Normous Posté 22 janvier 2010 Signaler Posté 22 janvier 2010 Pensez-vous que cela soit plus judicieux de ne pas mentionner le mot libéral dans le nom d'un parti ou mouvement libéral? Faut-il plutôt utiliser des mots comme indépendance? Ex: Nom du parti: Les Indépendants Slogan: C'est vous qui choisissez, (pas l'Etat)
Saucer Posté 22 janvier 2010 Signaler Posté 22 janvier 2010 Normous a dit : Pensez-vous que cela soit plus judicieux de ne pas mentionner le mot libéral dans le nom d'un parti ou mouvement libéral?Faut-il plutôt utiliser des mots comme indépendance? Ex: Nom du parti: Les Indépendants Slogan: C'est vous qui choisissez, (pas l'Etat) Faut assumer. Et accessoirement appeler un chat un chat. Ah et aussi ne pas changer l'étiquette du produit. Ca fait un peu sournois.
libéral05 Posté 23 janvier 2010 Signaler Posté 23 janvier 2010 ЄutΞrpЭ a dit : Par esprit de combat, et pour tenir notre enseigne, je crois qu'on doit garder le terme, précisément parce que les gauchistes le détournent de son sens pour culpabiliser les salauds. Restons salauds A mon humble avis: "les gauchistes de détournent pour culpabiliser les innocents. Restons innocents" Ceci écrit, on pourrait proposer LIBRES, ou FIERS DE RELATIONS LIBRES. Ceci ne dénature pas, au contraire, les libéraux américains sont plutôt à gauche, et n'effarouche pas les vierges autoproclamées.
h16 Posté 23 janvier 2010 Signaler Posté 23 janvier 2010 libéral05 a dit : FIERS DE RELATIONS LIBRES. Ca fait très Club de Rencontre à Choisy, ambiance feutrée, discrétion assurée.
José Posté 23 janvier 2010 Signaler Posté 23 janvier 2010 Normous a dit : Pensez-vous que cela soit plus judicieux de ne pas mentionner le mot libéral dans le nom d'un parti ou mouvement libéral? C'est une bonne idée : cela ferait la différence avec les partis libéraux qui n'ont de libéral que le nom.
Aurel Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Normous a dit : Pensez-vous que cela soit plus judicieux de ne pas mentionner le mot libéral dans le nom d'un parti ou mouvement libéral? Tu penses à "Liberté Chérie" ? Ou à "Contribuables Associés" ? Je crois qu'en termes de partis, nous sommes servis. Un peu rôdé en matière de création de parti, d'entrisme et de promotion des idées libérales au-delà du petit cénacle des lecteurs de Bastiat, je ne crois pas que le problème se trouve là. En amont de la création d'un parti, qui est une association spécifique agréée par la CNCCFP et obligée de payer un expert comptable et deux CaC, il faut déjà avoir une idée de son objet et de sa cible. Peux-tu préciser ta pensée sur ces deux points ?
Invité jabial Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Quelque soit le nom d'un parti libéral, l'adjectif libéral lui sera automatiquement accolé par les journalistes qui en feront, du moins auprès du grand public, la réputation. C'est donc assurément un coup pour rien. Je ne pense pas que la timidité d'entrée de jeu soit une bonne option. Bien au contraire, s'il devait y avoir un vrai parti du libéralisme en France, il serait bon d'appeler un chat un chat et de l'intituler "Parti Libéral", tout court.
Aurel Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 jabial a dit : Bien au contraire, s'il devait y avoir un vrai parti du libéralisme en France, il serait bon d'appeler un chat un chat et de l'intituler "Parti Libéral", tout court. Exact. Au détail près que c'est un nom générique qui aurait rapidement été interdit à la première procédure venue. Le droit des marques est assez restrictif.
Hildegarde Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 "Parti de la liberté" aussi c'est pas mal, mais bon, ça fait groupe rebelle africain…
Invité jabial Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Aurel a dit : Exact. Au détail près que c'est un nom générique qui aurait rapidement été interdit à la première procédure venue. Le droit des marques est assez restrictif. Pardon ? Il y a bien un "parti socialiste", que je sache. Au passage, aucune procédure ne permet d'"interdire" l'utilisation d'un nom générique, seulement on ne peut pas empêcher autrui de l'utiliser aussi. Par contre on peut déposer le logo sans problème.
