Sous-Commandant Marco Posté 12 janvier 2010 Signaler Posté 12 janvier 2010 Glockinette a dit : Non, je ne pense pas. L'urbanisme a le dos large - regardez le complexe immobilier sur ce lien: http://www.lincolntowers.com/ , l'urbanisme n'a rien à envier à nos riantes cités HLMs. Connaissant bien le coin, je peux vous assurer que c'est un quartier très sympa & sans délinquance. Plus près de nous, les immeubles du quartier Chinois de Paris ne sont pas forcément très attrayants - pourtant, il ne me semble pas que ce secteur soit une zone de non-droit… A l'inverse, le quartier de La Commanderie à Nogent-sur-Oise bénéficie d'un urbanisme considéré comme etant plus humain (petits immeubles de quelques étages, etc) - cela ne l'a pas empêché de devenir un véritable ghetto avec un taux de criminalité très élevé. La thèse de Saragator a tout de même du mérite. Le fait de grouper des populations à problème dans des cités HLM joue certainement un rôle dans la délinquance. Les Chinois de Paris font le choix de s'installer dans un ghetto. Les gens qui habitent dans les cités s'y installent souvent pour bénéficier de "droits à". Cela fait une différence certaine entre les deux. Le premier est un ghetto libre, le second cas résulte d'une politique délibérée que l'on peut en effet qualifier de ghettoisation.
Invité jabial Posté 13 janvier 2010 Signaler Posté 13 janvier 2010 Mouais. Je persiste à croire que la séparation (par opinions, par centres d'intérêt, par style de vie) est supérieure au mélange. Quartier calme pour les pépés, quartier rouge pour les fêtards, et tout le monde est content. Après, évidemment, quand les critères de séparation ne sont pas le fruit d'un choix (origine…) ça devient plus complexe sur le plan éthique. Mais enfin on n'a pas à forcer les gens à vivre ensemble.
Esperluette Posté 13 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 13 janvier 2010 C'est surtout que les prix de l'immobilier ne sont pas semblables d'un lieu à un autre et j'augure que la criminalité joue sur les tarifs. Et je n'ai jamais imaginé une seconde que le libéralisme porterait en lui la promesse d'un logement chouette pour chacun. Il y a toujours une proportion de gens pauvres "pour de vrai" qui s'installent où ils peuvent et bricolent avec ce qu'ils dénichent, même dans un quartier mal famé.
Esperluette Posté 17 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 17 janvier 2010 Seine-et-Marne: un principal de collège percuté par des mineurs au volant FAIT DIVERS - Alors qu'il s'interposait pour régler un contentieux… Le principal du collège Jean Campin à La Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne) a été percuté volontairement par deux jeunes de 16 ans au volant d'une voiture vendredi alors qu'il s'interposait pour régler un contentieux Selon une source judiciaire, deux jeunes âgés de 16 ans qui voulaient régler un différend avec une jeune fille scolarisée dans l'établissement ont foncé vendredi vers 08 heures sur le principal du collège, le percutant légèrement. En fuite L'histoire semble avoir débuté quand les deux jeunes, sous l'emprise de stupéfiants, se sont engagés dans un sens interdit, à grande vitesse. Quelques secondes plus tard, ils sont arrêtés dans leur course par un bus scolaire venant en sens inverse. C'est alors qu'intervient le principal, qui essaie de calmer les esprits. Mais les jeunes redémarrent et le percutent délibérément. Alors que le responsable est à terre, le conducteur sort du véhicule et menace de le frapper, avant d'en être dissuadé par les élèves venus à la rescousse. Les deux jeunes prennent alors la fuite. Ils seront interpellés quelques instants plus tard par des gendarmes. Depuis, l'un d'eux a été relâché et placé sous contrôle judiciaire tandis que le conducteur, présenté comme le plus actif, était présenté samedi soir devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Le parquet a requis sa mise en détention.
