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Sorties de films : embouteillage massif


Invité rogermila

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Invité rogermila
Posté

La profession et les propriétaires de salles n'en peuvent plus du nombre qui ne cesse de s'accroitre des sorties heddomadaires de films.

En mars, pas moins de 70 films sont sortis sur les écrans.

Résultat : des scores calamiteux pour certaines productions.

Le film "Nous trois" avec Emmanuelle Béart et Jacques Gamblin n'a réussi à attirer que 233 spectateurs le jour de sa sortie sur Paris et région.

parisienne. Du jamais vu

Autant dire, la faillite pour la société de production qui y a investi plusieurs centaines de milliers d'euros.

Car faire un film coute toujours très cher.

En France, les acteurs, un peu connus, demandent des cachets très élevés.

Pour les techniciens, les minimums syndicaux, basés sur 35 heures, qui vont de 850 euros la semaine pour une secrétaire à 2500 euros la semaine pour un chef opérateur sont scrupuleusement respectés quelle que soit la production; et le risque de bide n'est jamais pris en compte à la fabrication.

Mais la cause principale de cette sur-prodution est l'aide publique….. qui est proportionnelle au nombre de sorties.

Donc, plus il y a de films sur les écrans plus il y aura d'aide publique pour le cinéma via le CNC (Centre National du Cinema)

Bref un système qui s'auto-détruit .

Posté
La profession et les propriétaires de salles n'en peuvent plus du nombre qui ne cesse de s'accroitre des sorties heddomadaires de films.

En mars, pas moins de 70 films sont sortis sur les écrans.

Résultat : des scores calamiteux pour certaines productions.

Le film "Nous trois" avec Emmanuelle Béart et Jacques Gamblin n'a réussi à attirer que 233 spectateurs le jour de sa sortie sur Paris et région.

parisienne. Du jamais vu

Autant dire, la faillite pour la société de production qui y a investi plusieurs centaines de milliers d'euros.

Car faire un film coute toujours très cher.

En France, les acteurs, un peu connus, demandent des cachets très élevés.

Pour les techniciens, les minimums syndicaux, basés sur 35 heures, qui vont de 850 euros la semaine pour une secrétaire à 2500 euros la semaine pour un chef opérateur sont scrupuleusement respectés quelle que soit la production; et le risque de bide n'est jamais pris en compte à la fabrication.

Mais la cause principale de cette sur-prodution est l'aide publique….. qui est proportionnelle au nombre de sorties.

Donc, plus il y a de films sur les écrans plus il y aura d'aide publique pour le cinéma via le CNC (Centre National du Cinema)

Bref un système qui s'auto-détruit .

Mais c'est une EXCELLENTE nouvelle, ça !

233 spectateurs pour Béart, un système qui s'auto-détruit, des films franchouilles qui ne seront bientôt plus produit ! Yeah :icon_up: !

Invité rogermila
Posté
des films franchouilles qui ne seront bientôt plus produit ! Yeah :icon_up: !

Non justement, le problème c'est qu'il y a de plus en plus de films en chantier dans l'hexagone et cela manque de transparence.

Même, une méga-cité du cinema, initiée par Luc Besson, avec moult studios est en projet en Seine St Denis.

On a plutôt l'impression que le système défie les lois économiques.

Posté
On a plutôt l'impression que le système défie les lois économiques.

Bizzarement, je miserai plutôt sur les lois économiques :icon_up:

Posté

Enfin bon tout ça pour dire que défier les lois économiques, ça ne dure qu'un temps court. Et après, badaboum.

Posté
Méfies-toi quand même avec ce genre d'article. Si le proprio du cinema en question cherche à savoir qui en est l'auteur, tu peux te retrouver avec des em… judiciaires.

Je commente un article de Rue89, et mon sujet c'est l'Etat, pas ce cinéma en particulier qui, soit dit en passant, me paraît plus à plaindre qu'à blâmer.

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