ikichi Posté 1 janvier 2010 Signaler Posté 1 janvier 2010 J'ai trouvé quelque chose d'assez bizarre en tapent www.nazi.org dans la barre de recherche. Je ne suis pas très étonné du contenu en soit, mais le mot libertarian en titre m'interpelle. Le mot libertarian aurait un sens si différent aux états unis ? (en supposant que le site soit américain)
ikichi Posté 1 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 1 janvier 2010 Il y a bien des socialistes libertariens… Oui, mais des nazi…
Nirvana Posté 1 janvier 2010 Signaler Posté 1 janvier 2010 Oui, mais des nazi… Tu te souviens de SachsBear ?
Saucer Posté 2 janvier 2010 Signaler Posté 2 janvier 2010 C'est plutôt "national libertaire", si on s'en tient à un courant proche et existant. Reste à savoir comment libertaire est traduit aux States, et ça ne m'étonnerait pas que ce soit par libertarian.
ikichi Posté 2 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 2 janvier 2010 Donc ce sont des libertaire, nazi, écolo. n'importe quoi…
Nick de Cusa Posté 2 janvier 2010 Signaler Posté 2 janvier 2010 Comme la plupart des gens ils font leur un des points du combat libertarien. Dans leur cas le droit de tout dire et de tout écrire. Je ne vais pas aller me renseigner, mais je ne serais pas surpris s'ils incluaient jusqu'à l'appel au meurtre dans cette liberté. Sinon, écolo, c'est historiquement cohérent. L'écologie et les droits des animaux étaient proche du cœur des Nazis. Et non, ceci, en soi, ne discrédite pas les gens qui se soucient de protection de l'environnement.
POE Posté 2 janvier 2010 Signaler Posté 2 janvier 2010 Sinon, écolo, c'est historiquement cohérent. L'écologie et les droits des animaux étaient proche du cœur des Nazis. Et non, ceci, en soi, ne discrédite pas les gens qui se soucient de protection de l'environnement. Que les nazis furent proches des animaux, je n'en doute pas, mais de là à dire que le droit des animaux et l'écologie leur tenaient à coeur, tu as des sources ?
Nick de Cusa Posté 2 janvier 2010 Signaler Posté 2 janvier 2010 http://www.naturschutzrecht.net/Gesetze/Bund/rnatschg.pdf
POE Posté 2 janvier 2010 Signaler Posté 2 janvier 2010 http://www.naturschutzrecht.net/Gesetze/Bund/rnatschg.pdf Je ne sais comment te remercier !
Nick de Cusa Posté 2 janvier 2010 Signaler Posté 2 janvier 2010 Ton retour parmi nous est tout le remerciement qu'il me faut.
Bastiat Posté 3 janvier 2010 Signaler Posté 3 janvier 2010 http://www.naturschutzrecht.net/Gesetze/Bund/rnatschg.pdf et en substance, il y a quoi dedans ? Leur point de vu est expliqué dans les Fac et sur le site. (badurl) http://www.nazi.org/community/forum/index.php/topic,4247.0.html (badurl) (badurl) http://www.nazi.org/nazi/national_socialism/ (badurl) (badurl) http://www.nazi.org/nazi/goals/liberty/ (badurl) Il sont pour la "liberté individuelle" … tant qu'elle ne contredit pas les buts de l'État … Le but de l'Etat est de protéger la "civilisation" contre ce qui menace de la détruire … Il associent le "libertarianisme" à un eugénisme sociale destiné à éliminer les faibles (très loin donc promouvoir la charité privée contre l'assistanat publique). Que des chose authentiquement nationales socialistes édulcorées.
