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Déclin du christianisme en France


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Hum. Athée n'est-ce pas ?

Depuis quand les croyants ont besoin d'aller à l'Église pour prier ?

Les croyants n'ont pas besoin d'aller dans une église pour prier. Mais se trouver à proximité d'un prêtre pour assister à la messe ou aller à confesse, c'est mieux qu'être en face de son frigo.

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Les croyants n'ont pas besoin d'aller dans une église pour prier. Mais se trouver à proximité d'un prêtre pour assister à la messe ou aller à confesse, c'est mieux qu'être en face de son frigo.

Ca dépend, ça dépend. On a pas besoin d'aller dans un quelconque endroit pour se confesser à Dieu. Certains préfèrent aller à l'Église, d'autres non. Et une tendance s'affiche très clairement : les gens ont de plus en plus tendance à rester chez eux. Et ça n'en fait pourtant pas d'eux des athées.

Posté
Ca dépend, ça dépend. On a pas besoin d'aller dans un quelconque endroit pour se confesser à Dieu.

Quand on est pas catholique, oui. Quand on est catholique, non.

Et ça n'en fait pourtant pas d'eux des athées.

Le monde ne se divise pas entre athées et catholiques.

Posté
Quand on est pas catholique, oui. Quand on est catholique, non.

C'est mieux, mais on ne doit pas nécessairement. Puis on parle du christianisme en général.

Posté
C'est mieux, mais on ne doit pas nécessairement. Puis on parle du christianisme en général.

En France, le christianisme, c'est globalement le catholicisme. L'histoire, toussa…

Et on constate que le christianisme/catholicisme s'est effondré en France. Que les gens racontent leur vie à leur frigo ne change pas grand chose à cet état de fait.

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Non, mais je sais aussi que les Allemands ont perdu la seconde guerre mondiale.

Sur quoi se base votre conclusion ? Car si c'est ce dont l'article parle, elle est erronée. Ce n'est pas parce que les gens vont moins à l'Église qu'ils sont moins croyants. Par exemple, il est simple d'envisager qu'ils restent chez eux et regardent FR2 le Dimanche matin.

Mais comme vous êtes omniscient, je veux bien vous croire…

Posté
Sur quoi se base votre conclusion ? Car si c'est ce dont l'article parle, elle est erronée. Ce n'est pas parce que les gens vont moins à l'Église qu'ils sont moins croyants. Par exemple, il est simple d'envisager qu'ils restent chez eux et regardent FR2 le Dimanche matin.

Mais comme vous êtes omniscient, je veux bien vous croire…

Les chiffres d'audience de FR2 montrent que manifestement, la plupart des gens font belle et bien la grass'mat ou regardent téléfoot.

Les chiffres des baptêmes et d'enfants catéchisés ne sont pas non plus dignes des audiences de la star ac' (la grande, la saison 1 avec JP), et les sondages sur le sujet montrent que les personnes adhérant au croyances chrétiennes sont une petite minorité veillissante. Etcetera, etcetera.

Bon, ça sent le troll, j'arrête.

Posté
Les chiffres d'audience de FR2 montrent que manifestement, la plupart des gens font belle et bien la grass'mat ou regardent téléfoot.

Les chiffres des baptêmes et d'enfants catéchisés ne sont pas non plus dignes des audiences de la star ac' (la grande, la saison 1 avec JP), et les sondages sur le sujet montrent que les personnes adhérant au croyances chrétiennes sont une petite minorité veillissante. Etcetera, etcetera.

Encore une fois, je pense que les gens ont pris l'habitude de se confesser chez eux et d'abandonner ce genre de pratiques. Et je suis persuadé que le christianisme n'est pas en déclin. Je veux vous montrer avant tout que ce n'est pas parce que les gens fréquentent moins les Eglises qu'il y a moins de croyants. Je pense que ça se manifeste beaucoup plus dans la sphère privée.

Bon, ça sent le troll, j'arrête.

