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Sarkozy sur TF1


Astha

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Nouvelle colère du chef de l'État qui sera interviewé lundi sur TF1 face à un panel de Français. Nicolas Sarkozy s'est rendu compte que son entretien télévisé sera concurrencé par deux programmes forts : FBI : portés disparus sur France 2 et Star Wars sur M6. Deux programmes américains qui risquent de lui faire de l'ombre dans la seconde partie de son entretien. Lui, si soucieux de ses audiences, vit très mal cet affrontement…

Selon nos informations, le chef de l'État en veut à tout le monde : à TF1 de l'avoir programmé (en toute connaissance de cause) face à des blockbusters. Et à France Télévisions et M6 de ne pas déprogrammer leurs munitions. Ce serait d'ailleurs totalement illégal : dès lors qu'un programme est déposé au CSA (trois semaines avant diffusion), il n'est plus possible de changer, sauf exception pour rendre hommage à un grand défunt (Éric Rohmer, etc.). L'Élysée assure, de son côté, que "le choix de la date s'est fait en toute connaissance de cause de la programmation concurrente."

La parole aux "victimes"

Le dispositif de l'interview se scinde en deux. Le chef de l'État est d'abord accueilli par Laurence Ferrari au sein du JT, vers 20 h 15. Puis, il rejoint le nouveau plateau juste à côté et s'exprimera, à 20 h 30, dans le cadre de Paroles de Français . Jean-Pierre Pernaut présentera dix citoyens choisis comme étant des "victimes d'un problème". C'est en effet l'axe de communication choisi par l'Élysée : s'adresser d'abord aux Français qui souffrent. Onze personnes ont été castées, dix seront retenues. Particularité du casting : les dix individus triés sur le volet ont déjà tous les honneurs d'un JT de TF1 à l'occasion de telle ou telle actualité. Cette émission devrait durer jusqu'à 21 h 30. Il n'est pas rare que le président déborde un peu… Des reportages ont été tournés par la rédaction de TF1 pour illustrer les problèmes abordés. Et qui est derrière ce barnum réglé au millimètre ? Renaud Le Van Kim, le producteur du Grand Journal de Canal + qui fut aussi le réalisateur attitré de Nicolas Sarkozy, mettant en scène ses meetings durant sa campagne, dont celui du Bourget… On reste entre gens de bonne compagnie, donc. Pas de risques.

France 2 saisit la balle au rebond à travers son magazine politique Mots croisés , à 22 h 15, lundi soir. Yves Calvi recevra Xavier Bertrand, le patron de l'UMP, pour un premier débat "réactions à chaud" à l'intervention présidentielle. Il sera entouré de l'ancien Premier ministre socialiste, Laurent Fabius, Laurence Parisot (présidente du Medef), François Chérèque (CFDT) et Thomas Legrand, éditorialiste à France Inter . Un match visiblement monté à deux contre trois : Bertrand et Parisot a priori en faveur du président, Fabius, Chérèque, Legrand a priori contre le président.

http://www.lepoint.fr/actualites-medias/20…s/1253/0/416452

:icon_up:

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Ce sera pas grâce à moi, qu'il fera une bonne audience.

Ce sera marrant, si pour une fois TF1 fait une audience de merde le dimanche soir.

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Autant pour moi, c'est lundi soir.

C'est pour dire l'intérêt que je porte aux pensées de notre président…………..

J'avais même pas retenu la date ……..

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Ca me rappelle ces deux vols commerciaux détournés vers l'aéroport du Nord de l'île de la Réunion, parce que monsieur Sarkozy avait décidé d"atterrir dans le Sud. (il ne supporte pas le maire de la ville du Nord parait-il) :icon_up:

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La parole aux "victimes"

Le dispositif de l'interview se scinde en deux. Le chef de l'État est d'abord accueilli par Laurence Ferrari au sein du JT, vers 20 h 15. Puis, il rejoint le nouveau plateau juste à côté et s'exprimera, à 20 h 30, dans le cadre de Paroles de Français . Jean-Pierre Pernaut présentera dix citoyens choisis comme étant des "victimes d'un problème". C'est en effet l'axe de communication choisi par l'Élysée : s'adresser d'abord aux Français qui souffrent. Onze personnes ont été castées, dix seront retenues. Particularité du casting : les dix individus triés sur le volet ont déjà tous les honneurs d'un JT de TF1 à l'occasion de telle ou telle actualité.