Nick de Cusa Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Ce n'est pas repeindre le Titanic qui va améliorer sa flottaison. C'est les plans, la structure, les matériaux, l'ouvrage. Ne perdons pas de temps. Beaucoup plus intéressant et prometteur : laisser béton l'Eurolâtrie une bonne fois pour toute. L'UE, la commission, le conseil, le parlement, les fonds structurels, etc. glissent chaque jour un peu plus vers une tyrannie d'autant plus redoutable qu'elle est anonyme. Et on serait BEAUCOUP plus visibles en lançant des appels à reconquérir l'indépendance de la France, tout en se différenciant des extrémistes en insistant surtout sur le libre échange. Pour ceux d'entre nous qui sont déjà dans un des partis libéraux, et qui sont eurosceptiques ou entrain de le devenir, il est temps de mettre la pression à l'intérieur aussi pour en finir avec cette néfaste eurolâtrie qui étouffe le discours libéral.
Aurel Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 jabial a dit : Pardon ? Il y a bien un "parti socialiste", que je sache. Le PS est né avant que le droit des marques ne devienne si complexe. Si un tel parti devait être créé aujourd'hui, il serait vite bloqué. Il est donc possible de déposer "Parti Libéral" et de l'utiliser. Mais si un responsable - de l'UMP par exemple - demandait alors l'interdiction d'utiliser ce nom comme marque, son utilisateur se trouverait dans l'obligation de trouver un nouveau nom, de redéposer les modifs en préfecture, à la banque, auprès de la CNCCFP et sur ses documents de communication (logo, site, …). Après une étude auprès d'avocats spécialisés dans ce domaine, nous avons choisi, au PLD, de ne pas prendre ce risque. Gérer les comptes de dépense et de recettes distincts, les obligations comptables lourdes, les relations avec la CNCCFP et les reçus fiscaux annuels occupent déjà suffisamment de notre temps pour que nous ne nous engagions pas dans d'éventuelles procédures administratives supplémentaires.
philippulus Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Parti Capitaliste Libéral La Ligue Anti-Communiste
TODA Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Ce qui me semble important, c'est de faire évoluer la définition que nos concitoyens ont dans la tête du mot libéral…
labbekak Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 C'est toujours mieux que la tradition belge, d'avoir des partis qui utilisent le mot libéral dans leurs noms sans l'être le moins du monde …
le dernier dino Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 TODA a dit : Ce qui me semble important, c'est de faire évoluer la définition que nos concitoyens ont dans la tête du mot libéral… Dans un sens si ce fil a été crée c'est qu'effectivement on peut faire le constat que le mot "libéral" est largement plus victimisé que respecté par nos concitoyens que ce soit conscient ou pas. Si le but est de créer un parti libéral alors effectivement il vaut mieux ne pas se cacher car la dernière chose dont on a besoin en ce moment c'est de renforcer notre mauvaise réputation. Mais en même temps on peut aussi essayer d'introduire le terme libertarien dans le vocabulaire français. A mon avis, "libéral", dans l'esprit des gens ça à un sens économique et ça leur fait penser aux "capitalistes sauvages" mangeurs d'enfants. Donc pourquoi ne pas introduire le terme libertarien en soulignant le coté philosophique de la chose et en se détachant de l'utilitarisme dont on nous accuse? Maintenant, je me souviens qu'après les dernières européennes certains ici étaient d'accord sur le fait que la culture politique et économique était trop faible pour pouvoir faire accepter un parti libéral. J'avais énoncé l'idée selon laquelle, un "parti ou mouvement des contribuables" un peu populiste mais qui s'en tient à des sujets clés comme par exemple le "parti pirate" aurait une résonnance beaucoup plus large car tous les français sont des contribuables mais tous les français ne sont pas (encore) des libéraux. Ainsi on pourrait créer une culture de la responsabilité fiscale et individuelle et donc justement gagner des coeurs. Aujourd'hui, il semble que l'on soit à l'aube de troubles économiques et budgétaires graves et si on peut se présenter rapidement comme les contribuables concernés annonciateurs de la catastrophe on aura acquis une grande légitimité auprès de l'opinion une fois que le ciel nous sera tombé sur la tête.
