h16 Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 L'idée : puisque le gvt fait ce qu'il veut et qu'il renfloue les grandes banques au frais de la princesse, un mouvement propose aux détenteurs de comptes dans ces grandes banques de vider les comptes et d'en déposer le contenu sur des comptes de banques bien (ou mieux) gérées, régionales par exemple. http://moveyourmoney.info/ Je trouve le principe intéressant.
Jesrad Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 J'approuve pleinement ! [Edit] Je suis au Crédit Mutuel… Ils font partie des banques aidées, apparemment: (badurl) http://blog.mondediplo.net/2009-04-22-Plan-de-relance-Veolia-et-Suez-raflent-des (badurl)
TODA Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 à ce propos… paradoxe du crédit agricole…caisses régionales de proximité (mon voisin aviculteur élu au conseil d'administration, ) et grosse entité , parmi les premières France, Europe…… c'est quoi un petite banque, une banque sérieuse, une banque non aidée?
Kevinz Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 Superbe idée. Jesrad a dit : Je suis au Crédit Mutuel… Ils font partie des banques aidées, apparemment Ah. Ca me conforte dans l'idée d'ouvrir un compte courant chez Boursorama (société générale) plutôt que Fortuneo (crédit mutuel) HS: je cherche une banque avec des frais bancaires bas (à défaut de pouvoir m'en passer..) On peut ouvrir un compte à la banque de France aussi qui ne coûte pas cher, parait-il. Il faut que je me renseigne. Si quelqu'un connait déjà…
Ash Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 La société générale est encore plus mal barrée il me semble…
Kevinz Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 Mais non, elle est too big to fail. Mais effectivement, je ne savais pas qu'il y avait autant de banques françaises que l'on a aidé.
Fenster Posté 18 janvier 2010 Signaler Posté 18 janvier 2010 TODA a dit : à ce propos…paradoxe du crédit agricole…caisses régionales de proximité (mon voisin aviculteur élu au conseil d'administration, ) et grosse entité , parmi les premières France, Europe…… c'est quoi un petite banque, une banque sérieuse, une banque non aidée? Les caisses régionales CA sont des banques de plein droit, actionnaires de la banque principale du CA. Elles ont un très bon leverage ratio contrairement à la grosse entité.
Leepose Posté 20 janvier 2010 Signaler Posté 20 janvier 2010 Ash a dit : La société générale est encore plus mal barrée il me semble… La SG est une vraie m… Je suis stupéfait que ses tours tiennent encore debout a la défense. Encore un "profit warning" il y a 2 ou 3 jours… l'action a dévissé de 5%. L'action n'est pas soutenue, elle est purement spéculative, comparée a la BNP, elle s'effondre au premier coup de vent, dès que les gens comprennent qu'elle n'a plus de potentiel de hausse. Et comme personne n'y croit, elle s'effondre. Elle s'effondre meme sans aucun coup de vent des fois. Cela dit j'en ai un paquet actuellement. Mais moi meme je n'y crois pas une seconde. Moi j'ai mon compte courant aux banques populaires (voila une super banque, dont je n'ai eu a me plaindre ni comme salarié ni comme client), et mon compte bourse chez Fortunéo (tarif qui tiennent la route mais fiabilité douteuse du site web et des données qu'il véhicule. Résultat je tiens mes comptes dans Excel. A l'instant encore je viens de m'apercevoir que ces mongoliens calculent mes plus ou moins values avec une méthode FIFO…. des cakes de A jusqu'a Z… ne comptez pas sur eux pour savoir ce qui se passe sur votre compte)
Non Posté 22 janvier 2010 Signaler Posté 22 janvier 2010 (Un peu hors-sujet) A propos des banques "too big to fail" (TBTF), il me semble qu'on est confronté à un dilemme, en tant que libéral. En effet, soit on s'oppose à ce que les banques atteignent une taille telle qu'elles acquièrent le statut TBTF, mais, dans ce cas, je ne vois pas comment on pourrait les empêcher sans contrainte étatique. Soit on accepte le principe TBTF, mais alors, cela signifie qu'on est d'accord le cas échéant que l'Etat les renfloue avec l'argent du contribuable (car je vois mal les simples citoyens, de leur propre initiative, se dire : je vais faire un don à l'UBS pour éviter qu'elle ne s'écroule).
Kevinz Posté 22 janvier 2010 Signaler Posté 22 janvier 2010 Non a dit : (Un peu hors-sujet)A propos des banques "too big to fail" (TBTF), il me semble qu'on est confronté à un dilemme, en tant que libéral. Il n'y a pas de too big to fail dans une société libre. Il n'y a que l'État pour inventer une chose pareille. Une entreprise, peu importe sa taille, qui fait des erreurs doit les réparer ou mourir.
Winsor Posté 22 janvier 2010 Signaler Posté 22 janvier 2010 J'ai l'impression, mais peutêtre que je me trompe, que tu sous-entends que si les TBTF font faillite, c'est la panique générale, et qu'il faut donc les garantir. Déjà, si c'est toutes les banques qui s'écroulent, il y a forcément une raison commune derrière, car on voit pas comment on pourrait aboutir autrement à des erreurs collectives. Enfin, s'il s'agit d'une seule grosse banque qui passe de too big to fail à too big to save, ça fera du bruit sans doute, mais rien de bien dramatique.
Non Posté 22 janvier 2010 Signaler Posté 22 janvier 2010 kevinz a dit : Il n'y a pas de too big to fail dans une société libre. Pourquoi ?