L'émission aurait pu s'appeler "Allo Président", tant le principe semble la transposition du programme "Aló, Presidente" de Chavez.

Les ficelles sont grosses. Cette mise en scène utilise à fond les cordes du compassionnel et du victimaire, qui sont les mamelles de la démagogie d'opinion. Un calibrage aussi grossier montre que les publicitaires chargés de contrôler l'image présidentielle ne savent plus quoi inventer au point de se vautrer dans la fange du pire populisme médiacratique.

La télé revet ici une fonction tribunitienne et thaumaturge : en jouant sur l'émotion, en cherchant une relation fusionnelle, le président s'adresse directement aux français, c'est-à-dire évidemment ceux qui souffrent, les victimes, qui seront guéries de leurs maux par la grâce d'une intervention thérapeutique, prodige obtenu par l'imposition de la main présidentielle.

Avec Sarko la technique de pouvoir est rentrée dans l'ère du communicationnel : l'action est remplacée par la gesticulation, la vision politique par la téléréalité, la représentation par le marketing, le peuple par un casting.

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Bon, aussi frivole qu'inintéressant. Ça serait idéal en Taverne, non?

Mais nous aurons bien le droit à quelques mesures lundi soir, non ?

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Mais nous aurons bien le droit à quelques mesures lundi soir, non ?

Si c'est celle de son kiki, pas besoin, on la connaît déjà. :icon_up:

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TF1, c'est la menace fantoche.

Sinon c'est aussi petit vampire dont l'épisode se terminera par cette phrase de Fantomate : et voilà c'est la catastrophe!

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TELEVISION - L'intervention du chef de l'Etat a réuni 8,6 millions de téléspectateurs…

Coup double pour TF1. La chaîne, qui recevait Nicolas Sarkozy, s’est hissée en tête des audiences de la soirée de lundi. Dès 20 heures, le journal de Laurence Ferrari a réuni 8,8 millions de téléspectateurs selon Médiamétrie, soit 33,5% du public. Un score supérieur à la moyenne du journal (environ 30%).

Le chef de l’Etat était ensuite l’invité de l’émission «Paroles de Français», animé par Jean-Pierre Pernaut, qui a débuté à 20h30. Les téléspectateurs l’ont suivi puisqu’ils étaient 8,6 millions à suivre ses échanges avec le panel de 11 Français réuni par TF1. Une très belle performance qui a permis à TF1 de se placer largement en tête des audiences de la soirée: les parts de marché ont atteint 32,4% sur les quatre ans et plus et 25,5% sur les ménagères de moins de cinquante ans, détaille Ozap.

Moins que pendant la campagne

La performance du chef de l’Etat n’a toutefois rien d’exceptionnelle. Elle est même bien inférieure à celle qu’il avait enregistrée lors de la campagne présidentielle. Ainsi le 25 avril 2007, Nicolas Sarkozy, alors candidat UMP à la présidentielle, avait réuni 9,976 millions de téléspectateurs lors de son passage dans l’émission «Face à la Une», sur TF1, à 20h30, soit 40,8% de part d’audience. L'émission avait même enregistré un pic à près de 13 millions de téléspectateurs à 20h55. A titre de comparaison, Ségolène Royal, candidate socialiste à l’époque, avait réuni 8,558 millions de téléspectateurs (35,6% de pda), avec un pic à 11,1 millions, lors de son passage dans cette même émission, le lendemain.

Ces bons résultats restent toutefois en deçà des records de la chaîne. Ainsi les meilleurs scores de TF1 sur l’année 2009 étaient ceux réalisés par la soirée des Enfoirés (12,3 millions de téléspectateurs) et du match de football France-Irlande (11,7 millions).

http://www.20minutes.fr/article/379553/Tel…n-audiences.php

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Je n'ai regardé que le début de l'émission, sur le double salaire de Henri Proglio. J'ai trouvé qu'il avait raison mais qu'il était trop mou : quand l'animatrice lui demande si c'est lui qui a demandé à M. Proglio de renoncer à son salaire de Veolia, il répond "nous en avons parlé" ou quelque chose comme ça, alors qu'il aurait dû avoir le courage politique d'assumer jusqu'au bout et de dire "il a dû céder". Quand il parle des parasites suceurs de sang du PS et qu'il dit qu'ils ont agi en nuisant à l'entreprise et à ses salariés, et "accessoirement au président", c'est pareil, manque d'allant - il fallait y aller franco et dire carrément que dans le seul but de nuire au président, ils n'ont pas hésité à nuire à la boîte et à ses salariés ; et je n'aurais pas hésité à citer des exemples où le PS a joyeusement enfoncé ceux qu'il prétend défendre pour en faire de plus belles victimes. Ce qui n'est pas nouveau chez les socialistes.