Hidalgo Posté 25 janvier 2010 Signaler Posté 25 janvier 2010 Nick de Cusa a dit : Ce n'est pas repeindre le Titanic qui va améliorer sa flottaison. C'est les plans, la structure, les matériaux, l'ouvrage. Ne perdons pas de temps.Beaucoup plus intéressant et prometteur : laisser béton l'Eurolâtrie une bonne fois pour toute. L'UE, la commission, le conseil, le parlement, les fonds structurels, etc. glissent chaque jour un peu plus vers une tyrannie d'autant plus redoutable qu'elle est anonyme. Et on serait BEAUCOUP plus visibles en lançant des appels à reconquérir l'indépendance de la France, tout en se différenciant des extrémistes en insistant surtout sur le libre échange. Pour ceux d'entre nous qui sont déjà dans un des partis libéraux, et qui sont eurosceptiques ou entrain de le devenir, il est temps de mettre la pression à l'intérieur aussi pour en finir avec cette néfaste eurolâtrie qui étouffe le discours libéral. L'UKIP le fait très bien.
Ki'Adi Moundi Posté 26 janvier 2010 Signaler Posté 26 janvier 2010 Normous a dit : Pensez-vous que cela soit plus judicieux de ne pas mentionner le mot libéral dans le nom d'un parti ou mouvement libéral?Faut-il plutôt utiliser des mots comme indépendance? Ex: Nom du parti: Les Indépendants Slogan: C'est vous qui choisissez, (pas l'Etat) On est pas des taffioles, faut assumer ces principes En plus ce dont à besoin, c'est plus de forum, d'association…etc etc pour porter la bonne parole que de parti pour prêcher à des impies…
Normous Posté 27 janvier 2010 Auteur Signaler Posté 27 janvier 2010 Aurel a dit : Tu penses à "Liberté Chérie" ? Ou à "Contribuables Associés" ?Je crois qu'en termes de partis, nous sommes servis. Un peu rôdé en matière de création de parti, d'entrisme et de promotion des idées libérales au-delà du petit cénacle des lecteurs de Bastiat, je ne crois pas que le problème se trouve là. En amont de la création d'un parti, qui est une association spécifique agréée par la CNCCFP et obligée de payer un expert comptable et deux CaC, il faut déjà avoir une idée de son objet et de sa cible. Peux-tu préciser ta pensée sur ces deux points ? Contribuables & Associés fait référence uniquement au libéralisme économique Je reste persuadé que pour l'instant le mot libéral fait office de repoussoir indépendamment du degré réel de libéralisme du parti (e.g. Delanoë). A l'inverse beaucoup de Français seraient prêts à voter pour un parti qui présenterait des mesures libérales, mais vues sous un angle de bon sens et de réforme.
G7H+ Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 Je trouve que c'est une bonne question. A mon avis, il y a deux façons de considérer le militantisme dans le cadre d'un parti politique pour les libéraux/libertariens : 1- un instrument pour accéder au pouvoir politique afin de transformer les institutions du pays ou 2- un instrument pour faire de la pub à nos idées de manière partisane. Le problème de l'option 1, c'est que si le parti libéral commence à placer des élus, il va attirer en son sein des gens que le pouvoir intéresse pour lui-même car il verront le parti libéral comme un des moyens d'être élu. Plus il placera des élus, plus il y aura des non-libéraux et des libéraux-flous dans ses rangs. C'est comme ça que ça se passera malgré vos bonne intentions. Au sein du parti aura lieu une compétition entre libéraux politiciens amateurs et non-libéraux professionnels de la politique. Ce seront les derniers qui gagneront. Au bout de quelques années et de certains succès électoraux, la ligne du parti va évoluer. Quelques années plus tard, afin de sécuriser toujours plus de succès électoraux, la ligne du parti n'aura plus rien de libérale, ce qui est grave, mais le parti aura sans doute encore le nom de libéral ou sera toujours vu comme libéral, ce qui est pire. Ce que je prédis est vérifié dans les faits. Le Libertarian Party aux Etats-Unis, après seulement de très très minces succès électoraux est déjà sur cette pente, avec des non-libéraux voire des collectivistes dans ses rangs et des sales affaires (corruption, opportunisme, trahison) qui fleurissent ça et là. Conclusion : si vous voulez avoir un parti pour les libéraux/libertariens, attendez-vous à ce qu'il ne soit plus libéral/libertarien quand il aura pleinement accompli sa fonction : placer des élus. Cela va arriver quoi que vous fassiez. Deal with it. Ne choississez donc pas de mettre le mot "libéral" ou de vous réclamer du "libéralisme" dans ce parti car - quel que soit votre nom les libéraux qui liront votre programme voteront de toute manière pour vous, - le mot "libéralisme" est un repoussoir électoral et on n'attire pas les oiseaux avec un épouvantail, - il peut être utile de faire comme les cocos et de "coloniser" d'autres mots symboliques que "liberté" à des fins électorales et de mettre leurs suiveurs dans notre giron - un parti qui a du succès politique et qui est donc non-libéral ou collectiviste mais qui continue de se nommer libéral ou d'être vu comme tel est une chose très très mauvaise et handicapante pour notre cause.
