Compassion envers les manifestants

[Samahell]

Un peu de ouin-ouin : (badurl) http://www.liberation.fr/societe/1101820-pourquoi-ils-manifestent:i-11 (badurl)

Franchement, en lisant ce genre de slide (pour ceux qui ont la glue de cliquer, il s'agit d'un Powerpoint/micro-trottoir de Libé où des manifestants du jour, pour la plupart employés ou dépendant du service public, détaillent leurs motivations et leurs tracasseries personnelles face aux "réductions de moyen") la détresse de ces gens, pourtant visiblement étatistes patentés, me touche vraiment. Et je me dis que je ne dois pas être le seul.

Et c'est là que me vient l'idée d'un angle d'attaque. Si on pouvait mettre en relief la complainte de ces braves gens concernant les manques de moyen du service public, avec le prix dudit service public pour les Français, le rapport entre ce qu'il phagocyte au privé et les situations de misère personnelle dans laquelle il plonge tant ses employés que ses "bénéficiaires", peut-être pourrait-on orienter ces témoignages dans une direction plus productive pour eux (ou à défaut pour leurs enfants) qu'ils ne le soupçonnent (vus les moyens que leurs brassards laissent supposer qu'ils préconisent…) Bref je pense qu'il y a là un sujet pour ceux ici qui auraient plus de temps et de talent que moi à consacrer à la rédaction d'un article.

[Kevinz]

Où sont les gadsden-flag ?

…Ah mais zut !

ce n'est pas une tea party.

Les drapeaux de la CGT auraient dû me mettre la puce à l'oreille

Je zappe.

[p.a]

extraits (choisis ):

François: «J'ai eu la chance de partir avec une retraite correcte, mais pour mon fils, qui est aussi venu manifester aujourd'hui et qui travaille à la RATP, ça risque d'être une autre histoire. C'est par solidarité avec les jeunes générations qu'on est là.» Danielle: «Ancienne cadre B, avec 37 ans et demi de cotisations, je touche 1700 euros net par mois. Ça n'est pas énorme, mais j'ai de la chance par rapport à certains de mes amis.

des chanceux, et ils en sont conscients.

comme souvent, de bonnes idées de la part des gauchistes avec malheureusement peu de chances d'application:

Nathalie, 51 ans, institutrice en maternelle à La Celle-Saint-Cloud, dans les Yvelines: «On voit ce qui se profile: la suppression de la maternelle, parce que, dit-on, c'est un luxe de payer des profs pour s'occuper des plus jeunes! Le travail de sape est partout le même: on baisse les moyens pour que les services publics dysfonctionnent et que les usagers se tournent d'eux-mêmes vers le privé…»