Esperluette Posté 1 février 2010 Auteur Signaler Posté 1 février 2010 Les équipes mobiles de sécurité en place dans les écoles dès fin mars EDUCATION - Elles seront composées de personnels de l'Education nationale et de policiers ou de gendarmes… Plus de sécurité dans les écoles. Le ministre de l'Education, Luc Chatel, a annoncé lundi l'accélération du plan de sécurisation des établissements scolaires, devant les responsables des équipes mobiles de sécurité réunis dans un collège d'Issy-les-Moulineaux. La mise en place de ces équipes mixtes, composées de personnels de l'Education nationale et de policiers ou de gendarmes, sera achevée d'ici au 31 mars, a annoncé Luc Chatel. Aucune date butoir n'avait été annoncée précédemment. Enseignante poignardée La mise en place de telles équipes, proposée après l’agression d’une enseignante à l’arme blanche en mai dernier, avait suscité une polémique sur l’opportunité de pouvoir fouiller les élèves dans les établissements scolaires. Nicolas Sarkozy avait en revanche appuyé la mesure, expliquant vouloir «sanctuariser» l’école. Selon le ministre de l’Education, les équipes sont déjà opérationnelles dans 19 académies, et en cours d'installation dans 8 d'entre elles. Il n’a en revanche pas détaillé leurs attributions. 14.000 personnels des établissements formés Le ministre a par ailleurs affirmé que la réalisation des diagnostics de sécurité dans les 7.946 collèges et lycées serait achevée pour le mois de juin, six mois plus tôt que prévu initialement. Enfin, il a assuré que le calendrier de formation des personnels d'encadrement à la gestion de crise serait accéléré. Quatre cents personnels prioritaires seront ainsi formés avant le 31 décembre. A terme, les 14.000 personnels de direction des collèges et lycées seront formés dans le cadre de la formation continue Avec agence http://www.20minutes.fr/article/380816/Fra…es-fin-mars.php
Esperluette Posté 3 février 2010 Auteur Signaler Posté 3 février 2010 Un lycéen tabassé à la récré à Vitry-sur-Seine Citation Vers 11 h, entre 5 et 7 jeunes, cagoulés, se sont introduits dans le parc du lycée et s’en sont pris à un élève de 14 ans, qui a dû être conduit à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. «Il a été retrouvé avec une plaie de couteau à la cuisse gauche, un saignement abondant à l’oreille et les yeux tuméfiés à cause du gaz lacrymogène», explique-t-on au parquet de Créteil. http://www.20minutes.fr/article/381390/Fra…y-sur-Seine.php
h16 Posté 3 février 2010 Signaler Posté 3 février 2010 Allons. Tout ceci est normal. D'une part, il s'agit probablement d'une bande de camarades qui ont été déçus pour une raison quelconque, et d'autre part, tout ceci n'est pas bien grave : de nos jours, il faut que l'ennui et l'agressivité naturelle des jeunes en milieu carcéral scolaire s'exprime un tantinet, non ? (que je suis content que mes enfants n'aillent pas à l'école en France)
Esperluette Posté 4 février 2010 Auteur Signaler Posté 4 février 2010 Agression d'un lycéen à Vitry: les profs maintiennent leur droit de retrait http://www.20minutes.fr/article/382348/Fra…-de-retrait.php Suis-la seule à m'interroger sur la réaction des parents d'élèves dans cette affaire ? Ils sont inertes ou bien leur action n'est pas assez intéressante pour la presse ?
Esperluette Posté 8 février 2010 Auteur Signaler Posté 8 février 2010 Vitry-sur-Seine: Les enseignants poursuivent leur droit de retrait […] A l'issue d'une assemblée générale, les professeurs avaient cessé les cours mercredi dernier. Vendredi, ils ont décidé à «l'unanimité» de ne pas les rependre ce lundi pour dénoncer «l'insécurité endémique» qui règne dans leur établissement. Un lycéen de 14 ans avait été agressé à coups de couteau mardi dernier dans le lycée Adolphe-Chérioux. Trois mineurs soupçonnés d'avoir participé à cette agression ont été mis en examen pour violences avec armes en réunion commises dans un établissement scolaire. http://www.20minutes.fr/article/383010/Fra…-de-retrait.php … les parents d'élèves n'existent toujours pas.