Enfin bref je n'ai pas vu grand chose de cette émission mais ce que j'en ai vu me conforte dans mon opinion largement plus positive que la moyenne ici sur Nicolas Sarkozy :icon_up:

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Je n'ai regardé que 10 mn au début et 5 mn pendant une pub de la Menace Fantôme et je l'ai trouvé vraiment très mauvais. Pendant les premières 10 mn, face à Laurence Ferrari, il regardait par terre, attitude déplorable que j'ai interprétée comme un mélange de fatigue et de mensonge. A moins qu'il ne se reproche de ne pas avoir épousé la journaliste ?

Il a dit plusieurs fois "ma tâche est difficile", peut-être pour inspirer la pitié. Sans doute doit-il avoir connaissance de certaines choses qui le rendent très pessimiste. S'il continue comme ça, il va se faire laminer par DSK en 2012.

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J'ai été amené à regarder à partir de la confrontation avec le panel de français, je ne dirai pas 'bon' ou 'mauvais' dans le sens ou je ne sais pas sur quels critères se baser pour juger l'intervention en elle-même mais, pour ma part, je l'ai trouvé plutôt 'pas trop mal'.

Entre autres : dans sa façon d'expliquer au syndicaliste ( tout de même très hargneux, pour changer :icon_up: ) que ce ne sera pas en taxant plus, et que ce ne sera sûrement pas lorsque les personnes les plus aisées et les entrepreneurs qui font vivre des millions de personnes seront partis, que les problèmes seront résolus; aussi lorsqu'il a expliqué qu'une réduction des dépenses de l'Etat passait forcément par une réduction du nombre de fonctionnaires, que l'on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre toussa².

Alors certes c'était baigné de démago forcée, mais c'est toujours ces quelques petits messages de transmis, je trouve.

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Je n'ai regardé que 10 mn au début et 5 mn pendant une pub de la Menace Fantôme et je l'ai trouvé vraiment très mauvais. Pendant les premières 10 mn, face à Laurence Ferrari, il regardait par terre, attitude déplorable que j'ai interprétée comme un mélange de fatigue et de mensonge. A moins qu'il ne se reproche de ne pas avoir épousé la journaliste ?

Il a dit plusieurs fois "ma tâche est difficile", peut-être pour inspirer la pitié. Sans doute doit-il avoir connaissance de certaines choses qui le rendent très pessimiste. S'il continue comme ça, il va se faire laminer par DSK en 2012.

A ce rythme, même contre un cochon d'Inde, il se fera laminer en 2012.

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Quand on est le président de la république et qu'on ne fait rien contre les privilèges des politichiens membre de la fonction publique on devrait s'autoriser à fermer sa gueule sur les doubles rémunération de Proglio, surtout qu'il ne pouvait ignorer se fait avant sa nomination et que donc le président avait approuvé la double rémunération, avant de retourner sa veste.

Bref toute cette histoire n'est que du foutage de gueule.

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Enfin bref je n'ai pas vu grand chose de cette émission mais ce que j'en ai vu me conforte dans mon opinion largement plus positive que la moyenne ici sur Nicolas Sarkozy :icon_up:

Je me retrouve parfois aussi dans ce que dit sarkozy. Mais il faut prendre en compte ce qu'il fait, pas uniquement ce qu'il dit, et la ca change tout. Parler c'est deja agir certe, mais pas beaucoup.

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Le bouclier fiscal à 50%, ça paraît petit, mais pour ceux qui étaient imposés à 60% sans pouvoir se barrer (ex: proprio de restaurant) c'est un quart de revenus nets d'impôt en plus.

Évidemment quand on est de toute façon imposé sur le revenu à moins de 40% ou qu'on est à un niveau où on peut optimiser (lire : profiter des niches), on s'en fout, mais avec les déclarations unanimes du PS contre le bouclier fiscal il y a quelques personnes qui feront le déplacement pour voter Sarkozy, parce que s'il ne passe pas, ça leur coûtera très cher.

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