TODA Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 Normous a dit : Contribuables & Associés fait référence uniquement au libéralisme économiqueJe reste persuadé que pour l'instant le mot libéral fait office de repoussoir indépendamment du degré réel de libéralisme du parti (e.g. Delanoë). A l'inverse beaucoup de Français seraient prêts à voter pour un parti qui présenterait des mesures libérales, mais vues sous un angle de bon sens et de réforme. Moi, je trouve bien d'avoir le mot libéral dans le nom du parti, pour justement servir de repoussoir à tous les politicailleurs attirés par "la politique et le pouvoir" à nous après d'apprendre à communiquer avec:ces Citation ….beaucoup de Français (qui)seraient prêts à voter pour un parti qui présenterait des mesures libérales, mais vues sous un angle de bon sens et de réforme.
Aurel Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 G7H+ a dit : Conclusion : si vous voulez avoir un parti pour les libéraux/libertariens, attendez-vous à ce qu'il ne soit plus libéral/libertarien quand il aura pleinement accompli sa fonction : placer des élus. Je ne partage pas ta soif de "pureté". D'abord, il existe déjà un certain nombre d'individus qui se prétendent libéraux et défendent pourtant des thèses qui n'ont rien à voir avec le libéralisme. Il n'existe pas UNE famille libérale mais des individus qui s'inspirent de cette pensée, et qui ne s'entendent parfois pas du tout. Ensuite, ce n'est pas le propre d'un parti de "diluer" ses valeurs, mais le propre de tout courant qui connait le succès. Si le libéralisme était à la mode, nous verrions un grand nombre de politiques, de penseurs et d'acteurs économiques le revendiquer à tort et à travers. Le terme perdrait inexorablement de son sens (s'il ne l'a pas déjà fait) aux yeux du grand public. Enfin, cette quête de pureté constitue selon moi une démarche exclusive qui ne me semble pas intrinsèquement libérale. Cela dit, je ne défends pas le principe de tendre vers un gloubiboulga idéologique. Mais si le succès dans la promotion des idées leur nuit forcément un peu, je ne considère pas pour autant qu'il faille baisser les bras. Retroussons nos manches aujourd'hui, gagnons des batailles demain, il sera temps de faire un bilan après-demain.
Aurel Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 Cet argument, je le comprends bien. Mais ce n'était pas celui auquel je répondais. G7H+ évoquait le risque de dérive d'un parti qui se prétend libéral.
Samahell Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 G7H+ a dit : Conclusion : si vous voulez avoir un parti pour les libéraux/libertariens, attendez-vous à ce qu'il ne soit plus libéral/libertarien quand il aura pleinement accompli sa fonction : placer des élus. Cela va arriver quoi que vous fassiez. En gros on est foutus quoiqu'il arrive
Invité jabial Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 Si déjà on avait un équivalent français du LP, hein, ce serait déjà incroyablement fantastique. La pureté absolue, c'est un homme de paille.
Nick de Cusa Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 Aurel a dit : Je ne partage pas ta soif de "pureté". D'abord, il existe déjà un certain nombre d'individus qui se prétendent libéraux et défendent pourtant des thèses qui n'ont rien à voir avec le libéralisme. Il n'existe pas UNE famille libérale mais des individus qui s'inspirent de cette pensée, et qui ne s'entendent parfois pas du tout. Ensuite, ce n'est pas le propre d'un parti de "diluer" ses valeurs, mais le propre de tout courant qui connait le succès. Si le libéralisme était à la mode, nous verrions un grand nombre de politiques, de penseurs et d'acteurs économiques le revendiquer à tort et à travers. Le terme perdrait inexorablement de son sens (s'il ne l'a pas déjà fait) aux yeux du grand public. Enfin, cette quête de pureté constitue selon moi une démarche exclusive qui ne me semble pas intrinsèquement libérale. Cela dit, je ne défends pas le principe de tendre vers un gloubiboulga idéologique. Mais si le succès dans la promotion des idées leur nuit forcément un peu, je ne considère pas pour autant qu'il faille baisser les bras. Retroussons nos manches aujourd'hui, gagnons des batailles demain, il sera temps de faire un bilan après-demain. C'est quoi le minima? C'est au moins de ne rien accepter qui ne mentione pas baisse de la dépense publique, du déficit, de la dette, du nombre de fonctionnaires, de mandats politiques et de subventions de complaisance. Non?
