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Bioéthique et cellules-souches


Esperluette

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Posté

Je suis une truffe, c'est entendu. Quelle mission parlementaire ? Pourquoi sera-t-il bientôt possible de se passer des embryons ?

  Citation
BIOÉTHIQUE - Une commission maintient l'encadrement de la recherche…

Il n'y a pas de révolution, et c'est bien ce que regrette une partie de la communauté scientifique. La mission parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, qui seront en débat d'ici à la fin de l'été, a en effet décidé de maintenir l'interdiction, sauf dérogation, de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, qui permet, notamment, de lutter contre les maladies génétiques.

Ces cellules, extraites à un stade très précoce du développement de l¹embryon, sont «pluripotentes», c'est-à-dire qu'elles ont la capacité de produire des cellules de n'importe quelle partie du corps humain. Le problème, c'est que leur extraction nécessite la destruction de l'embryon, d'où l'obligation de n'utiliser que des embryons surnuméraires issus de tentatives de fécondations in vitro.

Un «carcan» légal

Mais l’encadrement légal français exaspère certains scientifiques. «Ce carcan a refroidi beaucoup d'investisseurs publics comme privés. Alors qu'on était plutôt en avance, on a accumulé un retard énorme, soupire Marc Peschanski, directeur de l'Institut des cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogénétiques. On ne peut pas, par exemple, travailler sur le mécanisme de ces cellules.»

Une recherche qui a permis à des équipes japonaises de développer, il y a trois ans, des «cellules induites à la pluripotence (IPS)», que l'on peut en quelque sorte reprogrammer pour leur donner les mêmes qualités que les cellules souches.

Si certains y voient la fin du débat éthique ­ d'autant qu'il sera peut-être bientôt possible de se passer des embryons ­, il n'en reste pas moins vrai que la découverte des IPS aurait été impossible sans les travaux menés sur les cellules embryonnaires. Ce que reconnaît d'ailleurs une partie de la mission, emmenée par son président (PS) Alain Clayes, qui «regrette» que le rapport ne recommande pas la levée de l'interdiction.

Charlotte Mannevy

Posté

Quand je vois des décisions de la sorte, je me dis que heureusement il y a des gens mieux que tout le monde pour dire à tout le monde ce qu'il doit faire …ou pas :icon_up:. Cà me rappelle quelque chose mais quoi ?

Posté

Se passer d'embryon non, d'embryon Humain oui.

En même temps l'embryon humain c'est pas un produit comme un autre.

Pensez que le benzène lui est interdit en France, pensez à REACH c'est autrement plus problématique que l'autorisation ou l'interdiction de manipuler des embryons humains surnuméraires.

Posté

Merci Fenster.

  Citation
Par ailleurs, les virus utilisés pour insérer ces gènes dans le génome de la cellule adulte représente également un risque de cancers.

Comment ça des virus ?

Posté

Les virus ont la capacité d'intégrer leur ADN dans l'ADN des cellules qu'ils rencontrent, afin de les transformer en des fabriques à virus. Les scientifiques utilisent cette capacité (insérer leur ADN) pour "traiter" un gène défectueux (thérapie génique)

Posté
  Lemiamat a dit :
Quand je vois des décisions de la sorte, je me dis que heureusement il y a des gens mieux que tout le monde pour dire à tout le monde ce qu'il doit faire …ou pas :icon_up:. Cà me rappelle quelque chose mais quoi ?

Ce brave docteur Mengele ?

Paf, j'ai eu le point Godwin au premier post. Je suis bon sur ce coup là.

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