Bastiat Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Il semble que l'arrosage de pognon du FMI soit conditionné au remboursement d'épargnants Britanniques suite à la défaillance de la "banque" IceSave. Vu comme ça , je ne comprends pas. Cette banque qui à agit d'une manière qui est semble t'il plus proche de l'escroquerie semble être une société à responsabilité limitée, donc. Si c'est le cas, c'est aux actionnaires de payé. S'ils n'ont plus rien c'est au frais des déposants ! Je ne vois pas bien en quoi la responsabilité des contribuables devrait être engagée. En matière de dépôts bancaire "la responsabilité limitée", c'est clairement Pour la pomme des déposants. C'est probablement après la politique monétaire la plus grande cause de la crise. Le vide juridique en matinières de statuts juridiques varirés.
Bastiat Posté 6 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 6 janvier 2010 Je me demande comment les débats tourneraient si les contribuables refusant aussi par référendum de payer les dettes publique … Affaire à suivre.
Serge Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Je ne vois pas bien en quoi la responsabilité des contribuables devrait être engagée. Merci, tu as répondu à ma question purement rhétorique. http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=43440
henriparisien Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Je ne vois pas bien en quoi la responsabilité des contribuables devrait être engagée. En fait, actuellement, c'est la responsabilité des contribuables anglais et néerlandais qui a déjà été engagée puisque l'angleterre et les pays bas ont décidé de garantir les dépôts de leurs ressortissants dans les banques islandaises. Et l'angleterre a réussi à conditionner le soutient du FMI à l'islande au remboursement par l'islande des sommes en question. Pas beaucoup d'économie ou de droit dans cette histoire, mais beaucoup de politique.
p.a Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 le soutien du FMI n'est pas conditionné au remboursement d'Icesave In a statement last night the IMF’s mission chief to Iceland, Mark Flanagan, said: ‘An Icesave agreement is not a condition for Iceland's programme with the IMF, so long as the programme is fully financed. The IMF will evaluate the situation with the Icelandic authorities and consult with the other countries providing financing for the programme.’ http://www.citywire.co.uk/adviser/-/blogs/….aspx?ID=375025
vincponcet Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 le soutien du FMI n'est pas conditionné au remboursement d'IcesaveIn a statement last night the IMF’s mission chief to Iceland, Mark Flanagan, said: ‘An Icesave agreement is not a condition for Iceland's programme with the IMF, so long as the programme is fully financed. The IMF will evaluate the situation with the Icelandic authorities and consult with the other countries providing financing for the programme.’ http://www.citywire.co.uk/adviser/-/blogs/….aspx?ID=375025 Ah, donc l'action de l'UK ressemble plus à de l'extortion de fonds dans ces conditions.
p.a Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 le 1er ministre islandais n'est pas content du veto du président. il semble s'être engagé oralement à rembourser UK et Pays Bas "It is debatable whether it is politically and constitionally correct for the president to use his right to submit the issue to a national referendum when it concerns an international issue such as Icesave where the govt seeks to honour its international committments," she said in a statement http://www.reuters.com/article/idUSSAT00828620100105
EcoGuy Posté 6 janvier 2010 Signaler Posté 6 janvier 2010 Je me demande comment les débats tourneraient si les contribuables refusant aussi par référendum de payer les dettes publique …Affaire à suivre. Ca s'appelle répudier une dette. Si l'Etat répudiait sa dette (peu importe le moyen), cela conduirait immédiatement à la crise de liquidité de l'Etat: il ne serait plus en mesure de payer les fonctionnaires et les retraites de ces derniers, de faire fonctionner écoles, hôpitaux et forces de sécurité. En effet, l'Etat place environ 50 milliards d'euros d'OAT sur le marché obligataire: toutes les 2 semaines, ce sont les adjudications du trésor. Il s'agit de dette à contracter afin de rembourser les titres arrivés à échéance. Si l'Etat décide de ne plus rembourser, même une partie, alors le marché ne prendra plus aucune dette (sauf peut-être à des taux exhorbitants) Conséquence: 7 milliards de trou par jour ! Je ne te raconte même pas la panique sur les marchés: crise de confiance dans les banques et les entreprises qui font affaire avec l'Etat (en gros, toutes…), et dans la panique, aucun tri ne serait fait. Là, plus moyen de faire appel à l'Etat pour mettre de la liquidité sur le marché ! Il n'y aurait plus que la BCE, mais là ça deviendrait politique entre Berlin et Paris (déjà que c'est plutôt froid, et que la température descend à mesure que les mois passent…)
