que la possibilité/facilité d'investir en bourse pour le quidam est libéralisée que depuis environ 25 ans, non ?

C'est très intéressant. Je rebondis là dessus car si on découpe en période les dates d'ouverture au grand public de la bourse, par exemple en 2003 avec avec l'apparition de boursorama ( de ses offres compétitives) et du trading à bas prix, on n'y verrait nullement une hausse des cours dût justement à cette augmentation du nombre de traders. Je veux dire par là que la demande ne vient pas des plates forme de trading mais d'un mécanisme infiniment trop complexe pour supposer quoique ce soit dessus. De la même manière, ce n'est pas l'âge du retraité qui fixe un prix à la hausse.

Et même si il ne disparait pas, il ne va pas forcément dans les actions.

Mais il ne va pas non plus forcément sous le lit ou dans les bas de laine :icon_up:

Posté
Je ne sais pas; mais par contre la création de l'assurance vie "sans actions" est bien antérieur aux papybooms et que l'on parle de la bourse ou d'un autre secteur d'investissement ne change, me semble-t-il, rien à l'affaire.

C'est très intéressant. Je rebondis là dessus car si on découpe en période les dates d'ouverture au grand public de la bourse, par exemple en 2003 avec avec l'apparition de boursorama ( de ses offres compétitives) et du trading à bas prix, on n'y verrait nullement une hausse des cours dût justement à cette augmentation du nombre de traders. Je veux dire par là que la demande ne vient pas des plates forme de trading mais d'un mécanisme infiniment trop complexe pour supposer quoique ce soit dessus. De la même manière, ce n'est pas l'âge du retraité qui fixe un prix à la hausse.

Mais il ne va pas non plus forcément sous le lit ou dans les bas de laine :icon_up:

Le sujet c'est le marché actions.

Posté
De plus ton raisonnement nie une évidence : c'est que l'argent ne disparaît pas.

L'argent tend meme a se multiplier d'annee en annee, surtout recemment.

Mais on ne peut pas manger de l'argent, il n'a aucune valeur intrinseque, qu'il disparaisse ou pas n'a aucune importance.

Pour qu'un retraite puisse manger des tomates, il faut bien que quelqu'un les cultive. Donc oui si il y a beaucoup de retraites pour peu d'actif, les retraites n'auront pas beaucoup de tomate a manger.

Capitalisation ou pas, on ne peut pas avoir une societe faite uniquement de retraites.

Le cours de bourse ne dépend pas du nombre de capitaux, d'habitants, ou de retraité. Je rejoins E.T. sur ce point.

Pourquoi ? Dire que si beaucoup de gens vendent en meme temps le cours va baisser, ca me semble pas completement absurde.

Posté
Le sujet c'est le marché actions.

Que ce soit un marché matérialisé, informatisé c'est pareil.

L'argent tend meme a se multiplier d'annee en annee, surtout recemment.

Mais on ne peut pas manger de l'argent, il n'a aucune valeur intrinseque, qu'il disparaisse ou pas n'a aucune importance.

Je parlais de "l'argent" dans le sens du capital; pas de l'argent fiduciaire ou numérique.

Pour qu'un retraite puisse manger des tomates, il faut bien que quelqu'un les cultive. Donc oui si il y a beaucoup de retraites pour peu d'actif, les retraites n'auront pas beaucoup de tomate a manger.

Capitalisation ou pas, on ne peut pas avoir une societe faite uniquement de retraites.

Tu oublies la prémisse suivante :Il n'y a pas de profit certain. On ne peux jamais à partir, d'informations boursières ou humaines, déduire des actions prévisibles et certaines sinon il existerait un profit certain. Et c'est justement parce qu'il n' y a pas de profit certain que la bourse existe. D'où l'idée qu'on ne pourra jamais savoir si il y a trop ou pas assez de retraité. Dans les années 1820 tout le monde travaillé, de la fillette au vieillard, pourtant on ne mangeait pas à sa faim. aujourd'hui on a 23% de retraités mais ça ne veut pas dire qu'ils ne travaillent pas. Car à partir du moment où vous avez du capital et que vous le faite fructifié alors vous travaillez. En définitive ce n'est pas le nombre de retraités qui pose problèmes mais l'étatisation de la société qui fait pression sur la croissance et donc sur le cours des actions.

L'idée de "trop plein de retraités" découle, pour moi, du malthusianisme.

Pourquoi ? Dire que si beaucoup de gens vendent en meme temps le cours va baisser, ca me semble pas completement absurde.

Certes, mais je ne parlais pas de vendeurs, ni d'acheteurs, je parlais de populations dans son ensemble

Posté
Théorie absurde!

Merci, c'est vachement simpa… :icon_up:

Si on s'en tient à ton raisonnement fallacieux alors les babyboomers de 45 auraient provoqué, il y a quelques dizaine d'année, une hausse des cours dût à leurs nombres anormalement élevés.

Non, pas nécessairement d'augmentation des coûts, puisqu'il y a plus de main d'oeuvre…

Cependant, une augmentation du capital dans les actions (et la baisse subséquente), est justement la base de mon questionnement.

C'est un raisonnement d'utilitaristes. On ne prends pas les gens en package, comme le font les sociologues, selon des critères arbitraires pour en déduire des situations toujours contestables.

Ça n'a absolument rien d'utilitariste. Je ne cherche pas à maximiser le "bonheur" ou le" bien-être" de la "société".

Je relisais The Dow is Crashing dernièrement et je me disais justement: "Tiens, ça coincide bien avec le départ à la retraire des premiers boomers. Est-ce que leur départ peut influencer (en partie) le cours de la bourse? "

4-Dow-Gold.png

Bon, il est aussi possible que les effets soient en fait négligables…

Posté
Merci, c'est vachement simpa… :icon_up:

Je parlais simplement de ton analyse en mettant l'accent sur une idée fausse, nullement en moi l'idée de te prendre à partie. j'ajoute a posteriori que ce terme était mal choisie et peu courtois.

Posté

N'est-ce pas, d'une certaine façon, le but de diviser par le prix de l'or?

(il y aussi le Dow divisé par le prix de l'argent, de plusieurs devises et par le CPI dans le même document)

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