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Le socialisme tue


José

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Swaminathan Aiyar est un économiste indien renommé. Il vient de terminer une addition cruellement incommode. Il a eu l'idée de calculer le prix énorme qu'a payé la population indienne du fait du retard mis à appliquer les réformes économiques qui aujourd'hui permettent au pays de croître à un rythme supérieur à 7% annuel, qui ont réduit de manière spectaculaire le pourcentage de pauvres et amélioré significativement la qualité de vie des nécessiteux. Les chiffres sont impressionants : pour avoir traîné à réaliser les réformes nécessaires et pour s'être obstiné à appliquer les recettes socialistes, l'État indien a provoqué la mort de 14,5 millions d'enfants et a maintenu 261 millions d'Indiens dans l'analphabétisme et 109 autres millions sous le seuil de pauvreté.

Socialism Kills: The Human Cost of Delayed Economic Reform in India

by Swaminathan S. Anklesaria Aiyar

As the world approaches the 20th anniversary of the fall of communism, it is worth investigating the costs borne by countries like India that did not become communist but drew heavily on the Soviet model. For three decades after its independence in 1947, India strove for self-sufficiency instead of the gains of international trade, and gave the state an ever-increasing role in controlling the means of production. These policies yielded economic growth of 3.5 percent per year, which was half that of export-oriented Asian countries, and yielded slow progress in social indicators, too. Growth per capita in India was even slower, at 1.49 percent per year. It accelerated after reforms started tentatively in 1981, and shot up to 6.78 percent per year after reforms deepened in the current decade.

What would the impact on social indicators have been had India commenced economic reform one decade earlier, and enjoyed correspondingly faster economic growth and improvements in human development indicators? This paper seeks to estimate the number of "missing children," "missing literates," and "missing non-poor" resulting from delayed reform, slower economic growth, and hence, slower improvement of social indicators. It finds that with earlier reform, 14.5 million more children would have survived, 261 million more Indians would have become literate, and 109 million more people would have risen above the poverty line. The delay in economic reform represents an enormous social tragedy. It drives home the point that India's socialist era, which claimed it would deliver growth with social justice, delivered neither.

http://www.cato.org/pub_display.php?pub_id=10628

Pour l'étude : "Socialism Kills".

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Swaminathan Aiyar est un économiste indien renommé. Il vient de terminer une addition cruellement incommode. Il a eu l'idée de calculer le prix énorme qu'a payé la population indienne du fait retard mis à appliquer les réformes économiques qui aujourd'hui permettent au pays de croître à un rythme supérieur à 7% annuel, qui ont réduit de manière spectaculaire le pourcentage de pauvres et amélioré significativement la qualité de vie des nécessiteux. Les chiffres sont impressionants : pour avoir traîné à réaliser les réformes nécessaires et pour s'être obstiné à appliquer les recettes socialistes, l'État indien a provoqué la mort de 14,5 millions d'enfants et a maintenu 261 millions d'Indiens dans l'analphabétisme et 109 autres millions sous le seuil de pauvreté.

http://www.cato.org/pub_display.php?pub_id=10628

Pour l'étude : "Socialism Kills".

Assez frappant, il faudrait des études corrélatives tout de même, chiffrer quelque chose dans ce pays est un vrai bordel.

Au-delà du socialisme qui y a fait des ravages, ce pays souffre depuis lors et jusqu'à aujourd'hui encore d'institutions complètement corrompues, très peu soucieuses de faire respecter le Droit, l'être humain, la liberté et la propriété. Ceci dit je me demande si le facteur culturel n'y est pas pour beaucoup, la culture hindouiste majoritaire en Inde est moins préoccupée par ces choses-là, mais je peux me tromper et cette même culture est en train d'évoluer.

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Assez frappant, il faudrait des études corrélatives tout de même, chiffrer quelque chose dans ce pays est un vrai bordel.

Au-delà du socialisme qui y a fait des ravages, ce pays souffre depuis lors et jusqu'à aujourd'hui encore d'institutions complètement corrompues, très peu soucieuses de faire respecter le Droit, l'être humain, la liberté et la propriété. Ceci dit je me demande si le facteur culturel n'y est pas pour beaucoup, la culture hindouiste majoritaire en Inde est moins préoccupée par ces choses-là, mais je peux me tromper et cette même culture est en train d'évoluer.

Le facteur culturel y est effectivement pour beaucoup, en particulier le système des castes, qui décourage l'initiative individuelle en interdisant toute ascension sociale aux "intouchables". Mais effectivement les choses sont en train d'évoluer, il y a un système de quotas dans la fonction publique pour favoriser l'emploi des intouchables, et l'Inde a même eu un président intouchable (élu par suffrage indirect cependant) et ce système n'est plus appliqué à la lettre que dans les campagnes les plus reculées (son application mène à une situation de quasi-apartheid entre les intouchables et les autres).

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