Esperluette Posté 9 février 2010 Auteur Signaler Posté 9 février 2010 Après Vitry, y'a-t-il un risque de propagation de la grogne des enseignants? EDUCATION - Des établissements se mobilisent, sans action coordonnée au niveau national… Depuis bientôt une semaine, les enseignants de Vitry, dans le Val-de-Marne, exercent leur droit de retrait suite à un acte de violence dans le lycée. Si ce mouvement est très médiatisé, ce n’est pourtant pas le seul établissement où les profs grognent. Des difficultés existent dans de plus en plus d’établissements scolaires. Pour Daniel Robin, secrétaire général du Snes, contacté par 20minutes.fr, «la situation n’est pas forcément plus grave qu’auparavant, mais les difficultés sociales engendrent beaucoup d’agressivité». En conséquence, les suppressions de postes éducatifs au profit du sécuritaire inquiètent ce responsable syndical. «Que l’on assure la sécurité oui, mais n’oublions pas que le fond du fond, c’est le traitement éducatif. Si on l’oublie, la violence s’exprimera ailleurs, dans la rue.» Mobilisation en Seine-Saint-Denis A Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, les enseignants se préparent à une nouvelle journée de grève, mardi. Pour Aurélie Chassaigne, documentaliste au Lycée Le Corbusier, et membre de la CGT Educ'action 93, «ce mouvement concerne au moins une vingtaine d’établissements du département». Sans être associé aux évènements de Vitry, la jeune femme reconnaît que les difficultés «sont toutes liées à la politique menée actuellement». «En ce moment, on reçoit le nombre de postes que les établissements auront l’an prochain. Tout le monde se rend compte des suppressions de postes ou de classes». Dans l’ensemble, c’est la diminution du nombre d’adultes dans les établissements qui inquiète les enseignants. D’où la grogne, qui gronde selon elle depuis la journée de mobilisation nationale du 21 janvier dernier. Mais cette fois-ci, pas d’organisation nationale par les syndicats. «On se rencontre dans le département, entre établissements. On se rend compte qu’il y a le même malaise, la même colère, les mêmes problèmes, que ce soit en maternelle, primaire, collège ou lycée. Les problématiques sont les mêmes.» «Le climat est plus lourd qu’avant» Les initiatives se multiplient en France. A Pau, la semaine dernière, ce sont les élèves des trois grands lycées qui ont bloqué leurs établissements toute la matinée de mardi. Pour Thierry Cadart, du syndicat Sgen Cfdt, «le climat est plus lourd qu’avant, l’ambiance plus tendue, les enseignants doivent être sur le qui-vive en permanence». En Ile-de-France notamment, il constate une accumulation des difficultés, et sent ses collègues de plus en plus inquiets. Pourtant, peu de mobilisation nationale. «La période des vacances scolaires est peu propice à bâtir de grandes mobilisations, estime Thierry Cadart, mais nos collègues oscillent entre colère et abattement. C’est pas très bon pour le fonctionnement du système éducatif.» Outre le manque de personnel, le responsable syndical souligne les problèmes de formation des enseignants. Oriane Raffin http://www.20minutes.fr/article/383104/Fra…enseignants.php
h16 Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 Connexe : http://www.france-info.com/france-justice-…02363-9-11.html Citation Anne, gardée à vue, en pyjama, à 14 ansAu départ, une bagarre, la semaine dernière, dans le collège d’Anne dans le XXème arrondissement de Paris. La collégienne n’aurait fait que s’interposer. Là voilà pourtant interpelée le lendemain, chez elle, au saut du lit, et placée en garde à vue pendant neuf heures… Esperluette a dit : Après Vitry, y'a-t-il un risque de propagation de la grogne des enseignants?… Où le fil sur l'insécurité scolaire rejoint le fil sur les grèves diverses et variées.