Invité jabial Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 Je suis beaucoup moins difficile que toi. Pour moi, le minimum, c'est de ne rien accepter qui augmente les impôts, la dette, le nombre de fonctionnaires, etc.
G7H+ Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 La notion de "pureté absolue" est absente de mon discours. Plusieurs choses : Je suis le premier à dire que faire de la politique est nécessaire. Trop souvent, les liberaux/libertariens rechignent à se retrousser les manches par dégoût de cette lutte pour le pouvoir. Pour tout vous dire, les politiques que je croise me dégoûtent aussi. Mais je crois que c'est dommage que cela nous empêche de bosser dans la politique. Nos réformes, il va bien falloir que des gens les portent dans le débat, les défendent et les implementent. Et si ces gens ne sont pas libéraux, ce sera mal fait, ça foirera et on portera le chapeau. Bref, l'état de droit a besoin de partisans dans le combat politique. Dans mes actions militantes et électorales pour AL à Paris, dans mon ancien boulot à Bruxelles, j'ai montré que j'applique ce que je pense. Ensuite, je ne peux que me répéter : Citation Le problème de l'option 1, c'est que si le parti libéral commence à placer des élus, il va attirer en son sein des gens que le pouvoir intéresse pour lui-même car il verront le parti libéral comme un des moyens d'être élu. Plus il placera des élus, plus il y aura des non-libéraux et des libéraux-flous dans ses rangs. C'est comme ça que ça se passera malgré vos bonne intentions. Au sein du parti aura lieu une compétition entre libéraux politiciens amateurs et non-libéraux professionnels de la politique. Ce seront les derniers qui gagneront. Au bout de quelques années et de certains succès électoraux, la ligne du parti va évoluer. Quelques années plus tard, afin de sécuriser toujours plus de succès électoraux, la ligne du parti n'aura plus rien de libérale, ce qui est grave, mais le parti aura sans doute encore le nom de libéral ou sera toujours vu comme libéral, ce qui est pire. Dans le meilleur des cas, on peut se retrouver avec un petit frère du FDP allemand. C'est le meilleur des cas. Un parti de gouvernement qui reste très timoré pour des libéraux classiques, qui tire son pouvoir de la nécessité de former des gouvernments de coalition. Veut-on que le PLD ou que AL deviennent des partis qui, les peu de fois où il seront au pouvoir dans 30 ans, se limitent, dans le meilleur des cas, à faire stagner les dépenses publiques, font de la démagogie sociale-écologiste (subventions aux techs vertes, conservateurs en matière de SS ou toute autre chose à la mode dans 30 ans), soient plus pro-business que pro-market, et militent pour un libre-échangisme mou ? Si le PLD et AL optent pour l'option 1, c'est grosso modo comme ça qu'on va devenir dans le meilleur des cas. Je ne dis pas que c'est mal. Je pense que ce serait même génial qu'on ait quelque chose comme ça. Je pense que cela demande beaucoup de travail et de pragmatisme pour en arriver là. Quand j'étais en France, pendant les législatives, je me levais tôt pour tracter avant d'aller au boulot et j'aidais AL le week-end. Je préfère juste que cela ne s'appelle pas "libéral" et je me pose des questions sur l'efficacité de l'option 1 par rapport à l'option 2 ou à l'action en dehors des partis politiques.
Nick de Cusa Posté 27 janvier 2010 Signaler Posté 27 janvier 2010 jabial a dit : Je suis beaucoup moins difficile que toi. Pour moi, le minimum, c'est de ne rien accepter qui augmente les impôts, la dette, le nombre de fonctionnaires, etc. Ça ne va pas, parce que ce qu'ils vont faire est toujours pire que leur discours. Toujours. Il n'y a pas beaucoup de constantes dans le comportement humain, mais il y a celle là.
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