Kevinz Posté 22 janvier 2010 Signaler Posté 22 janvier 2010 Non a dit : Pourquoi ? Parce qu'on y respecte le droit à la propriété.
Non Posté 22 janvier 2010 Signaler Posté 22 janvier 2010 kevinz a dit : Parce qu'on y respecte le droit à la propriété. Et le respect de ce droit empêcherait qu'une entreprise n'entraîne dans sa chute les milliers d'entreprises qui dépendent d'elle ? Sincèrement, je ne comprends pas.
Kevinz Posté 22 janvier 2010 Signaler Posté 22 janvier 2010 Non a dit : Et le respect de ce droit empêcherait qu'une entreprise n'entraîne dans sa chute les milliers d'entreprises qui dépendent d'elle ? Sincèrement, je ne comprends pas. Dans une société libre, les entreprises improductives (ou utilisant la fraude) disparaissent pour laisser la place à des entreprises plus productives (ou honnêtes). Quel serait, pour une société libre et responsable, l'intérêt de garder artificiellement en vie quelque chose qui ne fonctionne pas / qui n'offre pas ce que l'on veut ? Pourquoi l'entreprise aurait-elle fait beaucoup d'efforts ou aurait-elle pris beaucoup de précautions si elle savait que, quoiqu'il arrive, il y avait le contribuable ? Pourquoi M. X, qui n'a jamais eu affaire à cette entreprise, paierait-il pour les pots cassés ?
Invité jabial Posté 23 janvier 2010 Signaler Posté 23 janvier 2010 Il faut bien comprendre qu'une faillite ou mille dans une société libérale est bien moins grave que dans nos régimes étatiques. Le marché du travail étant bien plus souple, le boulot se retrouve, quitte à bouger un peu géographiquement. De fait, c'est en laissant la faillite se faire qu'on évitera l'ultime étape : le passage du too big to fail au too big to save, même par un Etat. Et ça, c'est ce qui nous pend au nez si on continue de favoriser les grosses structures.
txomin Posté 23 janvier 2010 Signaler Posté 23 janvier 2010 Fenster a dit : Les caisses régionales CA sont des banques de plein droit, actionnaires de la banque principale du CA. Elles ont un très bon leverage ratio contrairement à la grosse entité. Ce qui est difficile à comprendre c'est qu'elles ont fait exactement les même erreurs, à leur échelle, que les grosses. La caisse midi toulousain a acheté un de plus gros promoteur de la région en juillet 2007 !!! Par ailleurs, ils se sont largement développé dans les transactions immobilières à travers plusieurs dizaines d'agences. Ce n'est pas le métier d'un banquier.
vincponcet Posté 24 janvier 2010 Signaler Posté 24 janvier 2010 Winsor a dit : J'ai l'impression, mais peutêtre que je me trompe, que tu sous-entends que si les TBTF font faillite, c'est la panique générale, et qu'il faut donc les garantir.Déjà, si c'est toutes les banques qui s'écroulent, il y a forcément une raison commune derrière, car on voit pas comment on pourrait aboutir autrement à des erreurs collectives. Enfin, s'il s'agit d'une seule grosse banque qui passe de too big to fail à too big to save, ça fera du bruit sans doute, mais rien de bien dramatique. L'effet de levier collosal des grandes banques et le niveau d'interconnexion qu'elles ont entre elles. Il n'y a pas besoin qu'elles fassent toutes les mêmes erreurs pour que le chateau de carte s'effondre. txomin a dit : Ce qui est difficile à comprendre c'est qu'elles ont fait exactement les même erreurs, à leur échelle, que les grosses.La caisse midi toulousain a acheté un de plus gros promoteur de la région en juillet 2007 !!! Par ailleurs, ils se sont largement développé dans les transactions immobilières à travers plusieurs dizaines d'agences. Ce n'est pas le métier d'un banquier. Le CA est une petite banque ?
Winsor Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 vincponcet a dit : L'effet de levier collosal des grandes banques et le niveau d'interconnexion qu'elles ont entre elles.Il n'y a pas besoin qu'elles fassent toutes les mêmes erreurs pour que le chateau de carte s'effondre. Hm, je sais pas trop. Je pense qu'on peut tout à fait parler d'erreurs collectives si l'on considère que les banques adoptent un comportement complètement schizophrène dès l'instant où le crédit est bon marché; dès lors ils suivent la tendance qui est l'endettement massif. C'est une sorte de dilemme du prisonnier : "on sait que c'est une bulle"," on sait que ça va exploser", "mais on le fait quand même", "si je le fais pas, un autre le fera". Et c'est ça, à mon avis, qui renforce l'interconnexion des banques entre elles, interconnexion propice à l'effondrement du chateau de carte.
vincponcet Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Winsor a dit : Hm, je sais pas trop.Je pense qu'on peut tout à fait parler d'erreurs collectives si l'on considère que les banques adoptent un comportement complètement schizophrène dès l'instant où le crédit est bon marché; dès lors ils suivent la tendance qui est l'endettement massif. C'est une sorte de dilemme du prisonnier : "on sait que c'est une bulle"," on sait que ça va exploser", "mais on le fait quand même", "si je le fais pas, un autre le fera". Et c'est ça, à mon avis, qui renforce l'interconnexion des banques entre elles, interconnexion propice à l'effondrement du chateau de carte. L'interconnexion est sur le plan des produits dérivés, et notamment sur changes et taux, cela est indépendant de l'existence d'une bulle.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.