Il vous faudra me dire où avant, car je ne vois pas où je fais de la provocation. J'en suis désolé si vous l'avez pris ainsi, mais je donne simplement mon avis sur le sujet.

Posté
Encore une fois, je pense que les gens ont pris l'habitude de se confesser chez eux et d'abandonner ce genre de pratiques.

Dit autrement, qu'ils ont abandonné la pratique chrétienne.

En fait, pour essayer d'élever un petit peu la discussion, vos remarques montrent en creux à quel point le christianisme est en déclin en France, puisqu'on ne sait même plus au fond ce que sait, le christianisme.

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En fait, pour essayer d'élever un petit peu la discussion, vos remarques montrent en creux à quel point le christianisme est en déclin en France, puisqu'on ne sait même plus au fond ce que sait, le christianisme.

C'est avoir la foi.

Posté

Ce n'est pas propre aux chrétiens.

Je crois que les gens n'ont plus le temps d'aller à l'Église.

C'est surtout perçu comme honteux.

Posté
C'est avoir la foi.

J'ai la foi dans le triomphe final des brunes irlandaises sur les blondes tchèques (je parle pas de filles mais de bières), ça compte ?

Par ailleurs, bis repetita, le nombre de personnes qui professent les points fondamentaux de la foi chrétienne sont une minorité de plus en réduite.

Posté
J'ai la foi dans le triomphe final des brunes irlandaises sur les blondes tchèques (je parle pas de filles mais de bières), ça compte ?

Ne parliez-vous pas de troll plus haut ?

Par ailleurs, bis repetita, le nombre de personnes qui professent les points fondamentaux de la foi chrétienne sont une minorité de plus en réduite.

Peut-être, mais encore une fois, on ne sait pas si le christianisme est en déclin. Et je pense que non.

On peut pas vraiment continuer la discussion plus loin ; on se base tous les deux sur d'intimes impressions, et on ne peut pas prouver que le christianisme est en déclin ou non. En tout cas, dire "Le christianisme est en déclin", c'est faux. Ou du moins, on ne sait pas.

Bonne fin de soirée :icon_up:

Posté

Le déclin du christianisme (entre autre) n'est pas qu'une question de nombre. A priori si les Eglises se vident, il y au moins un déclin moral des dit chrétiens (ou des institutions, remarque).

Posté
Ne parliez-vous pas de troll plus haut ?

Reformulé autrement : être chrétien, c'est avoir la foi, oui, mais pas n'importe laquelle. Or on constate que la profession de la foi chrétienne s'est effondrée au cours du XXe en France, aussi bien en nombre qu'en intensité.

Peut-être, mais encore une fois, on ne sait pas si le christianisme est en déclin. Et je pense que non.

On peut pas vraiment continuer la discussion plus loin ; on se base tous les deux sur d'intimes impressions, et on ne peut pas prouver que le christianisme est en déclin ou non. En tout cas, dire "Le christianisme est en déclin", c'est faux. Ou du moins, on ne sait pas.

Bonne fin de soirée :icon_up:

Non, je ne me base pas plus sur d'intimes impressions pour constater que le christianisme a régressé en France au cours du XXe siècle que pour affirmer que l'Allemagne a perdu la seconde guerre mondiale. Contre les faits eux-même, il n'y a pas d'argumentation possible.

Le catholicisme "sans églises", c'est un peu comme le nudisme en vêtement.

Posté
Peut-être, mais encore une fois, on ne sait pas si le christianisme est en déclin. Et je pense que non.

D'un côté, les catholiques avancent des données tangibles : vocations, fréquentation des églises, montant des dons, sondages sur la définition de Dieu, effectifs du clergé… concordant avec l'hypothèse d'un déclin en France.

De ta part, je n'ai guère lu d'informations sourcées. L'intuition me plaît mais elle ne se confond pas avec des affirmations gratuites.