Invité rogermila Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 h16 a dit : Connexe : http://www.france-info.com/france-justice-…02363-9-11.html Citation Anne, gardée à vue, en pyjama, à 14 ans Au départ, une bagarre, la semaine dernière, dans le collège d’Anne dans le XXème arrondissement de Paris. La collégienne n’aurait fait que s’interposer. Là voilà pourtant interpelée le lendemain, chez elle, au saut du lit, et placée en garde à vue pendant neuf heures… Version contre-dite par un officier de police du syndicat Synergie police qui affirme que la fille était en jogging (et non en pyjama), que l'arrestation au domicile n'était pas au saut du lit mais vers 10 heures du matin. Que l'arrestation a eu lieu suite à une plainte déposée contre elle.
h16 Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 rogermila a dit : Version contre-dite par un officier de police du syndicat Synergie police qui affirme que la fille était en jogging (et non en pyjama), que l'arrestation au domicile n'était pas au saut du lit mais vers 10 heures du matin.Que l'arrestation a eu lieu suite à une plainte déposée contre elle. Oui, j'ai découvert ça progressivement. Je pense intéressant de suivre cette affaire, elle pourrait constituer une excellente pignouferie de presse.
SilenT BoB Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 Quand bien même 9 heures pour une ado de 14 ans c'est limite. La première chose à faire étant de savoir si elle avait des antécédents ou pas. Parce que franchement 9 heures pour une simple bagarre c'est vraiment de l'acharnement même la fille y a participé. Je pense sincèrement que la police devrait passer plus de temps sur des choses plus importantes que des bagarres entre filles de 14 ans… La folie de la course aux gardes à vue amène à ce genre de choses complètement idiotes…
h16 Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 SilenT BoB a dit : Quand bien même 9 heures pour une ado de 14 ans c'est limite. C'est pas 9H mais 10H30. Et de toute façon, plus on rassemble d'éléments, moins il semble que tout ceci soit complètement anormal. Certes, 14 ans, c'est jeune pour faire de la garde à vue. Mais il n'est pas rigoureusement improbable qu'on découvre que l'altercation était une baston en bonne et due forme, qu'il y a eu dépôt de plainte, que les faits sont plus graves, etc… Bref, que l'action policière fut finalement logique. Pour le moment, on n'en sait rien et du discours est bizarrement absent celui des flics concernés. Pas d'emballement, donc. SilenT BoB a dit : La première chose à faire étant de savoir si elle avait des antécédents ou pas. Parce que franchement 9 heures pour une simple bagarre c'est vraiment de l'acharnement même la fille y a participé. Je pense sincèrement que la police devrait passer plus de temps sur des choses plus importantes que des bagarres entre filles de 14 ans… Si c'est bien ça. SilenT BoB a dit : La folie de la course aux gardes à vue amène à ce genre de choses complètement idiotes… Et des fois, une garde-à-vue oubliée et c'est un criminel qui prend le large.
Esperluette Posté 9 février 2010 Auteur Signaler Posté 9 février 2010 SilenT BoB a dit : Quand bien même 9 heures pour une ado de 14 ans c'est limite. La première chose à faire étant de savoir si elle avait des antécédents ou pas. Parce que franchement 9 heures pour une simple bagarre c'est vraiment de l'acharnement même la fille y a participé. Je pense sincèrement que la police devrait passer plus de temps sur des choses plus importantes que des bagarres entre filles de 14 ans…La folie de la course aux gardes à vue amène à ce genre de choses complètement idiotes… Indépendamment des faits, assez fumeux pour l'heure : 1 - Une ado de 14 ans est physiquement apte à blesser un semblable. 2 - Une ado normale de 14 ans a pigé qu'il ne faut pas taper autrui, sauf pour se défendre. On n'est plus un marmot à cet âge. Dans le cas d'une garde à vue sur mineur, ce qui me perturbe à vue de nez est la présence / l'absence des parents aux côtés de leur enfant.
h16 Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 Esperluette a dit : Dans le cas d'une garde à vue sur mineur, ce qui me perturbe à vue de nez est la présence / l'absence des parents aux côtés de leur enfant. C'est aussi un élément qui m'a interpellé. Il semble que ces derniers n'ont été mis au courant que par téléphone interposé…
Invité jabial Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 En ce qui me concerne, je considère que si on est assez grand pour blesser quelqu'un, on est assez grand pour faire de la GAV. Avec un avocat éventuellement (je suis pour l'avocat dès la première seconde), mais pas papa-maman.
