Invité rogermila Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 La catastrophe sismique au Chili se transforme peu à peu en insurrection sociale avec les inévitables scènes de pillage. Nul doute que sous le régime Pinochet ceux qui profitent de la situation pour voler dans les commerces des produits qui ne sont pas de nécessité absolue n'auraient pas pu agir en toute impunité. Où l'on voit que "les salopards de commerçants capitalistes" sont toujours désignés comme les responsables. Situation au Chili
p.a Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 La catastrophe sismique au Chili se transforme peu à peu en insurrection sociale avec les inévitables scènes de pillage.Nul doute que sous le régime Pinochet ceux qui profitent de la situation pour voler dans les commerces des produits qui ne sont pas de nécessité absolue n'auraient pas pu agir en toute impunité. Où l'on voit que "les salopards de commerçants capitalistes" sont toujours désignés comme les responsables. Situation au Chili c'est un débat sur l'intérêt des Etats policiers?
Tremendo Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 La catastrophe sismique au Chili se transforme peu à peu en insurrection sociale avec les inévitables scènes de pillage.Nul doute que sous le régime Pinochet ceux qui profitent de la situation pour voler dans les commerces des produits qui ne sont pas de nécessité absolue n'auraient pas pu agir en toute impunité. Où l'on voit que "les salopards de commerçants capitalistes" sont toujours désignés comme les responsables. Situation au Chili Le chaos de la situation fait qu'il n'y a plus ni sécurité ni justice temporairement, plus rien n'est assuré. Pour ces deux raisons, les gens s'adonnent au pillage, mais je reste persuadé que c'est temporaire et que l'on n'en entendra plus parlé rapidement, au contraire d'Haïti. Où l'on voit qu'à la moindre situation, l'homme y va de bon coeur, encore qu'il y a le facteur culturel qui entre en ligne de compte, la même chose se passe en Suède et je ne suis pas sûr que les gens s'adonnent au pillage de la même manière. Je ne suis pas sûr que sous Pinochet la situation aurait été différente, par contre celui pris la main dans le sac aurait sûrement morflé un peu trop, ce qui n'est pas une situation enviable n'est-ce pas? En revanche, les témoignages sur place démontrent que les chiliens étaient bien mieux préparés que les haïtiens, on voit nettement la différence entre un pays plutôt libéral et un pays pourri par l'interventionnisme.
José Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 La catastrophe sismique au Chili se transforme peu à peu en insurrection sociale… N'importe quoi.
Invité jabial Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 À la question du titre, je répondrai oui. Une politique monétariste, c'est pas top mais c'est toujours mieux que du socialisme, surtout dans un pays qui n'en a pas les moyens. Mais bon, Pinochet est mort, donc la question ne se pose pas.
José Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 Je ne suis pas sûr que sous Pinochet la situation aurait été différente, par contre celui pris la main dans le sac aurait sûrement morflé un peu trop, ce qui n'est pas une situation enviable n'est-ce pas? Sous Pinochet, on n'en sait rien. Par contre lors du tremblement de terre de Valparaiso de 1906, l'amiral Gómez Carreño fit fusiller plusieurs pillards et l'ordre se rétabli. Autre temps, autres moeurs.
Invité jabial Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 Sous Pinochet, on n'en sait rien. Par contre lors du tremblement de terre de Valparaiso de 1906, l'amiral Gómez Carreño fit fusiller plusieurs pillards et l'ordre se rétabli. Autre temps, autres moeurs. Je dois être à peu près le seul sur ce forum à penser qu'on aurait dû donner l'ordre de tirer sur les émeutiers à Villiers-le-Bel.
Tremendo Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 Sous Pinochet, on n'en sait rien. Par contre lors du tremblement de terre de Valparaiso de 1906, l'amiral Gómez Carreño fit fusiller plusieurs pillards et l'ordre se rétabli. Autre temps, autres moeurs. C'est sûr que ça calme tout de suite, en même temps à long terme ce climat d'incertitude et de violence institutionelle c'est assez contreproductif. Mais bon, comme tu dis autre temps autres moeurs.
José Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 (non tu n'es pas le seul) C'est sûr que ça calme tout de suite, en même temps à long terme ce climat d'incertitude et de violence institutionelle c'est assez contreproductif. D'un autre côté, par pur préjugé idéologique, le gouvernement de Bachelet a traîné pour faire intervenir l'armée (le Ministre de l'Intérieur parlant même de "militarisme" à propose de l'état de siège imposé à la ville ce Concepción).
Invité jabial Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 Non.(non tu n'es pas le seul) … à la mitrailleuse lourde.
Tremendo Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 D'un autre côté, par pur préjugé idéologique, le gouvernement de Bachelet a traîné pour faire intervenir l'armée (le Ministre de l'Intérieur parlant même de "militarisme" à propose de l'état de siège imposé à la ville ce Concepción). Ah non mais je suis d'accord, il fallait faire intervenir l'armée pour rétablir la sécurité dans la rue, protéger les commerces et les points d'approvisionnement, c'est juste inutile et pas acceptable d'en arriver à la fusillade pour l'exemple. Je lis les infos, ça y est la Bachelet s'est décidée à envoyer 6000 soldats, mais alors là c'est un festival, elle a fait appel à l'aide international, à l'ONU pour envoyer des vivres etc…
José Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 …c'est juste inutile et pas acceptable d'en arriver à la fusillade pour l'exemple. Nous sommes bien d'accord.
Invité jabial Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 pas acceptable d'en arriver à la fusillade pour l'exemple. Fusiller pour l'exemple est un assassinat. Par contre, descendre des émeutiers en cours d'émeute, c'est tout à fait légitime et justifié si l'émeute ne peut être arrêtée par d'autres moyens. Quand une certaine limite est dépassée et que les techniques anti-émeutes ne sont plus suffisantes pour protéger les personnes et les biens, il faut escalader la violence, et pas laisser les terrain à la racaille.
h16 Posté 2 mars 2010 Signaler Posté 2 mars 2010 … à la mitrailleuse lourde. Franchement, cela aurait été gâché.
Hobbart Posté 3 mars 2010 Signaler Posté 3 mars 2010 How Milton Friedman Saved Chile By BRET STEPHENS Milton Friedman has been dead for more than three years. But his spirit was surely hovering protectively over Chile in the early morning hours of Saturday. Thanks largely to him, the country has endured a tragedy that elsewhere would have been an apocalypse. Earthquake magnitudes are measured on a logarithmic scale. The earthquake that hit Northridge in 1994 measured 6.7 on the Richter scale. But its seismic-energy yield was only half that of the 7.0 quake that hit Haiti in January, which was the equivalent of 2,000 Hiroshima-sized bombs exploding all at once. By contrast, Saturday's earthquake in Chile measured 8.8. That's nearly 500 times more powerful than Haiti's, or about one million Hiroshimas. Yet Chile's reported death toll—711 as of this writing—was a tiny fraction of the 230,000 believed to have perished in Haiti. It's not by chance that Chileans were living in houses of brick—and Haitians in houses of straw—when the wolf arrived to try to blow them down. In 1973, the year the proto-Chavista government of Salvador Allende was overthrown by Gen. Augusto Pinochet, Chile was an economic shambles. Inflation topped out at an annual rate of 1000%, foreign-currency reserves were totally depleted, and per capita GDP was roughly that of Peru and well below Argentina's. What Chile did have was intellectual capital, thanks to an exchange program between its Catholic University and the economics department of the University of Chicago, then Friedman's academic home. Even before the 1973 coup, several of Chile's "Chicago Boys" had drafted a set of policy proposals which amounted to an off-the-shelf recipe for economic liberalization: sharp reductions to government spending and the money supply; privatization of state-owned companies; the elimination of obstacles to free enterprise and foreign investment, and so on. Read other columns by Bret Stephens. In left-wing mythology—notably Naomi Klein's tedious 2007 screed "The Shock Doctrine"—the Chicago Boys weren't just strange bedfellows to Pinochet's dictatorship. They were complicit in its crimes. "If the pure Chicago economic theory can be carried out in Chile only at the price of repression, should its authors feel some responsibility?" wrote New York Times columnist Anthony Lewis in October 1975. In fact, Pinochet had been mostly indifferent to the Chicago Boys' advice until the continuing economic crisis forced him to look for some policy alternatives. In March 1975, he had a 45-minute meeting with Friedman and asked him to write a letter proposing some remedies. Friedman responded a month later with an eight-point proposal that largely mirrored the themes of the Chicago Boys. For his trouble, Friedman would spend the rest of his life being defamed as an accomplice to evil: at his Nobel Prize ceremony the following year, he was met by protests and hecklers. Friedman himself couldn't decide whether to be amused or annoyed by the obloquies; he later wryly noted that he had given communist dictatorships the same advice he gave Pinochet, without raising leftist hackles. La suite ici : http://online.wsj.com/article/SB1000142405…2032665414.html
Tremendo Posté 3 mars 2010 Signaler Posté 3 mars 2010 Par contre, descendre des émeutiers en cours d'émeute, c'est tout à fait légitime et justifié si l'émeute ne peut être arrêtée par d'autres moyens. Quand une certaine limite est dépassée et que les techniques anti-émeutes ne sont plus suffisantes pour protéger les personnes et les biens, il faut escalader la violence, et pas laisser les terrain à la racaille. Comme tu y vas! Tu crois pas que des bombes lacrymo et quelques coups de crosse bien placés pour disperser la foule c'est suffisant?