Posté
Peut-être, mais encore une fois, on ne sait pas si le christianisme est en déclin. Et je pense que non.
Or on constate que la profession de la foi chrétienne s'est effondrée au cours du XXe en France, aussi bien en nombre qu'en intensité.

Comme le note Nono, le déclin du catholicisme en France peut se constater factuellement. Parmi les nombreuses statistiques disponibles, Eglise.catholique.fr en expose plusieurs. L’évolution de la grande majorité des indices sélectionnés présente le même constat : l’Église catholique est en déclin en France.

D’autant plus que les chiffres couvrent uniquement les deux dernières décennies. Ce mouvement à la baisse est, lui, plus ancien ; les tendances séculaires du pays laissaient entrevoir cette possibilité de transformation.

À l’inverse, le Québec, longtemps considéré comme le foyer du catholicisme en Amérique du Nord, a connu un effondrement de la pratique religieuse dans des proportions similaires mais sur une période bien plus courte. À partir de la révolution tranquille, les intellectuels de la province, via l’État, ont peu à peu pris le contrôle de l’éducation, de la santé et des différents services de protection sociale – autrefois gérés par l’Église. Depuis, le même manque d’intérêt envers la religion se fait sentir chez les dernières générations de Québécois.

Pourtant, durant le XIXème siècle, entre l’arrivée de nouvelles communautés religieuses chrétiennes plus radicales et la présence de l’ultramontanisme, il était difficile d’envisager un changement aussi profond dans la place du catholicisme chez les Francophones d’Amérique du Nord en si peu de temps.

Mieux encore : en 1871, l’année de la Commune, le Québec se présentait comme la France fidèle et catholique en opposition à la France radicale et infidèle que devenait la métropole.

Enfin, je tenais simplement à noter que la situation de crise dans laquelle se trouve l’Église est loin d’être spécifique à la France. Visiblement, les autres terres occidentales catholiques subissent le même sort.

Posté

Je crois tout simplement que très peu de gens ont de véritables convictions. L'immense majorité suit le mouvement (influence de l'éducation, des relations personnelles et du zeitgeist. L'homme est profondément social, et l'intégration à une communauté débute par le mimétisme). On voit ça clairement, par exemple, avec les mots à la mode et leur généralisation à la vitesse de l'éclair ; dernier exemple en date : "pas de souci" pour dire "pas de problème" - il y a deux ans, absolument personne ne disait cela, aujourd'hui je l'entends cinq à dix fois par jour. Quand les religieux éduquaient les enfants, tenaient une partie de la presse, des politiciens et avaient un magistère moral, la société "était" religieuse. Aujourd'hui, elle est sociale-étatiste à tendance écolo. Toutefois, peu nombreux sont ceux à y croire fermement. C'est faire incroyablement fausse route, à mon sens, que d'imaginer qu'il y a un quelconque déclin civilisationnel, disparition de la foi (ou quelque autre mot ronflant) à l'oeuvre. Les modes passent, c'est tout. Elles reviennent aussi, parfois.

Posté

Je me demande dans quelle mesure la situation quasi monopolistique de l'église catholique sur le christianisme en France n'a pas été contre-productive pour le christianisme. Maintenant on pourra me rétorquer, effectivement, que cette tendance dépasse largement les frontières françaises.

Vu de loin, on a l'impression que l'église catholique ne fait aucun effort pour attirer de nouveaux fidèles à soi, à moins que le message envoyé ne soit pas clair.

Il est aussi étonnant à quel point l'église ne développe pas plus le don sur internet. Il est quasiment impossible de trouver une solution en ligne pour faire un don à un diocèse alors que le don en ligne est de nos jours quelque chose qui va de soi.