henriparisien Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 h16 a dit : Et de toute façon, plus on rassemble d'éléments, moins il semble que tout ceci soit complètement anormal. Certes, 14 ans, c'est jeune pour faire de la garde à vue. Mais il n'est pas rigoureusement improbable qu'on découvre que l'altercation était une baston en bonne et due forme, qu'il y a eu dépôt de plainte, que les faits sont plus graves, etc… Bref, que l'action policière fut finalement logique. Pour le moment, on n'en sait rien et du discours est bizarrement absent celui des flics concernés. Pas d'emballement, donc. On ne sait effectivement que peu de chose de l'affaire. Mais c'est effectivement tout à fait anormal. En quoi une simple convocation au commissariat était-elle impossible ? En 2005, j'ai été convoqué au commissariat. On m'avait volé mon scooter, et je pensais naïvement que la convocation, c'était pour me signaler qu'on l'avait retrouvé. J'ai passé un coup de fils pour modifier l'heure de la convocation et j'y suis passé. J'ai eu la surprise qu'on me demande la date et le lieu de naissance de mes parents et un certain nombre de truc dont mes revenus. On m'a ensuite expliqué que ce n'était pas bien de ne pas payer dans les stations d'essence. J'étais toute à fait d'accord avec la dame. J'ai ensuite compris que ma plainte s'était perdu dans les fichiers de la police. Heureusement que j'avais la copie de ma déclaration de vol avec moi. Je me demande si - pour la même chose - en 2010, les policiers n'auraient pas directement sonné à ma porte, et emmené au poste quelques heures (il faut bien attendrir la viande). Tu as l'air très soucieux des dépenses de l'état. Une interpellation au domicile pour une garde à vue, c'est trois policiers qui se déplacent dans un fourgon, au moins une demi-heure d'interrogatoire, un déplacement d'avocat commis d'office (facturé 63 heures à l'état), un médecin (j'ignore le coût du service mais cela doit être au moins 20 euros). Outre le traumatisme que cela cause, c'est de l'argent qui dans ce cas précis, ne me parait pas particulièrement bien employé.
Invité jabial Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 En fait sans connaître le contenu des faits on parle tous pour ne rien dire. Mais s'il s'avère que la GAV n'a pas été déclenchée sur le fait, mais bien après arrestation à domicile, alors je ne comprend plus l'action de la police en la matière.
h16 Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 henriparisien a dit : On ne sait effectivement que peu de chose de l'affaire. Mais c'est effectivement tout à fait anormal.En quoi une simple convocation au commissariat était-elle impossible ? En 2005, j'ai été convoqué au commissariat. On m'avait volé mon scooter, et je pensais naïvement que la convocation, c'était pour me signaler qu'on l'avait retrouvé. J'ai passé un coup de fils pour modifier l'heure de la convocation et j'y suis passé. J'ai eu la surprise qu'on me demande la date et le lieu de naissance de mes parents et un certain nombre de truc dont mes revenus. On m'a ensuite expliqué que ce n'était pas bien de ne pas payer dans les stations d'essence. J'étais toute à fait d'accord avec la dame. J'ai ensuite compris que ma plainte s'était perdu dans les fichiers de la police. Heureusement que j'avais la copie de ma déclaration de vol avec moi. Je me demande si - pour la même chose - en 2010, les policiers n'auraient pas directement sonné à ma porte, et emmené au poste quelques heures (il faut bien attendrir la viande). Tu as l'air très soucieux des dépenses de l'état. Une interpellation au domicile pour une garde à vue, c'est trois policiers qui se déplacent dans un fourgon, au moins une demi-heure d'interrogatoire, un déplacement d'avocat commis d'office (facturé 63 heures à l'état), un médecin (j'ignore le coût du service mais cela doit être au moins 20 euros). Outre le traumatisme que cela cause, c'est de l'argent qui dans ce cas précis, ne me parait pas particulièrement bien employé. Tututut, toi non plus tu ne sais pas exactement les faits qui sont reprochés aux collégiennes, donc il me semble bien péremptoire de dire qu'une interpellation n'était pas nécessaire ici.