José Posté 3 mars 2010 Signaler Posté 3 mars 2010 …on voit nettement la différence entre un pays plutôt libéral et un pays pourri par l'interventionnisme. Sans vouloir briser des rêves, je trouve aussi peu pertinent de dire que le libéralisme a sauvé le Chili que de vanter l'action de l'État. Pour rappel, l'épicentre du tremblement de terre se trouvait en mer, en face d'un littoral assez peu peuplé. Bref, la casse fut limité par miracle. À Santiago, la magnitude du tremblement de terre ne fut que de 5. On aurait eu l'épicentre situé dans le pays même et juste à côté de Santiago, comme dans le cas de Haïti, que c'était la fin du monde pour 6 millions de personnes. Bref, énorme chance qu'il est idiot de faire passer pour un bienfait de plus ou moins d'État selon les préjugés.
Invité jabial Posté 3 mars 2010 Signaler Posté 3 mars 2010 Comme tu y vas! Tu crois pas que des bombes lacrymo et quelques coups de crosse bien placés pour disperser la foule c'est suffisant? Quand la foule a des fusils à pompe, ça devient plus compliqué. Quand la foule est en train de lyncher un commissaire (ou n'importe qui d'ailleurs), c'est le moment où leur mort éventuelle devient leur responsabilité. Mais il va sans dire que les moyens anti-émeute classiques doivent être et rester la réaction de première intention. Le tout est de ne jamais oublier que les droits des innocents doivent être prioritaires sur ceux des fauteurs de troubles.
Tremendo Posté 3 mars 2010 Signaler Posté 3 mars 2010 Sans vouloir briser des rêves, je trouve aussi peu pertinent de dire que le libéralisme a sauvé le Chili que de vanter l'action de l'État.Pour rappel, l'épicentre du tremblement de terre se trouvait en mer, en face d'un littoral assez peu peuplé. Bref, la casse fut limité par miracle. À Santiago, la magnitude du tremblement de terre ne fut que de 5. On aurait eu l'épicentre situé dans le pays même et juste à côté de Santiago, comme dans le cas de Haïti, que c'était la fin du monde pour 6 millions de personnes. Bref, énorme chance qu'il est idiot de faire passer pour un bienfait de plus ou moins d'État selon les préjugés. Euh Concepción est tout de même la deuxième ville la plus peuplée du Chili tout de même, on ne peut pas appeler cela de la chance. D'autre part je parlais des conséquences du tremblement de terre, il n'est pas fou de penser qu'un pays comme le Chili est bien mieux préparé pour sortir de l'ornière que Haïti, pourquoi ? Parce qu'il ne part pas de rien, les chiliens sont plus riches et ont davantage de réserves pour rebondir, et ce parce que le pays a pris des mesures libérales favorisant l'économie chilienne.
José Posté 3 mars 2010 Signaler Posté 3 mars 2010 …Concepción est tout de même la deuxième ville la plus peuplée du Chili tout de même… À peine plus de 200.000 habitants. Et la magnitude enregistrée était de 6 au maximum (c'est-à-dire entre 500 et 1.000 fois inférieur à ce qui c'est passé à Port-au-Prince en Haïti), pas les 8,8 enregistré au large.
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