Posté
Je crois tout simplement que très peu de gens ont de véritables convictions. L'immense majorité suit le mouvement (influence de l'éducation, des relations personnelles et du zeitgeist. L'homme est profondément social, et l'intégration à une communauté débute par le mimétisme). On voit ça clairement, par exemple, avec les mots à la mode et leur généralisation à la vitesse de l'éclair ; dernier exemple en date : "pas de souci" pour dire "pas de problème" - il y a deux ans, absolument personne ne disait cela, aujourd'hui je l'entends cinq à dix fois par jour. Quand les religieux éduquaient les enfants, tenaient une partie de la presse, des politiciens et avaient un magistère moral, la société "était" religieuse. Aujourd'hui, elle est sociale-étatiste à tendance écolo. Toutefois, peu nombreux sont ceux à y croire fermement. C'est faire incroyablement fausse route, à mon sens, que d'imaginer qu'il y a un quelconque déclin civilisationnel, disparition de la foi (ou quelque autre mot ronflant) à l'oeuvre. Les modes passent, c'est tout. Elles reviennent aussi, parfois.

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Posté
Je me demande dans quelle mesure la situation quasi monopolistique de l'église catholique sur le christianisme en France n'a pas été contre-productive pour le christianisme. Maintenant on pourra me rétorquer, effectivement, que cette tendance dépasse largement les frontières françaises.

Vu de loin, on a l'impression que l'église catholique ne fait aucun effort pour attirer de nouveaux fidèles à soi, à moins que le message envoyé ne soit pas clair.

Il est aussi étonnant à quel point l'église ne développe pas plus le don sur internet. Il est quasiment impossible de trouver une solution en ligne pour faire un don à un diocèse alors que le don en ligne est de nos jours quelque chose qui va de soi.

Il y a toute une thèse selon laquelle c'est l'existence d'églises d'Etat (protestantisme) ou de liens entre l'église et l'Etat (catholicisme) qui sont la cause du déclin comparatif du religieux en Europe par rapport aux USA ou aucune dénomination n'est favorisée par l'Etat.

Je ne me rappelle plus d'où elle vient, mais elle est bien antérieure à la version française dans laquelle s'est récemment lancé Simonnot.

Je crois tout simplement que très peu de gens ont de véritables convictions. L'immense majorité suit le mouvement (influence de l'éducation, des relations personnelles et du zeitgeist. L'homme est profondément social, et l'intégration à une communauté débute par le mimétisme). On voit ça clairement, par exemple, avec les mots à la mode et leur généralisation à la vitesse de l'éclair ; dernier exemple en date : "pas de souci" pour dire "pas de problème" - il y a deux ans, absolument personne ne disait cela, aujourd'hui je l'entends cinq à dix fois par jour. Quand les religieux éduquaient les enfants, tenaient une partie de la presse, des politiciens et avaient un magistère moral, la société "était" religieuse. Aujourd'hui, elle est sociale-étatiste à tendance écolo. Toutefois, peu nombreux sont ceux à y croire fermement. C'est faire incroyablement fausse route, à mon sens, que d'imaginer qu'il y a un quelconque déclin civilisationnel, disparition de la foi (ou quelque autre mot ronflant) à l'oeuvre. Les modes passent, c'est tout. Elles reviennent aussi, parfois.

Pas faux mais c'est la question du "devil you know". Les vieilles religions, on a une bonne idée de où elles mènent. Les Khmers Verts, peut-être que leur foi n'imprègne pas très profondément la population, peut-être. Mais peut-être aussi que leurs intention réelles sont aussi destructrices que certains de leurs souhaits exprimés le laissent à penser.

Moi j'entends beaucoup de gens dire qu'ils mettront fin à leurs jours pour éviter de trop peser sur le système, quand l'heure viendra. Tu vas me dire : ils ne le feront pas. Mais j'ai du mal à trouver rassurant qu'ils le disent.

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Moi j'entends beaucoup de gens dire qu'ils mettront fin à leurs jours pour éviter de trop peser sur le système, quand l'heure viendra. Tu vas me dire : ils ne le feront pas. Mais j'ai du mal à trouver rassurant qu'ils le disent.

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