Bastiat Posté 6 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 6 janvier 2010 Je ne te raconte même pas la panique sur les marchés: crise de confiance dans les banques et les entreprises qui font affaire avec l'Etat (en gros, toutes…), et dans la panique, aucun tri ne serait fait.Là, plus moyen de faire appel à l'Etat pour mettre de la liquidité sur le marché ! Il n'y aurait plus que la BCE, mais là ça deviendrait politique entre Berlin et Paris (déjà que c'est plutôt froid, et que la température descend à mesure que les mois passent…) ça n'est même plus un choix, la cessation de paiement est une question d'années. Je ne crois absolument pas au changement idéologique spontané de nos dirigeants. Il ne pourront pas non plus suffisamment augmenter les impôts. L'inflation FORTE est la seule autre alternative, peut être plus douce, la BCE sera évidement tentée, et comme tu le dis. Allemagne ne se l'ait pas constitutionnellement interdit, mais je pense que l'euro cassera avant même qu'elle puisse accepter un tel risque économique. L'issue à l'argentine me parait la plus probable. http://www.lematin.ch/flash-info/economie/…banque-centrale
txomin Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 L'issue à l'argentine me parait la plus probable.http://www.lematin.ch/flash-info/economie/…banque-centrale Non, pas pour les pays qui s'endettent dans leur propres monnaie. La France ou l'Angleterre n'ont pas fait défaut juridiquement au XXèle siècle car elles ont en remboursé leurs dettes en monnaies largement dévaluées. Ce sont alors les investisseurs (puis le reste de l'économie mais indirectement) qui supportent la perte. La question aujourd'hui est de savoir dans quelle devise doivent être remboursées les dettes des Etats d'euroland ? Quelqu'un connait les règles ? Concrètement si demain la Grèce sort de l'euro, elle doit continuer à assurer le service de sa dette en euro ou dans sa nouvelle monnaie ? P.S : La question s'est posée pour de nombreux titres de dettes après la fin du franc-or. Après des années de procédures, seule, à ma connaissance, la Cie Uiverselle du Canal de Suez avait du assurer le service de sa dette en franc-or.
vincponcet Posté 7 janvier 2010 Signaler Posté 7 janvier 2010 woo, on parle de 3.9 milliards d'euros, soit 15ke par habitant, on comprend que ça puisse faire du bruit dans le pays, surtout que leur économie s'effondre et qu'ils ont déjà tout mis en caution de leurs prêts, y compris leurs quota de pêche et le tout pour payer des investisseurs dans une banque qui a coulé ! http://www.ft.com/cms/s/0/dd0831a4-fafa-11…144feab49a.html Et c'est du paiement en monnaie étrangère pour eux, et vu les volumes, cela implique de faire baisser le cours de leur monnaie locale. Or, les gens se sont ausis endettés en monnaie étrangère, donc ça voudrait dire faire monter encore plus le montant dû des dettes exprimées en monnaie locale. C'est la banqueroute complète là, ya plus qu'à saisir le pays N'empeche, je ne vois toujours pas pq le pays devrait rembourser des investisseurs étrangers dans une banque qui a fait faillite. Non, pas pour les pays qui s'endettent dans leur propres monnaie. La France ou l'Angleterre n'ont pas fait défaut juridiquement au XXèle siècle car elles ont en remboursé leurs dettes en monnaies largement dévaluées. Ce sont alors les investisseurs (puis le reste de l'économie mais indirectement) qui supportent la perte.La question aujourd'hui est de savoir dans quelle devise doivent être remboursées les dettes des Etats d'euroland ? Quelqu'un connait les règles ? Concrètement si demain la Grèce sort de l'euro, elle doit continuer à assurer le service de sa dette en euro ou dans sa nouvelle monnaie ? P.S : La question s'est posée pour de nombreux titres de dettes après la fin du franc-or. Après des années de procédures, seule, à ma connaissance, la Cie Uiverselle du Canal de Suez avait du assurer le service de sa dette en franc-or. Aujourd'hui, on dit "franc-or", mais je suppose que les contrats étaient en "franc". Quand on change la définition du franc, le contrat reste en "franc". Cela a été aussi tout l'intérêt de sortir de l'or pour les pays. L'emprunt est un contrat, exprimé donc en une monnaie. Donc si la grèce sort de l'euro, elle doit quand même payer ses emprunts en euros. Maintenant, quand on est en cessation de paiement, on renogocie avec les créanciers qui peuvent aussi penser qu'il vaut mieux avoir moins que prévu que rien du tout, comme pour une entreprise, sauf qu'une entreprise, ils peuvent la saisir, un pays, non, donc les créanciers ont tout à gagner à baisser leurs exigences.
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