Samahell Posté 4 janvier 2010 Signaler Posté 4 janvier 2010 (badurl) http://www.nazi.org/community/forum/index.php/topic,4247.0.html (badurl) (…) what is required is governments to tell people NO when they want to do destructive things, and some way of stopping and reversing human growth so that overpopulation ceases. This requires fascism because people will not elect to do it on their own and will doom us all and our environment.* Libertarianism: We include this as a pillar because we believe that non-destructive behavior should not be monitored or censured. Even more, we believe in the Libertarian ideal of Social Darwinism, which is that if a society is set up correctly, it will promote the best and let the worst starve or leave. (…) Succulent ! Leur laïus sur le darwinisme social c'est vaguement fondé ? On a déjà vu un penseur libertarien tenir de tels propos ou c'est bien du gros délire ? ********* Que les nazis furent proches des animaux, je n'en doute pas, mais de là à dire que le droit des animaux et l'écologie leur tenaient à coeur, tu as des sources ? Pas de source précise sous la main mais je sais que j'avais lu quelque part qu'Hitler aurait eu un goût certain pour les vieilles religions germaniques - une forme de néopaganisme - qui accordaient une place importante à la nature. En cherchant vite fait quelques citations, il semble surtout qu'il considérait la loi du plus fort comme la seule loi naturelle et qu'il n'avait pas trop de scrupule à l'appliquer aussi aux animaux : (badurl) http://library.flawlesslogic.com/religion_fr.htm (badurl) S'il en était autrement, rien de bien n'aurait jamais existé. Si nous ne respections pas les lois de la nature, en imposant notre volonté par le droit du plus fort, un jour viendrait où les animaux sauvages nous dévoreraient à nouveau -- ensuite les insectes mangeraient les animaux sauvages, et finalement seuls les microbes subsisteraient sur terre. En regardant du côté de sites qui semblent vouloir poser les bases d'une écologie nazie, on trouve ça : (badurl) http://www.larevolutionencharentaises.com/spip.php?article176 (badurl) Et Hitler, parfois, pouvait avoir l’air d’un véritable utopiste vert, traitant avec autorité et dans le détail de diverses sources d’énergies renouvelables". C’est ce qui explique que jusqu’en 1942, les dirigeants nazis se soient tenus à l’approche écologique. Pour eux, c’était un élément essentiel de la revigoration de la race. Intéressant en tout cas, j'ignorais tout de cet écofascisme assumé. Tant que ça ne prend pas…
Bastiat Posté 4 janvier 2010 Signaler Posté 4 janvier 2010 Succulent ! Leur laïus sur le darwinisme social c'est vaguement fondé ? On a déjà vu un penseur libertarien tenir de tels propos ou c'est bien du gros délire ? C'est prêter aux libéralisme un objectif constructiviste. Ca correspond bien plus aux visions qu'on nombre d'anti-libéraux vis à vis du libéralisme. Le seul darwinisme libéral est un darwinisme juridique visant à éliminer les mauvaises lois par les bonnes par voie de concurence fiscale juridique institutionnelle.
Nick de Cusa Posté 4 janvier 2010 Signaler Posté 4 janvier 2010 …Le seul darwinisme libéral est un darwinisme juridique visant à éliminer les mauvaises lois par les bonnes par voie de concurence fiscale juridique institutionnelle. Faut arrêter de mettre le mot darwinisme à toutes les sauces. et en substance, il y a quoi dedans ?… Un article du Mises qui le mentione : …Lest it be supposed that an ardent emotional attachment to the world of nature is incompatible with an abhorrence for humankind, we would do well to remind ourselves that National Socialism also embraced both a comprehensive ideology and an extensive legislative program for the "protection of nature." Shortly after taking power the Nazi government sought to give legislative voice to the notion that modern capitalist society and its property relationships had uprooted man from his legitimate place in the natural, organic world. Laws aimed at protecting animals[21] and limiting hunting were soon followed by the law of 1 July 1935 for the protection of nature (Reichsnaturschutzgesetz). The preamble to the 1935 legislation, setting forth the rationale and intent of Nazi environmental legislation, displays the same romanticization of nature and disdain for the economic achievements of modern society that permeate current environmental literature. … http://mises.org/story/2119
ernest Posté 4 janvier 2010 Signaler Posté 4 janvier 2010 Que les nazis furent proches des animaux, je n'en doute pas, mais de là à dire que le droit des animaux et l'écologie leur tenaient à coeur, tu as des sources ? Il y a un chapitre du Nouvel Ordre écologique de Luc Ferry sur ce sujet (chapitre 2, deuxième partie), qui commence par la citation d'Hitler suivante : dans le nouveau Reich, il ne devra plus y avoir de place pour la cruauté envers les bêtes. Puis il rappelle les deux lois importantes des Nazis : en 1933 sur la protection des animaux et en 1935 sur la protection de la nature. Ce sont les premières lois au monde à concilier le projet écologique et le souci d'une intervention politique réelle. Ferry voit dans cette "zoophilie" la plus sincère qui accompagne pourtant la haine des hommes « l'aboutissement du mouvement romantique », selon les mots d'un théoricien nazi cité. Et plus globalement, c'est un ouvrage fort intéressant (et critique) sur la question animale et écologique, que je recommande vivement.
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