henriparisien Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 h16 a dit : Tututut, toi non plus tu ne sais pas exactement les faits qui sont reprochés aux collégiennes, donc il me semble bien péremptoire de dire qu'une interpellation n'était pas nécessaire ici. Mais pas quelle était nécessaire ? jabial a dit : En fait sans connaître le contenu des faits on parle tous pour ne rien dire. Mais s'il s'avère que la GAV n'a pas été déclenchée sur le fait, mais bien après arrestation à domicile, alors je ne comprend plus l'action de la police en la matière. La GAV a bien été déclenchée après arrestation au domicile. Le lien sur franceinfo est ici : http://www.france-info.com/france-justice-…02363-9-11.html Eolas en parle également : http://www.maitre-eolas.fr/post/2010/02/09…0-vue-en-pyjama
Invité jabial Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 J'en prend acte et je retourne donc mon avis : il semble que cette garde à vue ait été excessive. Mais je reste peu catégorique.
0100011 Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 h16 a dit : Et des fois, une garde-à-vue oubliée et c'est un criminel qui prend le large. Alors là ce genre d'argument ne tient pas pour 95% au minimum des gardes à vue. Franchement qui peut croire une seconde que la gamine de 14 ans va entamer une fuite internationale parce qu'elle s'est pris le choux avec une autre ? Soit il y a eu des blessures graves ou meurtre (ou une action dont les conséquences sont pénalements gravissimes) soit au pire ce sera une amende et peut etre un sermonage. Dans la majeur partie des cas (donc sauf homicide et crime en bande organisé), c'est à dire la délinquance quotidienne, le criminel ne prend pas le large mais retourne dans son quartier et recommence. Ajouter une GAV ne résoud le problème que pour 24h tout en foulant aux pieds les principes élémentaires d'une justice équitable car on ne le répétera jamais assez la GAV à la française c'est la possibilité laissée d'enfermement a priori ce qui est inacceptable. Je connais des tonnes de pays où ce procédé moyen ageux n'existe pas et ou pourtant le pays n'est pas en guerre civile.
Invité jabial Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 Il existe des pays où on ne peut pas arrêter les gens avant jugement ? Lesquels ? Après, moi je n'ai rien contre le système US du mandat obligatoirement délivré par un juge, à condition qu'il s'accompagne de l'option tout aussi US des juges élus.
0100011 Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 jabial a dit : Il existe des pays où on ne peut pas arrêter les gens avant jugement ? Lesquels ?Après, moi je n'ai rien contre le système US du mandat obligatoirement délivré par un juge, à condition qu'il s'accompagne de l'option tout aussi US des juges élus. Je te parle de la garde à vue à la française où pour une amende de merde au pire on te met en garde à vue alors meme que si tu es coupable des faits qui te sont reprochés il ne peut pas y avoir de peine de prison associée.
h16 Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 Kassad a dit : Alors là ce genre d'argument ne tient pas pour 95% au minimum des gardes à vue. Franchement qui peut croire une seconde que la gamine de 14 ans va entamer une fuite internationale parce qu'elle s'est pris le choux avec une autre ? Strawman assez grossier.
henriparisien Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 jabial a dit : Il existe des pays où on ne peut pas arrêter les gens avant jugement ? Lesquels ? Il n'en existe bien sûr aucun. Et la GAV est un outil normal dans un état de droit. Ce qui est un peu moins normal - et même assez scandaleux - c'est que la GAV est utilisée comme une peine. Et c'est ce qui s'est passé en 2009 pour plus de 200 000 automobiliste, qui - après avoir commis une infraction punie d'un retrait de point et d'une amende - se sont vu retenu dans les locaux de polices, avec menottes, mise à nu et dans de nombreux cas impossibilité d'aller aux toilettes. C'est aussi ce qui se passe après une plainte déposé au commissariat. Un de mes amis c'est ainsi retrouvé en GAV après la plainte d'un ex-salarié qui l'a accusé de l'avoir poussé à faire un faux témoignage dans un procès au prud'hommes initié par un autre salarié.
h16 Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 … Bon, je lis le billet d'Eolas, et … je suis content d'avoir quitté la France. Citation Avis à la population : désormais, bousculer un camarade dans la cour de récréation, c’est deux heures de colle ET cinq ans de prison. J'hallucine.
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